Comment gérer son budget ?

Article de Gilles Colin, 28 ans, professeur de sciences économiques et sociales, aime la philosophie et les buffets à volonté, passionné de jeux de société

Nous devons faire face à une dure réalité quotidienne : nous avons un budget à respecter. Même et surtout les millionnaires font attention à leur budget, qui est la comparaison des recettes et des dépenses.
La Bible nous donne-t-elle des raisons et des conseils pour gérer notre budget ?

A) Pourquoi gérer son budget ?
J’ai passé toute mon adolescence à faire n’importe quoi de mon argent et, maintenant que je suis marié et que j’ai un enfant, je regrette de ne pas avoir été plus prudent avec l’argent. Or, il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour bien faire tant que nous sommes sur terre.

La Bible nous enseigne que l’amour de l’argent est une racine de tous les maux (1 Tim 6.10), mais que l’amour de Dieu est une racine de bonne gestion des richesses (2 Cor 9.8). L’argent n’est donc pas une fin, mais un moyen très important. Être riche ou pauvre n’est pas la question, c’est ce que nous faisons avec, en somme : notre richesse spirituelle (2 Cor 8.1-2).

La fin ultime du bon usage de notre budget est de glorifier Dieu. D’une part en ayant la joie du salut qui ne dépend pas des circonstances (chérir Dieu plutôt que de diviniser les richesses), et d’autre part en procurant le plus de joie possible autour de nous avec notre budget, principalement en amenant les gens à l’ultime richesse : Christ en nous.

B) Comment gérer son budget ?
Ci-dessous voici une liste de conseils pratiques, inspirée du consultant financier chrétien Dave Ramsey devenu deux fois millionnaire, qui en censée devenir aussi une liste de prière, car si Dieu ne fait pas l’œuvre en nous, nous travaillons en vain (Ps. 127.1):

  • Être productif au maximum, ne pas gaspiller nos talents, mais plutôt tirer profit de chacune de nos qualités pour gagner le plus haut revenu possible (sans sacrifier notre temps avec Dieu, la famille, etc.).
  • Établir des priorités claires pour nos dépenses et les respecter. Penser au court, moyen et long terme. Se serrer la ceinture et ne pas s’endetter. Éviter le plus possible les crédits, préférer en toute occasion payer tout d’un seul coup.
  • Relever chronologiquement les 7 défis suivants :
    1. Épargner 1000€ pour les imprévus
    2. Rembourser toutes ses dettes (hors crédits)
    3. Épargner l’équivalent de 3 mois de revenus
    4. Investir dans des fonds de pension (ou autres comptes préférentiels tels le livret A ou le CPL)
    5. Construire une épargne pour les études des enfants (si nous sommes ou voulons être parents)
    6. Payer complètement et rapidement son chez soi
    7. Investir, puis donner généreusement

En conclusion, suivons l’exemple de la femme vertueuse décrite en Proverbes 31.10-31 et notre portefeuille deviendra un porte-parole de l’amour de Dieu.

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Gilles Colin

Gilles, 28 ans, est professeur de sciences économiques et sociales. Il aime la philosophie et les buffets à volonté, et il est passionné de jeux de société.

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17 Commentaires

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  • Donc il faut donner en dernier ?
    C’est bien cela ?

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  • Cet article est écrit pour qui? Pas pour un étudiant. Ni un missionnaire.

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  • merci pour ce texte, mais il me dérange. En quoi cette sagesse est-elle différente de celle du monde?
    Si je vois bien une responsabilité chrétienne dans la gestion de nos biens, je lis aussi que je dois avant tout chercher le royaume de Dieu, ce qui nous amène souvent à tout donner pour notre Seigneur, plutôt que de m’assurer un parachute doré comme sécurité.
    Je lis aussi dans les biographies des grands hommes de Dieu, qu’ils ont commencé par tout donner et notamment leur argent.
    je ne nie pas la nécessité de gérer, mais trouve ces conseils bien peu audacieux au regard de ce que Dieu promet à celui qui donne.

    Et pour poursuivre la réflexion avec des mots bien mieux choisis que les miens, j’encourage sur le sujet, la lecture de l’excellent livre : le principe du trésor

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  • Comme les autres, je suis aussi très surprise que l’investissement pour Dieu soit le dernier point. En fait, j’en suis même choquée. Non pas que je donne forcément facilement (le Seigneur a encore du travail à faire en moi sur ce point), mais j’ai conscience que son oeuvre doit être la priorité dans ma gestion des finances, et j’apprends à le faire. Il me semble que ce devrait être le premier défi, et non le dernier !

