Qui suis-je pour ne pas pardonner ?

Conflit : guerre ou contestation entre Etats.

A quoi tu penses quand tu lis cette définition ? A des armes ? La guerre dans un pays de l’Orient ? Des morts ? De la violence, quoi ! Moi, je pense à cet élève dans ma classe, avec qui je n’ai fait que me disputer cette année. Ce garçon avec qui je me trouvais en perpétuelle lutte. Si notre relation avait un passeport ou une carte d’identité, il y aurait marqué à côté de la case « PRENOM », Discorde. Et qui dit dispute, dit colère, dit blessures, dit rancœur. La rancœur, ce nœud dans la gorge qui se forme quand vous voyez ou entendez parler d’une personne qui vous a fait du mal. Ce sentiment tenace qui nous ronge le cœur et le remplit de pensées sombres, de désirs de vengeance.

J’ai connu ça.

Moi qui pensais ne jamais être capable de détester quelqu’un, j’ai été servie ! Il a bien raison l’apôtre Paul quand il écrit dans Ephésiens 4 aux versets 26 et 27 : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas. Que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne laissez aucune place au diable. » ! J’aurais dû l’écouter au lieu de m’endormir tant de fois sur mes blessures émotionnelles, au lieu de les remettre à Dieu et de me réveiller le lendemain d’humeur exécrable envers une personne en particulier. « Soyez bons et pleins de compassion les uns envers les autres ; pardonnez-vous réciproquement comme Dieu nous a pardonné en Christ » (Ephésiens 4.32) était un verset bien loin de mon esprit !

En fait, je pense que je n’avais tout simplement pas envie de pardonner. Je me disais que je l’avais assez fait, que ce n’était pas juste. Puis, il y a eu ce jour où je n’en pouvais tellement plus de ce garçon, de son attitude envers moi et de nos disputes que j’ai commencé à élaborer dans mon esprit des plans de vengeance. En pensée, c’est comme si je m’étais laissée aspirer dans un cycle, une spirale de méchanceté. Heureusement, Dieu dans sa grande bonté m’a fait prendre conscience de mon péché. Les mauvaises pensées, la colère perpétuelle, le désir de vengeance, de méchanceté, etc. Ce n’était pas les fruits qu’une enfant de Dieu devait porter. Mais le pire, c’est que j’ai réalisé que refuser de pardonner était de l’orgueil !

Qui suis-je pour ne pas pardonner ?

Moi pour qui Dieu a sacrifié son fils unique, alors que je n’étais qu’un vulgaire être humain qui méritait la mort. Est-ce que tu te rends compte que Jésus a été cloué sur une croix pour tes péchés ? ET SURTOUT, est-ce que tu réalises qu’alors qu’il était à bout de souffle, lacéré de coups de fouet, en sang étant donné qu’il avait des clous enfoncés dans sa chair, Jésus a dit : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23.24). Sérieusement ! Par nos péchés, on a clairement amené Jésus à la mort. Mais lui, Il a directement demandé à Dieu de nous pardonner. C’est beau parce que c’est ça l’amour. C’est ça la grâce, le pardon.

Face à un tel exemple du Fils de Dieu lui-même, qui serais-je pour ne pas pardonner à mon prochain ?

Digiqole ad

Elykia G.

Elykia, 16 ans, est une lycéenne ordinaire qui a une passion pour la couleur bleu et le fait de rire. Entre cours et cours elle chante, écrit et aime aimer les autres - car c'est parce que Dieu nous a tant aimés qu'il a envoyé Jésus pour nous sauver.

Tu devrais aussi aimer...

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *