Comment savoir si je suis vraiment chrétien

Cette question est importante. Comme l’a écrit J. C. Ryle, une des plus grandes erreurs de l’Église c’est de ne jamais avoir assez rassuré les chrétiens de leur salut (et du fait qu’ils ne le perdront jamais) et en même temps de ne pas avoir dit assez honnêtement aux non-chrétiens qu’ils allaient en enfer (même s’ils croient le contraire).

La définition d’un chrétien selon la Bible

Alors comment savoir si tu es chrétien ? Pour faire simple, la Bible dit que si tu reconnais que tu es pécheur, et qu’au lieu de chercher à mériter le pardon de Dieu par tes propres efforts (car c’est impossible) tu crois à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ pour être pardonné, alors Dieu te pardonne gratuitement. Pas besoin de répéter une prière (mais rien de t’empêche de le faire) après un ami ou un prédicateur par exemple. Pas besoin de compléter avec des bonnes actions. Croire suffit.

Mais si la Bible dit que Dieu sauve les hommes de leur condamnation (la mort) gratuitement uniquement sur la base de leur foi, elle ne dit jamais que cette foi est seule. Cette foi produit des « fruits » comme un bon arbre et finit, tôt ou tard et tout naturellement, par donner de bons fruits. C’est avec ces fruits, ces caractéristiques, que l’on peut reconnaître si quelqu’un est chrétien ou non.

Une erreur récente

Une erreur répandue est de croire que pour que quelqu’un soit chrétien, il faut forcément qu’il y ait un « avant » et un « après » conversion, qu’il passe par un changement radical, « visible de ouf » (jamais mentionné dans la Bible). C’est bien sûr le cas de ceux qui viennent d’une famille non-chrétienne. Mais certains, par la grâce de Dieu, ont grandi dans une famille chrétienne, ont toujours sincèrement cru en Christ et portent des bons fruits (ex : Timothée dans la Bible, 2 Timothée 3.15). Si c’est ton cas, n’attends pas le changement incroyable qui n’arrivera jamais et ne doute plus.

Comment nous mesurer avec ça ?

Faut-il s’inquiéter si l’on a pas toutes ces caractéristiques ou si l’on sent des fois qu’on les a moins ? Non. La Bible affirme que le chrétien continue à faire du mal pendant toute sa vie sur terre. C’est donc impossible de tout le temps avoir ces caractéristiques au maximum. Tout chrétien passera forcément par des moments de tristesse, de gros échecs face à la tentation, ou de doute où il ne se sent pas digne de s’approcher de Dieu.

Ce qu’il faudrait, c’est pouvoir affirmer sincèrement et honnêtement que l’on a ces caractéristiques ou qu’on aspire vraiment à les avoir. Il faudrait pouvoir dire que, globalement, on a ces caractéristiques.

Les caractéristiques du chrétien

Sans tarder, les voici. Je remercie Andrew Davis et Herman Witsius (même s’il est mort il y a déjà 300 ans) de qui je me suis inspiré pour la suite.

  1. La foi en Dieu et en Christ (2 Thessaloniciens 2.13)
  2. Une haine du péché et une envie de le fuir (2 Timothée 2.19)
  3. Une envie sincère et durable de grandir dans la sainteté (Ephésiens 1.4, 2.Thessaloniciens. 2.13)
  4. Un amour pour Dieu (Romains 8.28)
  5. Un amour pour les hommes (1 Jean 4.7-20)
  6. Une obéissance aux commandements de Dieu (Ezéchiel 36.27)
  7. Une faim et une soif de la justice (Matthieu 5.6)
  8. Des progrès dans la sainteté – résister face à des tentations (2 Thessaloniciens 1.3)
  9. Persévérer sur le long terme – rester chrétien même dans les moments difficiles (1 Corinthiens 1.8, Philippiens 1.6)
  10. Un désir pour la parole de Dieu (Psaumes 119)
  11. Une vie de prière – l’envie et le plaisir de prier
  12. Une vie chrétienne publique qui n’est pas cachée mais qui est assumée et confessée (Romains 10.9-10)

La sanctification : petit à petit

La croissance dans la sainteté est un processus qui prend du temps. Ça dure pendant toute notre vie ! Au fur et à mesure, tu seras obligé de voir des progrès dans ta vie. Mais souvent, le changement prend du temps. Et Dieu n’agit pas de la même façon chez chaque chrétien. Par exemple, il est rare qu’une personne arrête la pornographie du jour au lendemain. Ça se fait sur un processus, en changeant durablement nos habitudes.

Par contre, si tu n’as absolument aucune de ces caractéristiques, il faut te remettre en question et vraiment croire en Jésus. Et alors tu porteras naturellement ces fruits.