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  • Je suis aussi très surpris du ton de cet article, particulièrement la deuxième partie !

    Si la sagesse du monde nous incite à nous protéger, à assurer, à prévoir et planifier il me semble que les évangiles nous invitent à tout investir pour le Royaume de Dieu et à se confier en Dieu et en Sa divine provision pour le reste.

    Enfin, il me semble que cet article est très « classe moyenne supérieures », il n’est pas aisé pour tous nos frères et sœur de réaliser les six premiers défis qui sont présentés (heureusement, ce n’est pas le cas pour le principal… le septième !).

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  • Super idée de lancer le défi de gérer son budget aux jeunes, avant même qu’on ait « de quoi » gérer. Les bonnes habitudes prises avec le petites choses sont prometteuses quand il y a de grandes choses.

    Par contre, même si l’initiative est bonne, comme les autres commentaires le soulignent, je suis étonné du contenu en lui-même. Qui est ce Dave Ramsey ? Le lien apparent sur son nom est mort. Si je cherche moi-même, je tombe sur ce lien http://en.wikipedia.org/wiki/Dave_Ramsey je ne sais pas s’il est le bon, mais il se dit chrétien et est riche. En particulier, il semble assez critiqué par les chrétiens (même si certaines critiques me semblent plus légalistes que bibliques). Mais malheureusement, on ne voit pas trop quel est son fondement biblique derrière ses conseils. À moins que ce soit la référence à la femme vertueuse à la fin de l’article, mais si c’est ça, alerte rouge, on est complètement hors contexte, baser sa pratique du budget sur un texte qui parle du modèle de la femme à imiter me semble plus que limite.

    Bon, on ne sait pas qui c’est, on ne sait pas sur quoi il se base, et en plus, de ce que je connais de la Bible, j’ai l’impression que ses conseils sont aux antipodes de ce que Jésus (par exemple, mais il n’est pas le seul) enseignait. Je vous conseille juste de lire l’ensemble de l’Évangile de Luc en y cherchant les références à l’argent, pour vous en convaincre. Ou juste le sermon sur la montagne (Matthieu 6-8), avec le fameux : 19 »Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent et où les voleurs percent les murs pour voler, 20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les mites et la rouille ne détruisent pas et où les voleurs ne peuvent pas percer les murs ni voler! 21 En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur (Mt6).

    En comparant la « femme vertueuse » mal interprétée et le « ne vous amassez pas » de Jésus, il me semble que les conseils de Dave Ramsey sont mauvais, car non bibliques. Pour un regard plus large sur les textes bibliques sur le sujet, je conseille aussi le court livre « Le principe du Trésor », dont vous pouvez déjà avoir une idée avec la série de discussions qu’on trouve au bout de ce lien http://notreeglise.com/2014/03/31/lire-ensemble-le-principe-du-tresor-chapitre-1/ et des liens connexes.

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  • Merci pour vos critiques constructives. Je suis désolé de ne pas m’être bien exprimé. En effet nous sommes tous appelés à nous investir et donner généreusement à tout moment. Donner la priorité au royaume de Dieu et ne pas devenir avare.

    Le dernier point voulait juste dire que, à générosité égale, nous donnons plus lorsque nous avons plus. Le but d’avoir plus c’est en fin de compter de donner plus, pas de se baigner dans une piscine d’or personnelle.

    En ce qui concerne la femme vertueuse quasiment tous les versets qui décrivent ses œuvres ont un rapport économique direct ou indirect. Elle n’est pas juste un exemple de féminité mais aussi de gestion sage des richesses.

    Jésus n’appelle pas à être pauvre, il appelle à cumuler les bonnes œuvres qui proviennent de la foi, et ceci implique de faire bon usage de nos richesses. Ça peut impliquer pour certains de tout donner, même ce qui est nécessaire comme plusieurs veuves dans les Écritures. Mais en général nous devons prendre soin de notre famille avant toute chose, en tout cas du nécessaire.

    Voici un lien (en anglais) des étapes proposées par Dave Ramsey:
    http://www.daveramsey.com/new/baby-steps/

    Finalement même les étudiants et surtout les missionnaires sont appelés à bien gérer leur budget. Il faut le faire le mieux possible, à l’impossible personne n’est tenu.

    Je pense avoir bien expliqué dans la première partie la doctrine sans laquelle la deuxième partie n’a aucun fond chrétien. Avoir les moyens c’est mauvais si on oublie la fin ultime: gloirifier Dieu!

