Ce moment juste après…

Un jour, j’ai décidé de tout changer.

Armée d’un crayon quatre couleurs, j’ai noté sur une feuille toutes mes nouvelles idées. J’étais motivée, prête à courir un marathon. Par quoi commencer ? Les idées s’accumulent, des plus folles à celles qui auraient déjà du être faites, en passant par celles auxquelles on ne croit pas, mais qu’internet nous recommande vivement.

Vous êtes prêts ? On va commencer par ranger les placards. Ensuite, on ira acheter des chaussures de sport pour aller directement courir une heure. Et pourquoi pas un nouveau livre de recette pour se motiver à commencer les régimes 100% lait de chèvre et ananas ? Fini les séries, la soirée sera désormais consacrée à une relecture des cours vus dans la journée et à un peu de musique classique (il parait que ça aide à dormir).

Au début, c’est à dire au moment où on se motive, on y croit sincèrement. Parfois c’est après une colonie chrétienne ou juste avant une nouvelle année. Parfois c’est après une catastrophe naturelle, un changement familiale, une déception politique… Malheureusement, au fil des jours, l’excitation s’évapore et la routine reprends le dessus. Les mois défilent, les cœurs se calment  et c’est toujours la même chose, les changements attendus n’arrivent pas.

Alors que faire de tous ces moments qui viennent après les grands instants ?

Idée numéro 1 : Les moments clefs sont à garder précieusement

Il n’y a rien de mal à avoir vécu des moments clefs dans sa vie, au contraire, c’est bien souvent ce qui va permettre d’initier un réel changement. Pour cela, il faut apprendre à  entretenir ses inspirations tout en cherchant les moyens concrets d’y parvenir, comme par exemple en dressant une liste d’étapes précises. Les plus grands accomplissements ont toujours débuté par une idée, par un projet, par de la persévérance et du travail. Les arbres ne poussent pas immédiatement. Il faut un graine, de la terre, de l’eau, du soleil, et… de la patience.

Idée numéro 2 : Même si le sentiment n’est plus là, ça ne veut pas dire qu’il faut abandonner

Souvent les premiers instants d’un projet sont euphorisants, grisants. Ensuite, les idées se stabilisent et le sentiment est remplacé par le manque de confiance, la reprise de la routine et tout simplement la bien connue « flemme ».

Mais ce passage ne veut pas dire que le projet initial n’était pas positif. Il faut juste ne pas oublier que nous sommes des êtres à la fois émotionnels et rationnels. Ces deux aspects se mélangent, parfois simultanément, parfois à des moments différents. Ce n’est pas parce qu’on ne ressent plus la motivation initiale que le projet doit être abandonné. Au contraire, c’est quand il passe à un stade rationnel qu’il peut être réalisé avec persévérance : j’agis, parce qu’au début j’ai senti que c’était que qu’il fallait et que maintenant, chaque jour je fais le choix d’agir dans ce sens.

Idée numéro 3 : La prière comme moyen de fortifier ses projets

Un chrétien n’est jamais seul avec ses ambitions et doit prendre le temps de les remettre à Dieu. La prière n’est pas simplement faite pour être vue comme une arme, mais aussi comme une alliée, un outil qui va permettre de faire mûrir les idées, de les polir, les adoucir, les renforcer, les préparer.

Quand une idée germe, pourquoi ne pas se remémorer ces quelques versets ?

Psaumes 123.1 : SEIGNEUR, je lève les yeux vers toi, vers toi qui es assis dans le ciel. Les esclaves ont les yeux fixés sur la main de leur maître, une servante regarde sans cesse la main de sa maîtresse. De même, nous levons les yeux vers le SEIGNEUR notre Dieu, en attendant son secours.

Psaumes 130.5 : J’attends le SEIGNEUR, je l’attends de tout mon cœur, j’ai confiance en sa parole. Mon cœur attend plus sûrement le Seigneur qu’un veilleur n’attend le matin, oui, plus qu’un veilleur n’attend le matin.

Dans ces quelques extraits, le psalmiste transmet son espoir dans la prière, sa patience dans l’espérance. Il nous exhorte à faire confiance à Dieu et à attendre son intervention.  Parfois, c’est un vrai combat. On oublie cette image du Dieu qui dirige toute chose et on voit la vie à notre échelle, avec notre problème, notre incompréhension, notre tentation, notre échec. Pourtant, la Bible, nous présente un Dieu puissant, au dessus de tout, trois fois saint, qui dirige toute chose.

Alors quand je ne comprends pas, quand je suis dans l’incertitude, et bien je veux apprendre à prier davantage et à lui faire encore plus confiance. Et quand la réponse viendra, parce que Dieu dans sa grâce ouvre toujours des portes (souvent inattendues), je le remercierai encore plus. Attention, il faut préciser que Dieu ne réponds pas de manière proportionnelle à notre prière : ce n’est pas parce que je prie 2 heures au lieu d’une que Dieu répondra 2 fois plus. Mais je sais que Dieu ne m’abandonne jamais. Je sais qu’il maîtrise le temps. Je le sais parce que la Bible le dit.

Idée numéro 4 : C’est parti, démarrage de l’action

Cette dernière idée est toute simple, mais souvent oubliée. Dieu est souverain, encourage ou ferme les portes de nos projets certes, mais il nous demande également d’être acteur et responsable de nos vies. Chaque individu dispose d’une infinie marge de manœuvre. On peut penser aux suites et aux probabilités en mathématique, où on cherche le nombre de chance d’obtenir un résultat identique. Malheureusement, on ne pourra jamais faire un sujet de bac avec les vies identiques humaines, car il n’en existe pas. Rien que l’alimentation sur une journée ne peut pas être parfaitement identique entre deux individus. Alors imaginez pour une vie entière avec tous les paramètres… La vie sur terre est faite d’une multitude de petits choix, qu’il appartient à chacun de faire… ou pas.

Si au fond de ton cœur, tu te souviens avoir été motivé par un projet, peu importe sa taille, commence par ne pas laisser la vie le recouvrir et l’endormir.  Fais les bons choix, prie, et prépare-toi à changer ton quotidien avec persévérance !

Alors, qu’est ce que tu vas changer ?

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Eva

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