Quelques citations sur l’Épître aux Romains

Personnellement, l’Épître de Paul aux Romains est mon livre préféré de la Bible. C’était et c’est aussi le cas pour de nombreux théologiens et pasteurs. C’est un livre qui a transformé plus d’une vie radicalement. C’est aussi un des livres de la Bible les plus étudiés et commentés. Je laisse donc la parole aux chrétiens pour décrire et souligner la beauté de ce livre que Dieu dans sa grâce nous a donné dans nos Bibles !

« Cette épître est le livre capital du Nouveau Testament, l’Évangile le plus pur. Elle est digne, non seulement d’être sue mot pour mot par chaque chrétien, mais aussi de devenir l’objet de sa méditation journalière, le pain quotidien de son âme. Elle ne peut jamais être trop lue ou trop étudiée, et plus on s’occupe avec, plus elle devient précieuse et paraît meilleure. » (Martin Luther, réformateur protestant allemand, Préface de l’Épître aux Romains)

« Je ne sais pas s’il est nécessaire de m’arrêter longuement à parler de l’utilité ce cette épître. D’un côté je crains que mes louanges, qui n’approcheraient jamais sa grandeur, ne fassent que l’obscurcir. […] Quiconque est parvenu à la vraie compréhension de cette épître a comme la porte ouverte pour rentrer jusqu’au plus secret trésor de l’Écriture. » (Jean Calvin, réformateur protestant français, Commentaires sur l’Épître aux Romains)

« Je pense que l’Épître de Saint-Paul aux Romains est l’écrit le plus profond qui existe au monde. » (Samuel Taylor Coleridge, poète anglais, Specimens of the table talk)

« L’interprétation d’un pareil livre est susceptible d’un progrès illimité. En étudiant l’Épître aux Romains, on se voit à chaque mot en face de l’insondable. On ressent une impression analogue à celle que fait éprouver la contemplation des chefs-d’œuvre d’architecture du moyen-âge. On ne sait ce que l’on doit admirer davantage, la majesté de l’ensemble ou le fini des détails, et chaque regard amène la découverte de quelque perfection nouvelle. La vraie intelligence de ce chef-d’œuvre de l’esprit apostolique est réservée à celui qui s’en approche avec ce cœur affamé et altéré de justice que Jésus réclame dans le discours sur la montagne. Qu’est-ce en effet que l’Épître aux Romains ? La justice de Dieu offerte à celui qui s’est laissé dépouiller par la loi de la sienne propre (1.17). […] M. de Pressensé appelle les grands travaux dogmatiques du moyen-âge « les cathédrales de la pensée. L’Épître aux Romains est la cathédrale de la foi. » (Frédéric Godet, théologien protestant suisse, Commentaire sur l’Épître aux Romains éditions ThéoTeX)

« Il y a un livre dans le Nouveau Testament qui rejoint presque toute la Bible : c’est l’Épître aux Romains […] Dans Romains, Paul regroupe et présente tous les grands sujets de la Bible en établissant des liens entre eux : le péché, la loi, le jugement, la foi, les œuvres, la grâce, la justification, la sanctification, l’élection, le plan du salut, l’œuvre de Christ, l’œuvre du Saint-Esprit, l’espoir chrétien, la nature et la vie de l’Église, la place des Juifs et des non Juifs dans le plan de Dieu, la philosophie de vie de l’Église et de l’histoire du monde, la signification et le message de l’Ancien Testament, les devoirs des chrétiens en tant que citoyens, les principes d’une piété personnelle et d’éthique. Depuis la position privilégiée donnée par la haute montagne qu’est Romains, l’ensemble du paysage de la Bible devient visible, et le lien général entre certaines parties et l’ensemble devient clair. L’étude de Romains est le point de départ le plus approprié pour l’interprétation de la Bible et la théologie. » (James Innell Packer, théologien anglican évangélique britannique, Fundamentalism and the word of God p106-107)

Il est impossible de dire à l’avance ce qui peut arriver aux hommes quand ceux-ci commencent à étudier la lettre aux Romains. Ce qui est arrivé à Augustin, Luther, Wesley et Barth a provoqué de grands mouvements spirituels qui ont laissé leur marque dans l’histoire du monde. Mais de telles choses arrivent bien plus souvent, aux hommes et femmes ordinaires, alors que les mots de cette lettre pénètrent en eux avec puissance. Ainsi, que ceux qui l’ont lue s’attendent aux conséquences d’une lecture encore plus approfondie : vous êtes prévenus ! (Frederik Fyvie Bruce, spécialiste évangélique et philologue, Romans an introduction and commentary p68)

Et toi, connais-tu d’autres citations sur l’épître aux Romains ?

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Laurent

Laurent

23 ans, Rébellutionaire et étudiant.

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4 Commentaires

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  • La citation de Godet que vous avez prise dans une ancienne numérisation sur le web, est complètement fautive puisqu’elle exprime l’inverse de la pensée de l’auteur :
    La justice de Dieu offerte à celui qui s’est laissé dépouiller parla loi de la sienne propre (1.17).
    Il faut évidemment remplacer : parla –> par la
    et surtout la LOI –> la FOI
    C’est en effet par la foi que le pécheur coupable peut abandonner sa justice propre la loi ne fait que le condamner.
    D’autre part l’allusion à la cathédrale n’est ni pertinente ni compréhensible sans la citation qui précède :
    M. de Pressensé appelle les grands travaux dogmatiques du moyen-âge « les cathédrales de la pensée. » L’épître aux Romains est la cathédrale de la foi.
    En voici une autre du même goût contenue dans ce commentaire de Godet :
    Spener pensait que si l’Ecriture sainte était
    une bague et que l’épître aux Romains en fût la pierre précieuse, le ch. 8 serait le sommet étincelant du joyau.

    De manière générale, il serait bien lorsque vous faites des citations prises sur le net que vous mettiez un lien vers la source, d’une part c’est sympa pour ceux qui ont travaillé, d’autre part cela permet de corriger des fautes au bénéfice de tous les lecteurs.
    Merci.
    theotex.org

      Laurent Dv
    • Merci c’est corrigé. Avec plaisir.

      laurent Dv

        Avatar
      • Bonjour,

        Je viens de m’apercevoir que je me suis trompé en vous faisant remplacer dans la citation de Godet : « à celui qui s’est laissé dépouiller… » le mot « loi » par « foi ». C’était la première lecture qui était la bonne. Voici pourquoi :

        L’auteur est en train d’expliquer que l’épître aux Romains ne sera comprise que de ceux qui sont « affamés et altérés de la justice de Dieu », parce que les tentatives d’exercer la loi dans toute sa spiritualité (sermon sur la montagne) les ont laissé désillusionnés quant à leur propre justice.
        C’est donc bien la LOI, (à condition d’en comprendre les exigences, comme l’apôtre Paul et non comme le jeune homme riche) qui nous dépouille de notre justice. L’épître aux Romains est la réponse apportée par la FOI, à cette tragique lucidité que la LOI opère dans nos consciences ; c’était là la pensée de Godet.

        Toutes mes excuses donc pour vous avoir « enduit » d’erreur, mais ma bévue aura peut-être contribué à affûter votre esprit critique et exégétique.

          Laurent Dv
        • D’accord merci pour votre correction, mais je pense qu’on peut également dire que la foi nous dépouille de notre justice propre, n’est-ce pas « la loi de la foi » qui nous enlève tout « sujet de se glorifier » comme nous le dit l’apôtre Paul dans Romains 3.27-28 ? Mais si cela correspond à la la pensée de Godet, place à cette correction !

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