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Le Psaume 13 : un mini-guide pour traverser la souffrance (1)

Pierre C. te propose une petite série d’articles sur le thème de la souffrance, avec comme support le Psaume 13. Voici le premier de la série.

Psaume 13 :
Au chef de chœur. Psaume de David.
Jusqu’à quand, Éternel, m’oublieras-tu sans cesse ? Jusqu’à quand me cacheras-tu ton visage ?
Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme, et chaque jour des chagrins dans mon cœur ? Jusqu’à quand mon ennemi s’attaquera-t-il à moi ?
Regarde, réponds-moi, Éternel, mon Dieu ! Donne la lumière à mes yeux, afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort !
En effet, mon ennemi pourrait dire : « Je l’ai vaincu », et mes adversaires se réjouir en me voyant ébranlé.
Moi, j’ai confiance en ta bonté, j’ai de la joie dans le cœur à cause de ton salut. Je veux chanter en l’honneur de l’Éternel, car il m’a fait du bien.

1ère étape : Confie à Dieu ta souffrance dans la prière

Comme un chrétien l’a écrit : « Le livre des Psaumes est l’un des livres les plus lus et les plus appréciés dans la Bible. Alors que la plupart des textes bibliques nous parlent, les Psaumes parlent pour nous. Ils expriment nos sentiments les plus profonds. » (méditation du 24 mars dans le livre « Les liens de la liberté », Portes Ouvertes).

Ouvre ton cœur à Dieu

Les versets 2 et 3 du Psaume 13 illustrent bien ces propos. David ouvre son cœur à Dieu en lui posant quatre questions successives, qui peuvent à première vue nous sembler accusatrices. Son impatience et sa détresse sont palpables et il ose le faire savoir. En lisant ces versets, ma première réaction (et peut-être la tienne) est de me dire que David y va un peu fort. C’est quand même à l’Éternel qu’il est en train de parler ! Et pourtant Dieu ne le voit pas de cet œil. Au contraire, l’amitié et la proximité qui lient David à Dieu sont à la source de ces propos sincères, qui sont audacieux sans être irrespectueux. La Bible nous encourage à suivre cet exemple :
« En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, épanchez votre cœur devant lui ! Dieu est notre refuge. » (Psaumes 62.9)
Si en ce moment-même tu es confronté à la souffrance, alors sache que Dieu est ton meilleur confident. Réfugie-toi en lui, ouvre-lui ton cœur, confie-lui ta tristesse, ton incompréhension, ta douleur. La consolation se trouve auprès de notre Père céleste.
« Déchargez-vous sur [Dieu] de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5.7)

Les bienfaits d’une telle démarche

En agissant ainsi, tu honores Dieu pour plusieurs raisons :
– tu lui témoignes un attachement supérieur à l’intensité de ta souffrance
– tu reconnais sa souveraineté en sollicitant son soutien pour traverser l’épreuve
– tu évites d’enfouir des sentiments et des pensées qui risquent à terme de te remplir d’amertume envers lui

Et si les mots me manquent ?

Parfois la détresse est telle que nous ne trouvons pas les mots pour l’exprimer à Dieu, comme l’expérimente le psalmiste Asaph : « Je suis troublé, incapable de parler. » (Psaumes 77.5)
Je t’invite alors à utiliser la Parole de Dieu pour nourrir ta prière. Les Psaumes sont particulièrement pertinents pour remplir cet objectif. Par exemple, en t’inspirant du Psaumes 77.8-10, tu peux t’adresser à Dieu en ces termes : « Seigneur, me rejetteras-tu pour toujours ? Ne voudras-tu plus jamais de moi ? As-tu cessé pour toujours d’être bon pour moi ? N’as-tu désormais plus rien à me dire ? Mon Dieu, as-tu oublié d’avoir pitié de moi ? Dans ta colère, m’as-tu fermé ton cœur ? » (version français courant).

Les premiers pas sur la voie de la guérison

Tu entames ainsi un processus (parfois long) qui va te permettre d’endurer et de surmonter l’épreuve. La suite du Psaume 13 nous donne deux autres pistes pour traverser la souffrance (voir articles 2 et 3). En espérant pouvoir un jour dire, avec reconnaissance : « Du fond de la détresse j’ai fait appel à l’Éternel. L’Éternel m’a répondu, il m’a délivré. » (Psaumes 118.5)

Pour lire la suite c’est par ici !

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1 Commentaire

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  • Ce matin, mon coeur était lourd et j’ai demandé à Dieu de me parler. En voulant lire le calendrier « la bonne semence, j’ai lu le passage d’hier 18 février au lieu de celui d’aujourd’hui, puis votre message qui date de décembre est apparu sur Facebook, ils vont tous les deux dans le même sens – maintenant, il faut me mettre en route et m’appuyant sur ce que Dieu m’a dit ce matin… Merci et que Dieu vous bénisse!

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