Farah, athlète de haut niveau et chrétienne

Crédits photo : Comité d'Athlétisme du Rhône
Crédits photo : Comité d’Athlétisme du Rhône

Bonjour Farah ! Peux-tu te présenter en quelques mots s’il-te-plaît ?

Née en 1990, je suis sportive de haut niveau sur 400m et 400m haies. Titulaire d’un BPJEPS métier de la forme mention musculation, je possède un diplôme d’entraîneur en athlétisme pour les jeunes. Actuellement, je suis coach sportif à domicile et en entreprise, ainsi qu’athlète et entraîneur dans mon club. J’ai fait ma scolarité en sport-étude en filière générale.

Comment t’es-tu convertie ?

Je me suis convertie vers l’âge de 12 ans quand j’ai vraiment su et eu la foi par moi-même et non par le biais de ma famille ou pour suivre les autres. Je me suis convertie lors d’un camp Jeunesse Action Biblique (JAB) où il est plus facile de réfléchir ou de poser les questions qui nous touchent.

Tu commences à devenir célèbre de par ta réussite sportive (il suffit de taper ton nom sur Google pour s’en convaincre). Comment gères-tu le succès et le fait d’être connue et reconnue ?

Je gère le succès facilement car je ne le ressens pas en dehors des stades, il m’arrive de signer des autographes et cela fait vraiment plaisir de savoir que des gens nous suivent et apprécient le travail que je fais mais je ne me considère pas comme connue. Il faut savoir que l’athlétisme, et encore plus féminin, n’est pas vraiment médiatisé. Il est très dur de faire sa place et de rester à haut niveau. Je m’efforce donc chaque jour de faire de mon mieux mais avant tout de me faire plaisir.

Comment concilies-tu Jésus, sport et succès ?

Cela n’a pas toujours été facile, les entraînements me prennent beaucoup de temps, mais je n’en oublie pas pour autant ma foi. Même si je suis souvent en déplacements, je garde toujours contact avec mes amies de l’action biblique, je prends toujours le temps dans ma journée pour me poser et lire ma Bible et prier.

Peux-tu nous citer une période difficile de ta vie où tu as pu véritablement compter sur Jésus ?

Je pense que le moment le plus difficile pour moi a été le divorce de mes parents. Cela a été une période de remise en question et de doutes. Je me suis senti délaissée, mais j’ai pu me confier à Dieu et en lisant encore plus la Bible j’ai pu comprendre beaucoup de choses et renforcer ma foi. J’ai pu me concentrer sur cette épreuve et aider mon frère pour le soutenir et pour que nous puissions nous serrer les coudes dans la foi.

Enfin, quel message aimerais-tu faire passer à nos Rébellutionnaires ?

Je voudrais leur dire que malgré les épreuves ou les occupations qui nous prennent du temps, il ne faut jamais lâcher et toujours se confier en Dieu car il est le seul et le véritable ami que nous n’aurons jamais. Il ne nous laisse jamais tomber dans les bons comme les mauvais moments.

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Clément Dv

25 ans, Rébellutionnaire, ingénieur dans l'environnement, meneur de louange à l'Eglise de Saint-Maur (AECM)

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1 Commentaire

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  • Merci pour cet interview.
    Il parait qu’il y a aussi quelques footballeurs chrétiens, notamment au PSG, il faudrait songer à les interroger :-)

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