Face à la mort

Le journal « Le Monde » a récemment publié un excellent article relatant les derniers mots de 15 condamnés à mort, exécutés au Texas depuis 1982.

La lecture de ces paroles met bien en évidence la réaction de l’homme face à la mort. Dans ces 15 discours, on trouve de nombreux appels au secours. Certains nient les faits et proclament leur innocence, mais tous regrettent ce qui s’est passé. Dans tous ces messages, on peut voir transparaître l’angoisse, le remords et la peur de l’avenir.

 

La peur de la mort

Ainsi, on y trouve des « je ne peux plus revenir en arrière », « je suis désolé », « je demande votre pardon », « je pleure », « je n’ai jamais voulu faire ça », « j’ai tout gâché ». Ces propos nous révèlent combien nous sommes bien incapables de revenir en arrière. Nous ne pouvons pas changer le passé. Si ces hommes avaient su les conséquences de leurs actes, ils auraient sûrement agi d’une manière différente.

Plusieurs affirment avoir commis ces actes sous le coup de la haine ou de la colère. Ils se retrouvent maintenant face à la mort, et l’anxiété peut se lire dans leurs paroles.

 

Selon la Bible, la mort n’est pas une fin

Mais pour le chrétien, la mort n’est pas une fin. La Bible nous dit qu’« il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27). Dieu est juste et saint, il ne peut pas voir le péché. C’est pour cela que l’homme pécheur mérite la mort, la séparation éternelle loin de la présence de Dieu. C’est ce que la Bible appelle l’enfer. C’est cette crainte qui peut nous donner tant d’angoisse face à la mort. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. Mais, dans son amour et sa grâce, Dieu a pourvu une solution pour que nous soyons sauvés de cette condamnation. Dieu est venu sur terre en tant qu’homme, en la personne de Jésus, où il a vécu une vie d’amour et de service. Bien plus que cela, il a été jusqu’à mourir sur une croix, où il a porté la condamnation de nos fautes et pris le châtiment sur lui à notre place. Sur cette croix, il a subi la souffrance physique mais aussi la souffrance morale, puisqu’il a dû supporter la colère de Dieu qui nous était destinée. Quelle grâce, quel amour !

Ainsi, nous qui méritions la mort et la condamnation, nous recevons maintenant par la foi en Jésus le pardon de nos péchés et la vie éternelle !

Voilà comment la Bible parle de ce sacrifice :

« Pourtant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Et nous, nous l’avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53.4-5).

 

La grâce de Dieu s’adresse à tous

En plaçant notre foi en Jésus et en nous repentant de nos mauvaises actions, nous obtenons alors ce salut et cette paix qui comblent notre cœur. Le pardon de Dieu est donc offert à tous, même à ces meurtriers. La grâce de Dieu s’adresse à tout être humain, quelque soit son passé.

Et parmi les condamnés à mort mentionnés dans l’article, certains en ont fait l’expérience. Ils sont restés plusieurs années en prison et ils ont pris le temps de réfléchir à leur vie. Ils ont ainsi pu trouver Christ et expérimenter son pardon.

Un des condamnés s’est exprimé ainsi : « Je suis resté enfermé pendant 13 ans. Je ne suis pas resté enfermé en moi-même pendant toutes ces années, j’étais libre. Le Christ m’a changé. Même si je dois mourir pour mon erreur, il a déjà payé pour la mienne, plus que je ne pourrais jamais lui rendre. »

Un autre affirme : « Tout ce que je peux faire, c’est demander au Seigneur de me pardonner. […] J’ai fait la paix avec Dieu, je suis né une seconde fois. »

 

Quelle attitude face à la mort ?

Face à la mort, nous sommes tous égaux. Ce n’est pas notre argent, notre popularité ou nos diplômes qui vont nous permettre d’y échapper. Nous pouvons essayer de ne pas y penser, mais rien ne change, nous y serons tous confrontés. Alors autant se préparer.

Jésus a payé pour que nous ayons la paix. Il nous offre le pardon et la vie éternelle. Ouvrons-lui notre cœur et donnons-lui notre vie, afin de pouvoir dire comme Paul : « Christ est ma vie et mourir représente un gain. » (Philippiens 1.21).

Oui, gloire à Dieu, car Jésus-Christ nous donne la victoire : « Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? […] Que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15.55, 57).

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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1 Commentaire

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  • Bel article et vrai en plus. Le fait de pouvoir se reposer dans le Seigneur procure une paix intérieure vraiment réelle, mais difficile à expliquer. Quel beau témoignage que ces deux condamnés convertis ont laissé ! Cela nous laisse à réfléchir.

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