Si tu doutes encore de ton salut et que tu luttes dans ce domaine, sache que ton salut ne dépend pas de ton assurance. Il dépend seulement de l’œuvre de Christ à la croix. Les brebis de Jésus-Christ ne périront jamais.

Deux conseils

Voici mes deux meilleurs conseils pour toi. Le premier, c’est prier notre Seigneur de te donner l’assurance du salut, parce que c’est un cadeau que nous ne méritons pas mais qu’il peut nous donner par amour. Je t’invite aussi à lire en entier 1 Jean. Ça te servira énormément, puisque c’est une lettre que l’apôtre Jean a écrite exprès pour réconforter et consoler des chrétiens qui doutaient de leur salut. Pourquoi ne pas lire aussi Romains 8 en entier ?

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Laurent

Laurent

23 ans, Rébellutionaire et étudiant.

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33 Commentaires

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  • Merci beaucoup pour cet article ! Que Dieu nous apporte des ouvriers pour sa moisson, et qu’il nous renforce pour ce travail !

      Laurent Dv
    • Je vous en prie.

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  • Bonjour
    vous expliquez que l’une des plus grande erreur de l’Eglise c’est de ne pas avoir assez rassurer les chrétiens de leurs salut et du fait qu’ils ne peuvent pas le perdre. Je ne suis pas d’accord! on peu malheureusement perdre le salut! Si nous décidons de nous détourner du Seigneur pour X raisons il devient très difficile de revenir à Lui.Je me suis séparer de Jésus pendant 16 ans et pendant toutes ces années le Seigneur m’avait fait comprendre par sa parole,en pensée,que je me perdait et que je risquais l’enfer si je mourrais.Pourtant je suis née de nouveau,baptisée dans le St Esprit.Voici des références bibliques qui explique mieux que moi : 1 Jean 2/28, 2 Pierre 2/19-22, Hébreux 6/1-8, 1 Jean 1/8-10, Hébreux 10/26-29, Matthieu 25/25.

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  • Les disciples de Jésus étaient-ils chrétien avant la mort et la résurrection du Christ ?

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    • Bien sûr qu’ils étaient tous Chrétiens.
      Sois béni !!

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    • Ta question est embarrassante, pertinente car si je suis chrétien à partir du moment j’ai reçu le Saint Esprit au moment de la conversion, alors je peux dire que je suis chrétien. Et donc la réponse est non à ta question.
      Mais si le chrétien est un disciple de Jésus qui se charge chaque jour de Sa croix alors la réponse à ta question est donc OUI , même si c’est à Antioche qu’ils ont été pour la première fois appelé chrétien.
      Quelques questions
      le christianisme est elle une religion ou une marche à suivre jour apres jour en prenant modele sur la personne de Jésus Christ le Seigneur?
      Le christianisme a t il commencé à la pentecôte ou au moment de l’incarnation de Jésus?
      Peut on être chrétien sans être disciple de Jésus?
      Peut on être disciple de Jésus sans être chrétien?
      Sois encouragé!

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      • Cela dépend, tu écris car si je suis chrétien à partir du moment j’ai reçu le Saint Esprit au moment de la conversion, alors je peux dire que je suis chrétien. Qu’est-ce que tu entends par j’ai reçu le Saint-Esprit ? Comment as-tu su que tu avais reçu le S.E. ? C’est la question importante. plusieurs croient qu’ils ont reçu le S.E. parce qu’il parlent en langue…mais ça ne signifie pas qu’ils l’aient reçu n’est-ce pas ?

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    • À mon humble avis je crois fermement que oui. Car à la question posée par le Seigneur aux disciples – « qui dit on que Je suis » – après que la <> ait arrêté de le suivre lorsqu’Il leur a dit que:  » celui qui ne mange Ma Chair et ne boit Mon Sang ne sera sauvé […]  » ; Pierre ayant eu la révélation via le Saint Esprit de la Divinité du Seigneur, a courageusement pris la parole et s’est exprimé pour tous les apôtres en disant :  » Seigneur, Tu as les paroles de la Vie Eternelle, à qui irions nous ? Et nous avons vu et nous avons connu que Tu es l’Élu, le Fils de Dieu « . Au vue de tout celà, je crois que nous pouvons déduire qu’ils étaient chrétiens, car on devient chrétien – je crois – ,lorsqu’on se soumet au Christ de tout son coeur ( je souligne bien cette clause) et par voie de conséquence on se soumet à Sa Parole, bref notre Seigneur et Sauveur. Soyez bénis.