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    • Je suis d’accord avec les nombreuses réactions. Je suis persuadé de la nécessité pour un chrétien de tenir un budget raisonné et raisonnable; de prévoir pour assurer financièrement dans la mesure de ses possibilités la sécurité de sa personne et de sa famille; je suis d’accord que Dieu ne nous appelle pas à l’oisiveté.

      Mais je pense que la libéralité chrétienne est en partie de reconnaitre qu’on ne donne pas que son superflu. A mon avis (et les exemples que je connais vérifient ce « principe »), les gens à qui Dieu permet d’être plus riches, ne sont pas appelés à avoir une « générosité égale » (= pas forcément le même pourcentage de leur fortune). Donc le budget alloué aux dons doit – c’est mon avis et ce que j’essaye d’appliquer – figurer dans le « plan budgétaire de base ».

      Je comprends que vous disiez que Dieu appelle à effectuer les bonnes oeuvres qu’il a préparé d’avance pour nous, mais je ne crois pas qu’il nous appelle à les « cumuler » ; ce terme implique une notion de chiffres qui ne me semble pas apparente dans le passage (Ephésiens 2 v10). Et je ne suis pas sûr non plus que la première application de ce passage soit « de faire un bon usage de nos richesses ». Dans le contexte il est parlé d’aspects spirituels ; l’application matérielle serait premièrement les dons, justement :)

      Fraternellement,
      ps : merci de susciter cette discussion sur un sujet parfois tabou en France :)

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  • Ce qui m’a le plus étonné dans cet article c’est le premier point de « comment gérer son budget »: « Être productif au maximum ».
    Avec des talents et des connaissances donné, on a plusieurs métiers possible, et utiliser le seul critère de la rémunération pour choisir n’est pas une bonne idée.
    Un pasteur devrait-il faire un autre métier pour la raison qu’il gagnerai plus d’argent avec ses capacités ? Un enseignant devrait-il, de même, changer de vocation parce que le salaire d’un prof est souvent moindre que celui d’un salarié dans le privé, avec les même connaissance ? Un ingénieur devrait-il se réorienter dans la finance ? Il a bien les bases mathématiques pour. etc.

    C’est bien un critère à prendre en compte, mais parmi beaucoup d’autres.

    Daniel

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  • Je comprends la logique et l’objectif de donner plus d’argent au final. Néanmoins, je suis plutôt d’accord avec la réponse d’Eddy et je pense que la logique des calculs répond de manière incomplète à la question. Il semble humainement sage de dire que plus je garde d’argent, plus je pourrai en donner ensuite. Pourtant :
    – il y a un principe surprenant que de nombreux missionnaires ont pu expérimenté : plus on donne, plus Dieu nous donne ! Et ce principe là, lorsqu’on l’expérimente, c’est de la bombe ! Pour ma part, je n’ai pu l’expérimenter qu’en partie mais je connais bien des personnes qui me sont proches et qui l’expérimentent tout les jours. Les lectures de quelques biographies missionnaires peuvent aussi confirmer que Dieu donne énormément (parfois en argent, parfois autrement) à ceux qui ne gardent pas pour eux même.
    – donner lorsque cela ne change rien à mon confort personnel déjà acquis, c’est assez surprenant. Ca me semble presque ingrat de venir devant Dieu et de Lui dire : « Seigneur, merci de m’avoir fait naître en bonne santé, merci pour le pays en paix dans lequel j’ai pu vivre, merci pour ce cerveau que tu m’as donné pour étudier, merci pour ce travail que j’ai pu trouver et la belle maison que j’ai pu acheter. Maintenant Seigneur, reçois ce chèque régulier que je peux donner chaque mois et qui ne change rien à mon confort actuel… ». J’aimerais plutôt dire à Dieu : « tu m’as donné tellement, je m’offre à toi. Guide moi, donne moi d’être un bon gestionnaire de tout ce que le monde pense qui m’appartient et qui est en fait à toi. »
    – pour travailler dans la mission, je peux me joindre à de nombreux missionnaires pour dire que de nombreux projets n’auraient jamais vu le jour si certains chrétiens n’avaient pas renoncé à l’achat d’un maison, d’une voiture… Aujourd’hui, l’association pour laquelle je travaille possède des locaux de rêve… Sans que certains jeunes mettent une croix sur l’achat d’une maison pour donner une partie ou prêter une partie de l’argent qu’ils avaient pour acheter une maison personnelle (en acceptant de rester locataire toute leur vie), nous n’aurions pas les locaux que nous avons. Donc il me semble qu’il y a aussi un pari à faire quelque part : celui de vouloir faire avancer plus vite le royaume de Dieu que celui que je me construis sur terre.
    Je pourrais continuer mais je préfère conclure en disant simplement : Si tu es chrétien, donne tout ce que tu as à Dieu puisque c’est à Lui ! Dieu ne nous a pas appelé à être pauvre : oui ! Dieu ne nous a pas appelé à être riche non plus ! Et une fois que tu es au clair la dessus, soit un bon gestionnaire de Son argent. Parfois il sera sage de garder, parfois sage de donner, parfois même sage de faire une folie financière et de voir combien Dieu est plus grand que ce que tu croyais !!! Je pense qu’il est peut-être bon de se poser quelques questions pour voir quelles sont nos motivations, puisque c’est là qu’est le vrai défi de la gestion de l’argent :
    – est-ce que je met ma confiance dans mon épargne ou en Christ ?
    – est-ce que j’envie ceux qui sont riches ?
    – est-ce que je pense que mes choix financiers sont les meilleurs ? est-ce que c’est normal de les imposer aux autres ?
    – quelle part de mon budget j’utilise pour mes loisirs ?
    – est-ce que Dieu m’a fait connaître des besoins ? m’appelle à donner ?
    – si vraiment je fais fructifier de l’argent pour donner plus, pourquoi est-ce que je ne le place pas sur un livret de l’église ?
    – à compléter selon votre convenance, selon vos sensibilités, selon vos faiblesses…

