Un voyage extraordinairement simple…

Post d’Esther, une jeune missionnaire… Article publié initialement sur le site de FMJeunes

Après mes études et avant le monde du travail, j’ai voulu prendre un temps à part, une sorte d’année sabbatique, mais en plus court. C’était le bon moment pour moi, pour deux raisons :

  • Je disposais d’autant de temps que je souhaitais, aucun impératif fixé par les études, le travail ou autres ;

  • J’avais besoin d’un souffle nouveau dans ma vie ; et j’avais le désir d’aider les autres.

Alors « Joum » (Let’s go en Népalais) pour trouver le bon plan ! Après une courte réflexion plusieurs idées sont ressorties :

  • Un voyage à l’étranger ;

  • Un voyage dans un pays pauvre ;

  • Un voyage où je puisse être utile aux autres ;

  • Un voyage qui promet un dépaysement total ;

  • Un voyage assez long pour pouvoir vraiment s’imprégner du pays.

 

Alors, je me suis tournée vers Thierry Mirone, qui, je le savais, pourrait m’aider à trouver mon bonheur. Bingo ! Le Népal est la destination choisie. Une mission d’un peu plus de deux semaines est déjà prévue, et elle colle tout à fait avec ce que je recherchais, si ce n’est sur la durée ! Mais pas de souci, on rebondit aussi vite. Je décide de partir plus tôt. Première partie du programme, un peu plus de deux mois et demi, seule étrangère, à aider dans un hôpital selon mes moyens ; deuxième partie du programme, un peu plus de deux semaines, avec l’équipe formée par Thierry, direction Nayapani pour mettre en place des panneaux solaires.

Et c’est parti pour l’aventure. À peine arrivée, dépaysement voulu, dépaysement eu !!

Ce fut intéressant de voir la différence entre le fait de vivre dans un pays en étant la seule étrangère et vivre dans un pays avec d’autres personnes de sa nationalité. Deux parties tout autant différentes qu’instructives.

Dans la première partie du voyage, seule parmi les Népalais, j’ai aimé vivre comme eux de A à Z. Vivre à leur rythme, manger leur nourriture, m’habiller comme eux, parler leur langue et tout le reste. Là-bas, je me faisais appeler la Népali gorini, la Népalaise étrangère. Ce surnom résume bien : étrangère forcément parce que je suis française, mais Népalaise parce quand j’étais avec eux, il n’y avait que mon sang de français, tout le reste était népalais.

Et dans la deuxième partie du voyage, quel bonheur ce fut de rentrer chez eux et de pouvoir y mettre de la lumière. Et là, le sens propre aussi bien que figuré est vrai : on a mis de la lumière dans leur habitation et LA lumière de Dieu dans leur cœur.

Et voilà comment au Népal, j’ai vécu un voyage extraordinairement simple : que d’expériences et de moments extraordinaires grâce à un pays et des gens simples.

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Esther

Esther est une jeune missionnaire.

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