      J’attends vos réactions chers frères et soeurs

    • Laurent Dv
    • ça dépend

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  • Soyez bénis ! Si quelqu’un après avoir crû en Jésus, retournais à ses vomissures, il ne serait plus Sauvé ( 2 Pierre 2:20-22). Or vous avez dit qu’on ne peut pas perdre son salut.
    Il est nécessaire que la personne qui croit en Christ se fasse conduire dans une prière de repentance (Romains 10:9-10). Or vous dites qu’on n’a pas besoin de prier.
    J’attends votre réponse !

      Laurent Dv
    • Bonsoir, merci pour votre bénédiction. 2 Pierre 2.20-22 ne dit pas que ces personnes ont (vraiment) cru en Jésus., qu’elles étaient sauvées. Ces versets disent que ces faux prophètes ont rejeté le salut de Dieu, la vérité (le vrai chemin) après l’avoir connu. Pierre prend justement l’exemple de Balaam. Il a connu le vrai chemin, a même prophétisé la bénédiction de l’Eternel sur Israël, mais a quand même rejeté la vérité. Donc ces versets ne me gênent pas.

      Romains 10.9-10 ne parlent pas de prière mais d’une confession de sa foi. En résumé, ce passage, plutôt que dire qu’il faut prononcer des mots pour être sauvé de manière automatique et magique (« Jésus-Christ est Seigneur »), indique que chaque chrétien ne doit pas cacher sa foi mais l’assumer et déclarer à tous ce en quoi il croit (la vérité fondamentale que « Jésus-Christ est Seigneur » et toutes les vérités qui en découlent). En agissant ainsi, le chrétien prouve qu’il a la vraie foi, la foi qui sauve. En réalité c’est cette foi en Dieu qui le sauve, pas les mots qu’il prononce. Les mots ne font que manifester cette foi qu’il a. Donc ce verset ne me gêne pas non plus.

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  • Merci pour ce partage – je soulignerais quand même l’importance de confesser ce que nous croyons car Romains 10:9-10 declare « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture ». Soyez béni.

      Laurent Dv
    • Oui comme j’ai répondu au commentaire ci-dessus, je reconnais l’importance de la confession. Seulement je n’en fait pas un critère en lui-même pour le salut. Mais c’est une bonne idée de l’inclure dans la liste des preuves qu’on est sauvé que j’ai proposé. Merci !

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  • Bonjour Laurent,

    merci pour cette réflexion.
    Néanmoins, cette affirmation me gène un peu : « Une erreur répandue est de croire que pour que quelqu’un soit chrétien, il faut forcément qu’il y ait un « avant » et un « après » conversion, qu’il passe par un changement radical (jamais mentionné dans la Bible – Ha ?). C’est bien sûr le cas de ceux qui viennent d’une famille non-chrétienne. Mais certains, par la grâce de Dieu, ont grandi dans une famille chrétienne, ont toujours sincèrement cru en Christ et portent des bons fruits (ex : Timothée dans la Bible, 2 Timothée 3.15). Si c’est ton cas, n’attends pas le changement incroyable qui n’arrivera jamais et ne doute plus. »

    Effectivement, chaque vie est différente et il ne convient pas de se comparer avec d’autres qui ont pu avoir une vie plus bouleversée que d’autres avant leur conversion.
    Néanmoins, il y a forcément, pour chacun, quelque soit notre arrière plan, « un avant » et « un après » : le Seigneur Jésus déclare d’ailleurs à un homme de très bonne réputation, sans doute déjà âgé (Nicodème), qu’il lui faut(je souligne) « naître de nouveau » (cf Jean 3v3, 5). Cet exemple édifiant nous révèle que notre vie peut basculer et changer à tout moment, et la « nouvelle naissance », qui est un….changement radical(désolé, c’est biblique : être marqué par l’Esprit de Dieu qui fait de nous des enfants du Père céleste, mourir avec Christ et ressusciter avec lui pour une vie nouvelle, devenir « une nouvelle création » en Christ…C’est « radical », comme changement, non ?), peut intervenir à tout âge. Pour ma part, bien que né dans une famille chrétienne, Jésus m’a trouvé lorsque j’avais 16 ans.
    Ensuite, un témoignage de ce changement radical, après avoir rencontré Jésus, est la démarche logique dès que l’on a fait le pas de la foi : c’est le sens du baptême, qui permet à l’adulte qui se fait baptiser de marquer son changement de vie radical, comme sa volonté d’affirmer sa foi.

    Ceci dit sans jugement (c’est un constat), le drame de certains jeunes, nés dans une famille chrétienne, est d’estimer qu’ils n’ont pas besoin de passer cette étape, confondant sans doute le fait d’avoir été élevé dans la foi avec leur responsabilité personnelle de prendre position pour Christ.

    Fraternellement,
    Pep’s

      Avatar
    • Merci pour cette contribution pepscafe.

    • Laurent Dv
    • De rien.