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  • Lorsque j’ai dit que Jésus nous invite à cumuler des bonnes œuvres produites par la foi (et les récompenses qui les accompagnent) c’était mon interprétation de:
    Matthieu 6:20
    « mais amassez- vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. »
    Et ceci ce fait en grande partie en gérant bien notre budget pour la gloire de Dieu.

    Lorsque j’ai dit qu’il fallait être le plus productif possible, il faut mettre l’accent sur le possible c’est-à-dire en prenant en compte tous les autres critères (comme la vocation, les circonstances, l’appel divin etc.) que je ne traite pas car je me concentre sur mon sujet. Par contre je tiens à rappeler qu’il en est de même dans l’autre sens: il est bien de suivre sa vocation dans la mesure du possible, et non au détriment l’alimentation de vos enfants par exemple. Il y a un moment pour tout et de même qu’il faut parfois donner tout son argent, il faut savoir sacrifier temporairement sa vocation si elle vous met en danger.

    Maintenant j’essayerai de démontrer que mes principes s’appliquent à tous les chrétiens, car même si ponctuellement nous pouvons être appelés à tout donner à l’église, lorsque nous gérons bien notre argent pour la gloire de Dieu nous sommes en train de tout donner à Dieu. Si vous achetez un chocolat avec gourmandise, vous ne glorifiez pas Dieu avec votre argent, mais si vous le faites avec reconnaissance en prenant soin de votre corps, votre budget et votre esprit, vous être en train de donner cet argent à Dieu.

    -Jésus a dit que refuser d’aider ses parents financièrement sous prétexte de donner de l’argent au temple est un péché. (Marc 7:8-13)

    -1 Timothée 5:4,8
    « mais si quelque veuve a des enfants ou des descendants, qu ‘ils apprennent premièrement à montrer leur piété envers leur propre maison et à rendre à ceux dont ils descendent les soins qu’ ils en ont reçus, car cela est agréable devant Dieu. (…) Mais si quelqu’un n’a pas soin des siens et spécialement de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu’un incrédule. »

    C’est biblique et c’est du bon sens: vouloir donner plus que l’on ne peut c’est de l’imprudence envers nous et notre famille (sauf cas exceptionnel et ponctuel), ce n’est pas de la générosité. La générosité aveugle n’est pas générosité, elle donne en enlevant à ce dont nous sommes responsables financièrement.

    Pour finir, je n’ai jamais dit qu’il fallait donner les pièces jaunes à l’église et garder le reste pour notre confort. J’ai bien dit qu’il fallait se serrer la ceinture! En général nous consommons au-delà du nécessaire (du divertissement en excès, des plaisirs secondaires, le nouveau gadget…) et produisons en-dessous de nos capacités (par paresse, par confort, par manque de compassion pour ceux que nous aiderions si nous aurions plus d’argent).

    Si nous utilisons mal notre budget en étant à découvert, prenant des crédits non nécessaires et payant des intérêts, achetant des produits par vanité alors que nous pouvons pourvoir à ceux qui sont en nécessité, nous péchons par manque de cœur et idolâtrie, mais surtout par ignorance.

