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Les épreuves (2/3) – Dieu autorise, le diable exécute

Série de Philippe Simo, leader jeunesse.

Après avoir commencé à expliquer dans l’article précédent le lien entre Dieu et les épreuves que nous traversons, je voudrais aujourd’hui aller un peu plus loin avec un autre exemple biblique, qui a pour avantage de mettre en évidence le processus de l’épreuve dans la vie du chrétien.

Je veux parler de la vie de Job. Dans la Bible, Job nous est présenté comme étant un homme pieux ; un homme craignant Dieu et faisant du bien autour de lui (on pourrait l’assimiler de nos jours à un chrétien).

Lors d’une conversation avec le diable, Dieu parle de manière élogieuse de Job et le diable répond que cette fidélité est certainement conditionnée par l’abondance dans laquelle Job se trouve… Pour prouver que le diable se trompe royalement, Dieu autorise le diable à éprouver la foi de Job et voici ce que l’Écriture nous rapporte à ce sujet : « L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel ». (Job 1.12)

Alors, le diable va faire mourir tous ses enfants et détruire toutes ses richesses. Ensuite, voyant que Job est toujours fidèle, il dira à Dieu que cette fidélité n’est que la conséquence de la protection dont Job fait l’objet. Sans la suite du récit, une fois de plus, Dieu va l’autoriser à éprouver Job, et dira : « Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie ». (Job  2.6)  La suite, nous la connaissons…

L’histoire de Job nous enseigne pas mal de choses à propos des épreuves. Dieu autorise l’épreuve, et surtout, l’encadre. On voit bien que dans les deux cas que Dieu a non seulement autorisé le diable à agir (sans quoi, il n’aurait rien fait), mais il a par-dessus tout délimité le périmètre d’action de ce dernier.

On peut donc tirer une conclusion très importante de cette histoire : le diable ne peut rien faire à un disciple de Jésus, sans avoir eu l’autorisation de Dieu… Prendre conscience de cette perspective change radicalement la manière de percevoir les épreuves.

Pour conclure, voici un autre exemple qui illustre grandement cette « logique ». Voici ce que Jésus a dit un jour à Simon : « Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » (Luc 22.32)

Une fois de plus, le principe est démontré. Le diable n’a aucune autorité pour faire du mal à un enfant de Dieu. Il en a certes envie, mais Dieu reste Souverain.

Dans le prochain volet de cette série, on verra le but des épreuves, maintenant qu’on est tous convaincus que Dieu peut les autoriser.

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Philippe Simo

Philippe, 29 ans est leader de groupes de partage autour de la Bible.

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2 Commentaires

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  • *Dans la suite du récit et pas sans »…

    Article pas mal mais quelques points m’ont gêné. Si on ne regarde que le titre, on pourrait croire que le diable est le bras armé ou bras droit de Dieu, c’est un peu gros. Oui, Dieu permet que le diable s’attaque à ses enfants mais il ne l’y oblige pas. Dire « Dieu autorise, le diable exécute », ça revient à dire que le diable ne fait qu’accomplir l’ordre que Dieu lui a donné. Si je vais au bout de mon raisonnement, cela revient à dire que Dieu fait le mal, même si c’est indirectement. Or, on sait qu’il n’y a aucun mal en lui. Je dirais donc qu’il fait faire attention aux mots employés lorsqu’on veut dire quelque chose car sinon il se peut qu’il y ait un total contre-sens.

    Quand on parle des épreuves, on dit souvent Dieu permet. Mais c’est oublier qu’il peut en être l’instigateur direct. Tu le rappelles dans l’histoire d’Abraham. Et c’est également le cas dans l’histoire d’Ezéchias quand Dieu a gardé le silence pour tester son coeur (2 Chron. 32:31). Donc osons le dire : Dieu éprouve ses enfants.

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  • j’ai apprécié votre écrit sur dieu et le diable, pour moi la différence entre l’esprit du malin, et l’esprit-coeur, c’est comme la croyance et la foi, la croyance c’est pas la foi, croire ça veut pas dire grand chose, sa reste juste une projection de notre ego, donc sans aucunes réelle convictions de foi, le malin peut effectivement jouer tranquillement son rôle démoniaque, en insufflant de mauvaise pensées paroles et actes.
    la foi c’est tout autre chose, la foi c’est venir s’unir à un esprit d’amour pour apprendre à déjouer les projets du malin. toutes nos pensées nos paroles et nos actes sont lié seulement à notre conviction de foi intérieur.

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