      Je suis d’accord avec toi au fond, comme tu le dis, le salut est si radical (dans ton sens), conséquent qu’il est la nouvelle création (aussi, si ce n’est plus grande que la création). Quand je disais radical, c’était pour parler d’une transformation visible à outrance, « spectaculaire », « super remarquée et visible ».

      Mais je pense qu’au fond tu m’as compris. Ce que je crois, c’est que toutes les nouvelles naissances ne sont pas aussi visibles et « spectaculaires » les unes que les autres. Au fond oui car toutes sont une oeuvre que seule Seigneur pouvait effectuer. Mais sur la forme, je dirai que non, le changement est plus visible chez un ancien dealer de drogues que chez un enfant qui a grandi dans la piété chrétienne.

      Je crois que chez des chrétiens, il est tellement moins visible qu’ils n’ont pas de date (ou de période) de nouvelle naissance en tête, parce qu’ils ont toujours cru en Christ et vécu selon sa loi. Et je crois qu’ils ont raison, on ne devrait pas absolument leur faire chercher ou les faire passer par une date de transformation spectaculaire (la prière de repentance pour accepter Jésus dans son cœur ou le changement d’un dealer de drogues) pour dire qu’ils sont chrétiens. Encore une fois, je crois que la Bible n’enseigne pas cela.

      Pour l’histoire de la responsabilité, je n’aurai jamais pu répondre mieux que mon ami Maxime :
      « Quand on y réfléchit, cela n’a aucun sens. En effet, il est totalement illusoire de penser qu’un adolescent ou même un adulte est désormais un être autonome et sans influence. Les influences changent et prennent différentes formes mais certains adultes sont plus sous pression et influence d’une autre personne qu’un enfant. Ce n’est pas l’absence d’influence qui rend le baptême valide. Une telle absence n’existe pas. Mieux encore, je pense que Dieu a lui-même créé cette influence au sein de la famille. Il est bon que les parents influencent leurs enfants et louons Dieu si cela les pousse à professer la foi plutôt que de leur faire comprendre que c’est pas tout-à-fait crédible tant qu’ils n’ont pas atteint une certaine limite d’âge totalement arbitraire où ils seraient potentiellement autonomes. » (https://parlafoiblog.wordpress.com/2018/03/12/et-si-les-baptistes-et-pedobaptistes-pouvaient-se-reconcilier/)

      Ainsi, si la foi et les fruits de l’Esprit de ces « certains jeunes » sont authentiques, je ne vois pas la nécessité de « faire un pas de foi » pour être sauvé, qu’ils font déjà depuis longtemps. Je ne peux pas être d’accord avec toi pour le baptême car je crois qu’il auraient dus être baptisés à leur naissance (c’est un autre débat, bien qu’étroitement lié). Après je ne connais pas trop cette pratique, rien ne les empêche de confesser leur foi dans une confirmation.

        Avatar
      • Bonjour Laurent,

        Je te remercie pour ta réponse. Effectivement, je t’avais bien compris, puisque j’ai écrit plus haut que « chaque vie est différente et il ne convient pas de se comparer avec d’autres qui ont pu avoir une vie plus bouleversée que d’autres avant leur conversion ».
        Dans tous les cas, il importe de ne pas stéréotyper la façon dont devrait se réaliser/manifester la conversion en Jésus-Christ, qu’il s’agisse d’un enfant de chrétien ou d’une personne qui n’a eu aucun arrière-plan chrétien ou religieux, sur la base de notre vécu et de notre propre référentiel. Alors, oui, les expériences de conversions sont différentes. Ce changement radical peut être spectaculaire (pour un enfant de chrétien ou non) comme il peut être peu visible(idem). Il peut se produire à un instant précis ou être le résultat d’un parcours plus long, quelle que soit la personne, sa situation, son arrière-plan ou l’étape de sa vie. À tout moment, nous pouvons être rejoint, trouvé et transformé par Jésus-Christ.