    Si nous utilisons bien notre budget, nous pourrons donner plus dans le long terme.

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  • Je suis rassuré de voir que vous êtes nombreux à réagir à cet article. Je +1 les remarques des autres.
    L’article me dérange non pas parce qu’il est radical, mais parce qu’il n’est pas vrai. Il cite mal 2 Corinthiens et place la générosité en bout de parcours. C’est à la fois contraire à l’enseignement biblique (dont 2 Co 9, qui pourtant est cité dans l’article, mais hors contexte il me semble) et contraire à mon expérience de missionnaire vivant (en partie) de dons.
    Je découvre que donner doit être fait en premier lieu (ce que la Bible enseigne aussi) et de plus, donner au delà de nos moyens peut sembler fou, mais on n’a jamais manqué de rien. Au contraire, plus on donne, plus on reçoit.
    Les personnes souhaitant devenir riches ne doivent surtout pas y voir un secret pour la prospérité matérielle. Mais plutôt, quand on donne même quand on n’a pas assez, Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants.

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  • Je trouve merveilleux que certaines personnes soient appelés à donner au péril de sacrifier le nécessaire lorsque ça vient de Dieu. C’est pour ça que j’ai cité 2 Corinthiens, qu’il ne faut pas utiliser d’ailleurs pour tenter Dieu mais pour nous motiver à faire le plus possible en confiant qu’il fera l’impossible.
    Mais c’est exceptionnel car en règle général Dieu nous pourvoie en nous donnant des capacités pour gagner des revenus et bien les gérer.
    Donner sans s’assurer que nous aurons suffisamment pour manger (ou autre nécessité) est imprudent même lorsqu’on vit de dons. Paul donne l’exemple en Actes 20:33-35.
    Et j’ai déjà dit dans les commentaires que je n’ai jamais encouragé à seulement donner lorsqu’on était milliardaire, nous sommes appelés à donner de façon sage et responsable, et à générosité égale nous donnerons plus si nous avons plus.

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  • Bonjour,

    Même si je comprends les critiques, et que j’en partage certaines, je trouve que cet article a le grand mérite de pointer un problème bien réel, la négligence qui peut exister dans certains milieux évangéliques quant à la gestion de l’argent.

    Sous prétexte « qu’on fait quelque chose pour Dieu » , on se dit que « Dieu pourvoira » (ce qui veut souvent dire que les fidèles sont appelés à donner), et on manque parfois beaucoup de sagesse, ce qui aboutit à des scandales qui font vraiment tâches :

    http://actualitechretienne.wordpress.com/2012/12/17/samuel-foucart-telethon-pour-pasteur-endette-2/

    Ce que je retiens de cet article c’est donc un appel à une gestion sage et raisonnable de notre budget, conseil qui me semble tout à fait pertinent.

    Bonne journée,

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  • Je pense que vos diverses réactions sont complémentaires, du moment où avant de donner il faudra avoir reçu. Pour recevoir il faudrait une application tant soit laborieuse que religieuse. Ex. En Marc 12:41-44, La pauvre veuve n’avait donné que ce qu’elle avait. Cependant vous convenez avec moi qu’elle s’ était vêtue, chaussée, dorde est de comprendre qu’elle avait un chez (location peu importe). Je ne suis pas du tout étonné de voir que donner vient en fin du processus car on ne peut donner que ce qu’on a.

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  • Dieu n’envoie pas de rappel pour recouvrement… dès que l’on reçoit, on donne !
    Exode 22v28 « Tu ne tarderas pas à m’offrir la part qui me revient de ta moisson et de ta vendange. Tu me donneras le premier-né de tes fils. Tu me donneras aussi le premier-né de ta vache et de ta brebis ; il restera 7 jours chez sa mère et le huitième jour, tu me le donneras ».
    Le petite note de la Bible Vie Nouvelle sur ce verset : « Les Israélites ne doivent pas tarder à faire leurs offrandes à Dieu, et ils ne doivent rien retenir de ce qu’ils doivent. C’est la première part de la récolte qui doit lui être consacrée. Comme Dieu n’envoie pas de rappel, il nous est facile de négliger la part qui lui revient dans notre budget, alors même que tout ce que nous possédons vient de lui. Donner en premier au Seigneur, c’est prouver qu’il a la priorité dans notre vie. »

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  • merci professeur pour cette brillante analyse. que le christ protége tes œuvres

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