Pourquoi partager l’Évangile c’est plus que simplement dire « Dieu est amour »

On aime savoir que Dieu nous aime. Et lorsqu’on parle à ceux qui nous entourent, on aime leur faire savoir que Dieu est amour. C’est souvent ce par quoi on commence lorsqu’on présente l’Évangile. Et parfois ce sont les seuls mots que l’on dit, lorsqu’on a que quelques instants pour parler. Mais est-ce juste ?

Dieu est amour (1 Jean 4.8), c’est vrai, et c’est merveilleux. Son amour est extraordinaire : il nous confond et nous dépasse. Seulement, je crois qu’on ne peut pas (et qu’on ne doit pas) limiter le partage de l’Évangile à ces simples mots : « Dieu est amour. » En fait, je pense qu’on ne devrait même pas commencer par ça.

Sans certaines réalités, l’amour de Dieu perd toute sa valeur

Le problème est que l’amour de Dieu n’a aucune valeur pour quelqu’un qui n’est pas conscient à quel point il ne mérite pas cet amour. Il n’a aucune valeur pour quelqu’un qui n’est pas conscient de la gravité de son péché, de sa rébellion contre Dieu, de son besoin crucial d’un Sauveur.

En revanche, si quelqu’un est conscient de combien il est coupable devant Dieu, parce qu’il l’a offensé ; si quelqu’un est conscient qu’il mérite un jugement juste et éternel de la part de Dieu ; si quelqu’un est conscient qu’il n’a aucun espoir de se sauver lui-même, et qu’il est perdu pour l’éternité… Alors là, lui dire que Dieu est amour, et que cet amour l’a amené à donner son Fils, Jésus, pour nous offrir le pardon des péchés et la vie éternelle – ça n’aura rien à voir !

C’est pour cela que, quand on partage l’Évangile, on ne peut pas se contenter de dire seulement : « Dieu est amour. » On doit aussi parler du péché, de notre rébellion envers Dieu. Il faut aussi dire combien Dieu est saint, juste, et en colère contre le mal. Toutes ces choses font partie de l’Évangile. Ces choses font partie de la bonne nouvelle. Et au final, ces réalités donnent à l’amour de Dieu toute sa valeur. Dieu aime des gens qui ne le méritent pas. Dieu aime des coupables. Et il leur offre en Jésus un moyen de salut gratuit. Wow, quelle grâce !

Partager l’Évangile c’est annoncer aussi la mauvaise nouvelle (le problème avant la solution)

Oui, l’Évangile est une « bonne nouvelle ». C’est même la plus belle nouvelle que ce monde ait jamais connue ! Mais pour que cette nouvelle soit « bonne », il faut reconnaître certaines vérités qui ne sont pas agréables à accepter. C’est pour ça qu’on ne peut pas se contenter de seulement dire « Dieu est amour. » Avant ça, il me semble qu’il y a des choses à annoncer, des choses à dire, qui sont toutes aussi essentielles.

Je me souviendrai toujours de cette illustration donnée par Paul Washer, un prédicateur américain. Il faisait remarquer qu’on ne voit pas les étoiles la journée dans le ciel. Pourtant, elles sont bien là ! Mais comme il fait jour, on ne les voit pas. Le ciel est bleu. En revanche, quand il fait nuit noire, les étoiles brillent dans toute leur splendeur. Ce n’est que sur un fond sombre que les étoiles brillent. Et c’est pareil avec la croix.

Ce n’est que sur le fond sombre et ténébreux de notre péché, de notre corruption, de notre incapacité à nous sauver nous-même, que la croix de Jésus-Christ brille dans toute sa splendeur. Ce n’est qu’avec la réalité de la mauvaise nouvelle que l’Évangile devient réellement une bonne nouvelle. Ce n’est qu’avec la réalité de la sainteté et de la justice de Dieu que son amour prend toute sa valeur. Quand on parle de l’Évangile, on doit aussi annoncer la mauvaise nouvelle. On doit aussi parler de notre problème. Le problème avant la solution.

Présentons l’amour de Dieu dans toute sa splendeur !

Donc pour donner à l’Évangile toute sa splendeur, nous devons aussi parler de ce qui n’est pas agréable. Nous devons aussi parler du péché, de la sainteté de Dieu, de la condamnation que nous méritons, de la colère de Dieu. Même si ce n’est pas agréable ni facile à dire, ces choses sont essentielles. Parce que c’est dans ce cadre que l’amour de Dieu devient grandiose et magnifique.

Cette volonté qu’on a d’annoncer que Dieu est amour, c’est une bonne chose. Je ne veux pas pointer du doigt nos motivations ! On veut profondément faire connaître aux gens qui nous entourent l’amour merveilleux qui nous a transformé, et c’est vraiment génial. Mais je me permet de nous encourager, pour donner à l’amour de Dieu toute sa valeur, à réfléchir à la manière dont on le présente.

Que cet article soit un encouragement pour nous à être émerveillés devant l’Évangile – Dieu nous sauve alors qu’on le mérite vraiment pas – et à faire connaître cet Évangile autour de nous à tous ceux qui nous entourent !

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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3 Commentaires

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  • Très juste, merci pour cet article!

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  • Merci a chacun sa pierre dans l’édifice

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  • N est pas medievale de croire que tout est peceh et que pour recevoir l amour de dieu nous devons ademettre notre fragilite et culpabilite a ses commandments..humm dans ce monde qu ont dit etre creer par lui il y plus de percetion commune de ce qu est une peche tout change selon les identite les cultures et ls modes,,alors comnet faire,,immagine que les mariage de gens du meme sex sont maintmenant reconnu par l eglis et que meme et surtout en afrique la plygamie est comune chex les catholique tout comme chez les musulman alors pourquoi toute ces regles conditionetc,,un amour un vrai n est pas conditionnel il est pure,,c est comme celuid unemere pour son enfant..meme les prire criminel on eut une mere qui les aimais et cajollais..donc il faut repenser nos interpretation de ces crits pour leur donne une valeur essentiellment actuel dans une monde actuel.merci je prie pour vous

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