        Je ne sais pas si l’on est juste de dire que des enfants de chrétiens auraient « toujours cru en Christ et vécu selon sa loi ». Mais ce qui me paraît fondamental est, à un moment de notre vie, de confesser clairement que « Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de Dieu, le Père » (cf, par ex, Philippiens 2v11).
        Tu le dis toi-même très bien plus haut : « chaque chrétien ne doit pas cacher sa foi mais l’assumer et déclarer à tous ce en quoi il croit (la vérité fondamentale que « Jésus-Christ est Seigneur » et toutes les vérités qui en découlent). En agissant ainsi, le chrétien prouve qu’il a la vraie foi, la foi qui sauve. En réalité c’est cette foi en Dieu qui le sauve, pas les mots qu’il prononce. Les mots ne font que manifester cette foi qu’il a. »
        Absolument.
        Dit autrement, au-delà des étapes/parcours de conversions différentes, nous savons que nous sommes chrétiens, quand nous témoignons, affirmons (par notre vie) et confessons (avec des mots) clairement qu’il y a eu et qu’il y a désormais un changement radical dans ce qui fait autorité dans notre vie. Et le chrétien affirme que c’est Jésus le Seigneur qui a cette autorité dans sa vie. C’est pourquoi l’on peut dire qu’il y a bien « un avant (Jésus Seigneur) et un après (Jésus Seigneur) ». A noter que prier à haute voix nous permet de manifester ouvertement notre confiance en la puissance de Dieu, qui seul nous sauve et nous transforme, plutôt que dans les hommes et/ou une forme de rituel « magique ».

        L’enjeu de toute notre vie chrétienne est de vivre ensuite au quotidien cette Seigneurie de Jésus dans nos vies, qui nous engage totalement dans un processus de transformation, en veillant à ce qu’il n’y ait plus de « zones réservées/privées », c’est-à-dire des domaines de vie qui ne concerneraient pas Jésus. Tout dans notre vie le concerne. Comme l’affirme Jésus à Nicodème, qui n’est pas un païen mais une autorité religieuse et un homme d’excellente réputation : « il vous faut naître de nouveau ».
        Nous parlons d’engagement et donc de responsabilité. A ce sujet, je n’irai pas jusqu’à dire que « cela n’a aucun sens » et qu’il soit « totalement illusoire de penser qu’un adolescent ou même un adulte est désormais un être autonome et sans influence »(réponse me paraissant empreinte de « relativisme »). Plus simplement, je dirai que dès que nous sommes conscients de notre démarche, et que nous comprenons bien ce que nous faisons, nous sommes « adultes », en mesure d’agir selon une décision purement et simplement mûrie, et non selon la décision d’un aîné ou de nos parents, ou selon une sorte de rituel.
        D’où cet autre enjeu spirituel : vivre, non plus en « bébé » ou en « enfant », mais en « chrétien adulte », manifestant un christianisme non « identitaire » mais « d’adhésion », affranchi de la foi/désirs de ses parents.

        Ceci dit, il convient de dépasser un débat de type binaire « pour ou contre le baptême d’enfant » pour considérer une troisième voie, qui est celle de la présentation d’enfant à la communauté/assemblée. Elle a l’avantage d’être très biblique, de mieux répondre aux attentes de parents qui ne concevraient pas (à juste titre) que l’on « ne fasse rien » à la naissance de leur enfant et de mieux valoriser le sens de cette étape fondamentale du croyant qui est le baptême, signe visible (« pédagogique » ?) de cette « grâce invisible » et signe d’une entrée dans l’alliance de Dieu. Bref, je verrai bien un parcours possible, pour un enfant de chrétiens, pour éviter l’écueil possible d’une génération de baptisés non croyants : présentation d’enfant(une forme d’accueil de la communauté), accompagnement et enseignement durant l’enfance et l’adolescence, appel à choisir librement et de façon consciente le baptême, engagement de disciple à suivre Jésus-Christ comme Seigneur.

        Mais ceci est effectivement une autre question, quoique liée, et qui mériterait un autre sujet, une discussion plus approfondie.

        Merci de m’avoir lu.
        Bien fraternellement et à bientôt !
        Pep’s

          Laurent Dv
        • Pour ta réponse, je ne vois pas où est le relativisme. Toutes les influences n’ont pas la même valeur devant Dieu.

          « pour éviter l’écueil possible d’une génération de baptisés non croyants » : Ca part du présupposé baptiste que je n’ai pas (et tu as le droit d’en avoir), que le baptême par définition ne doit être donné qu’aux enfants des croyants lorsqu’on est sûr qu’ils sont régénérés (profession de foi). La vue réformée affirme que le baptême (comme tous les autres signes des alliances, les sacrements comme l’arbre de vie, l’arc en ciel, la pâque et les sacrifices, la circoncision …) est un signe de la promesse de Dieu envers ceux qui s’engagent en alliance avec lui, d’être leur Dieu et le Dieu de leur postérité. Ainsi le baptême a justement un sens (de promesse) même lorsque les enfants sont baptisés sans avoir été régénérés (ou parle plus souvent de nourrissons).

          Pour ta proposition d’une tierce solution, bah je pense que ça reste dans le débat binaire, il n’y a que deux choix, soit on baptise les enfants, soit on ne les baptise pas. Et pour moi la valeur et la place de l’enfant dans l’Eglise va toujours de pair avec la question du baptême. Ta proposition semble plutôt être celui des Eglises qui reconnaissent (sans qu’ils soient pédobaptistes pour autant) l’importance des enfants des Eglises et la responsabilité des parents et de la communauté de les élever dans la foi (pour moi toute église baptiste devrait le faire). Par exemple dans mon Eglise (baptiste) à Saint-Maur il y a bien une prière pour l’enfant et un engagement des parents à l’instruire selon le Seigneur.

            Avatar
          • Bonjour Laurent,

            Je te remercie de m’avoir lu. Mon soucis reste que l’esprit (au-delà des mots) de ce que j’essaie d’expliquer et de partager soit compris.

            Sinon, certes « ….que le baptême par définition ne doit être donné qu’aux enfants des croyants lorsqu’on est sûr qu’ils sont régénérés (profession de foi) ». Mais pas que. Plus largement, le baptême ne doit être donné qu’aux croyants « qui sont sûrs » d’appartenir à Jésus mais pas forcément encore « mûrs » dans la foi. La maturité vient ensuite. D’où « ma proposition » suivante, comme tu dis, laquelle met l’accent sur l’accompagnement des croyants, futurs baptisés, jeunes ou moins jeunes, par la communauté.

            Enfin, pour faire le lien avec ce que je disais plus haut sur ce qui fait autorité dans la vie d’un croyant et sur l’enjeu, pour ce dernier, de vivre, non plus en « bébé » ou en « enfant », mais en « chrétien adulte », manifestant un christianisme non « identitaire » mais « d’adhésion », affranchi de la foi/désirs de ses parents, l’enjeu de cette démarche d’accompagnement vise à permettre aux croyants baptisés de (re)découvrir ou retrouver leur autorité en Christ. Selon Galates 3v27 : « vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ».

            Bien fraternellement et à bientôt,
            Pep’s

  • Avatar
  • Avec joie. Merci à toi, Pat1054.

    PS : Je rajouterai, en préalable de ce changement radical décrit plus haut, la conviction de péché et la repentance.

    Fraternellement,
    Pep’s

  • Avatar
  • Bonjour chers frères et sœurs dans le Seigneur,
    Je tiens tout d’abord à remercier profondément le frère Laurent Dv pour sa contribution à l’oeuvre de Dieu, sois béni! Les sujets qui alimentent nos échanges m’ont beaucoup préoccupé pendant de longues années et voici les résultats auxquels j’ai abouti après avoir consulté les Écritures et discuté avec des frères dans la foi. Tout d’abord, je pense humblement que nous sommes sauvés par grâce, au moyen de la foi en Jésus-Christ (Éphésiens 2: 8), ainsi tenter d’ajouter nos propres œuvres comme participation à notre salut reviendrait dans une certaine mesure à dire que le sacrifice de Christ est imparfait et incomplet pour nous sauver, ce qui ma foi est contraire à l’enseignement de la Bible. Ensuite, il est vraiment difficile de savoir si le chrétien peut perdre le salut ou pas, car c’est un sujet comme nous pouvons le constater, assez controversé. Cependant, pour avoir les idées un peu plus claires, je propose à chacun de faire une distinction entre un païen, un apostat, un chrétien charnel et un chrétien spirituel; mais également de mener une vie de sanctification et de demander la compréhension au Seigneur dans nos prières. Les références ci-dessous pourraient probablement vous servir: Jude, 1 Corinthiens 3:1-5, Romains 8: 9, Romains 8: 14.
    Fraternellement,
    Shalom!

      Laurent Dv
    • Bonsoir merci pour ton encouragement et ton esprit pacifique.
      Je ne suis pas d’accord avec toi sur ce point « Ensuite, il est vraiment difficile de savoir si le chrétien peut perdre le salut ou pas ». Je pense que la Bible est suffisamment claire pour que l’on sache sans ambiguïté que le salut ne se perd pas. Pour la distinction, je ne suis pas sûr de la comprendre et je n’ai pas creusé le sujet du chrétien charnel et du chrétien spirituel.

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  • Merci, Armel, pour ton intervention. Ta distinction est tout à fait pertinente.
    Sinon, pour ajouter à la réflexion, nous avons effectivement cette certitude que tu soulignes : « c’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu » (Ephésiens 2v8). Le salut est donc l’œuvre de Dieu seul. Si donc c’est Dieu qui nous sauve, qui pourrait renverser ou détruire ce que Dieu fait ? Qui est plus puissant que Dieu pour détruire Son œuvre ?
    En fin de compte, on ne peut pas « perdre son salut », sinon en choisissant de le refuser et de le renier.

    Notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ a dit : « J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture soit accomplie. » (Jean 17v12). Toi, lecteur, qui es-tu ? Fais-tu partie de ceux qui appartiennent à Jésus et que Jésus garde ?

    Fraternellement,
    Pep’s

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  • Bonjour Pep’s et merci pour ta contribution, sois béni mon frère!

  • Avatar
  • Merci Armel. Sois également bénie.

    Fraternellement,
    Pep’s

  • Avatar
  • Slt Laurant,
    J’ai bien aimé ton article. Plus encore, je rend grâce à Dieu pour ta sainte foi. Cependant, une pensée traverse mon esprit et mon âme me presse à l’exprimer.

    – Peut-on perdre le salut?
    Perdre? Je pense que s’il faut voir la chose autrement, en pensant à l’Autorité, à la Toute Puissant de Dieu et à sa Souveraineté,  » perdre » ne serait pas le mot convenable.

    Nous sommes les brebis et Christ le Berger. Christ n’est pas un Berger qui « perd » ses brebis ou qui les laisse se « perdrent ». Il est le Bon Berger!

    – Perdre son salut? Non, je ne le pense pas ainsi. Car, le salut est une promesse garantie que Dieu a fait au chrétien. Dieu a dit qu’Il nous sauvera et Il le fera. Il nous a donné un exemple en sauvant un malfaiteur lorsqu’Il(Jésus) était encore sur la croix. Je ne pense pas que le brigand crucifié, à qui le Seigneur a dit « …Je te le dis en vérité, aujourd`hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc:23:43), aie fait une oeuvre (en matière d’effort) pour mériter le salut si ce n’est le fait qu’il a exprimé explicitement son désir ou son besoin d’être sauvé.

    LE SALUT EST UN DON PROMIS À CEUX QUI CROIENT AU SEIGNEUR JÉSUS.
    * le salut est un don gratuit
    *promis donc garanti
    *à ceux qui croient: nous y voilà.

    – Selon moi, on ne perd pas le salut. Mais on abandonne la foi qui nous relie à la promesse de Dieu, et Quiconque abandonne la foi peut se perdre: Hébreux:10:39 « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme ». Si Dieu ne le ramène pas, il ira en enfer (désolé pour le mot). S’il peut donc être ramené par Dieu, alors il ne s’agit pas d’une perte de salut, en moins que sa conversion a été une mis en scène n’étant pas sincère. Et si Dieu le ramène, lui donnera-t-il un nouveau salut parce qu’il a perdu l’ancien?
    En priorité, sachons que le salut dépend de Dieu seul. Il sauve qui il veut; même si les Hommes pensent que la personne est perdue.

    – Témoignage:
    Un Mr. a connu Jésus dans sa jeunesse. Mais après quelques années de marche avec Dieu, il abandonna le Seigneur pour le monde. Il s’etait même réclamé ne plus être chrétien ou croyant. Mais lorsqu’il était sur le point de moirrir, le Seigneur Jésus (Béni soit son Grand Nom) ordonna à l’un de ses serviteurs d’aller prier pour lui…
    Ce n’est donc pas parce qu’un frère ou une soeur à quitter l’église qu’il a perdu son salut. Ce n’est non plus parce qu’il ou elle est devenu « franc-maçon ou membre d’une secte satanique qu’il ou elle a perdu son salut. Il ou elle a certes abandonné la foi, ce qui vas lui coûter très cher, mais pas au point de perdre son âme; Dieu est Souverain, c’est lui qui sauve.

    Quel enfant de Dieu (pour faire la nuance avec « chrétien ) souhaiterait se perdre?

    Témoignage: un Mr. dit à un renommé évangéliste qu’il voyait Jésus dans ses yeux. L’évangéliste, après avoir pris connaissance de la chose avec le Saint-Esprit, exposa au Mr. son désir de prier pour lui. L’homme exprima nettement sa décision de laisser tomber la foi à cause de ses multiples échecs.

    L’abandon de la foi n’est pas toujours synonyme de l’adhésion à l' »anti-christianisme ».

    Dieu est toujours Sauverain et prêt à sauver!
    – La foi, c’est une affaire de coeur et l’être humain ne sait vraiment pas se qui se passe dans le coeur de l’homme. Dieu seul a le pouvoir de sauver tout ceux qui veulent être sauvé.
    Le Seigneur a dit dans Ésaïe:57:17-19 : « A cause de son avidité coupable, je me suis irrité et je l`ai frappé, Je me suis caché dans mon indignation; Et le rebelle a suivi le chemin de son coeur. J`ai vu ses voies, Et je le guérirai; Je lui servirai de guide, Et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui.
    Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près! dit l`Éternel. Je les guérirai ».

    Il est difficile de savoir si quelqu’un a abandonné le foi ou pas. Nous-mêmes nous ne sommes pas en mesure de savoir si nous avons adonné la foi ou pas. Nous nous irritons, nous nous rebellons, nous disons que ça ne vaut plus la peine de continuer de suivre un Dieu qui semble toujours être loin de nous. Pour certains, c’est lauto-déception dû au sentiment constant d’incapacité à vivre dans la sanctification. Pour d’autres, ce sont les difficultés de la vie qui font qu’ils se retirent. Dans mon coeur, j’espère toujours en l’Éternel, et mon esprit crie au dedant de moi, « ô Dieu, jusqu’à quand? ». Mais Dieu dit qu’il nous ressemblera partout où l’épervier nous aura dispersé. Le péché exerce son pouvoir pour nous faire souffrir sur la terre, mais il n’est plus capable de priver de la gloire de Dieu.

    LA TROMPETTE ATTENDRA-T-ELLE QUE TU SOIS DE RETOUR? ATTENTION À L’ENLÈVEMENT! LA GRANDE TRIBULATION N’EST PAS CADRE IDÉAL POUR BÉNÉFICIER DU SALUT.

    Conclusion: Que l’Esprit de Dieu nous enseigne. Amen!

    Voilà mon opinion sur la question « peut-on perdre le salut? « . Merci à vous.

      Laurent Dv
    • Bonjour je suis d’accord, merci d’avoir écrit votre avis.

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  • Mon frère ou ma soeur peut m’importe j’ai lu ton article je l’ai trouvé très décourageant pour être un chretien il n’y a pas de règle de ceci ou cela un vrai chretien c’est celui qui accepte Dieu qui décide de choisir Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur, on est pas chretien pour X ou X raison parce que l’on a ci ou ca sache une chose on est imparfait donc tous ceux que tu viens de citer on la soit vécu ou on le vit maintenant. Moi je vous dis un bon chretien c’est celui qui aime Dieu de tous son cœur de toute son âme de toute sa force et de toute sa pensée alors l’a on reconnaît un bon chretien celui qui parle de Dieu avec confiance avec espoir oui voila un bon chretien! Le salut ne vient pas à celui qui a ses qualités le salut vient au moment et au temps venu à toi de l’accepter c’est un don gratuit! Il n’y a pas de bon ou mauvais chretiens je pars du principe que ca va dépendre du degré de foi de la personne et de la totale confiance qu’il a en Seigneur ! Voilà je voulais juste échanger ca avec toi! Sois bénie que le Seigneur t’aide accomplir de bonne chose !

      Laurent Dv
    • Bonjour merci pour ton commentaire. Est-que tu as lu cet article ?

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  • Bonjour c’est curieux mais je lis nulle part le sujet de la nouvelle naissance?????c’est pourtant à ca que l’ont reconnaît un chrétien AUTHENTIQUE,non??? Ce n’est pas ceux qui disent seigneur seigneur qui iront au royaume des cieux. Et pour ce qui est du salut excusez moi mais il n »est du tout acquis….l »apôtre Paul dit dans la parole Dieu « que le salut s »acquiert avec crainte et tremblements »
    Le salut c’est Jésus et ont l »aura lorsque nous serons au ciel pour l »instant nous sommes sauver par grâce et merci seigneur pour ça.
    Je n’est pas lu non plus de repentance????c’est pourtant très important non???
    Que Dieu vous bénisse et qu' »Il vous éclaire.
    Philippe

      Laurent Dv
    • Bonjour Philippe,

      Bien sûr je suis d’accord un chrétien c’est quelqu’un qui est né de nouveau mais la nouvelle naissance n’est qu’une manière de décrire notre salut, un aspect du salut, il y a plus de 20 manières le salut, vous vous doutez bien que je n’ai pas la place dans un article (surtout pour les jeunes qui ne lisent pas beaucoup) de présenter ces 20 aspects du salut, en plus ce n’est pas le but de cet article.

      Pour la repentance je n’ai pas utilisé ce mot mais j’ai dit la même chose dans la partie « Les caractéristiques du chrétien » : Une haine du péché et une envie de le fuir (2 Timothée 2.19).

      Pour ce que vous dites sur le salut vous confondez les deux aspects temporels de notre salut, « le déjà et le pas encore », le chrétien qui croit en Dieu est déjà sauvé (Romains 8.1 : déjà plus condamné, 1 Corinthiens 6.11 : déjà sanctifiés, justifiés, lavés) en espérance et en partie, il sera sauvé complètement lors du retour de Jésus en devenant incapable de pécher et en vivant dans le nouvel univers avec corps immortel.

      De plus le verset que vous citez dans Philippiens ne dit pas « Acquérez votre salut avec crainte et tremblement » mais « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement », le salut est déjà acquis par la foi mais il ne nous laisse pas flemmard et improductif mais nous invite joyeusement à vivre une vie d’obéissance à Dieu.

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