Les contes de fées sont dangereux…

Crédits Photo : anamardoll.com
Crédits Photo : anamardoll.com

Article de Neige, 18 ans, étudiante en prépa lettre à Nancy.

À l’occasion de mes dix ans, j’ai reçu un énorme pavé : les Chroniques de Narnia de C.S. Lewis, sept tomes en un seul volume. En un mois, j’avais tout dévoré et c’était tellement passionnant (je suppose que ceux qui ont lu ou vu cette œuvre ne me contrediront pas !) que je pris l’habitude d’en relire un chapitre de temps en temps, quand j’avais le moral dans les chaussettes et besoin de courage – au point d’en connaître des passages par cœur. Je me demandais pourtant ce qui m’attirait particulièrement dans cette œuvre. Entrer au lycée et avoir encore comme référence une série de contes pour enfants, avec des lions qui parlent, des centaures et des portes entre les mondes…

«  Un jeune homme qui voudrait rester sérieusement athée ne saurait choisir avec trop de précautions ses lectures. » C’est ce qu’écrit C.S. Lewis en relatant sa conversion : ses auteurs préférés étaient – comme par hasard – chrétiens et c’était là leur seul défaut à ses yeux de jeune athée. Quand j’ai lu cette phrase pour la première fois, je n’ai pu m’empêcher de rire, parce que la seule chose qui pouvait me faire regarder avec suspicion les Chroniques de Narnia était le souvenir d’une phrase de ma mère : « Ce livre est bourré de références chrétiennes ». Et en effet, pour une ado qui voyait la religion comme un fardeau inutile, un auteur chrétien (pire, encouragé par ses parents !) ne pouvait être que barbant comme un sermon, c’était évident. Donc, Lewis, comme son grand ami Tolkien, l’auteur de la saga du Seigneur des Anneaux, ne pouvaient être que de bons auteurs malgré leur foi.

En réalité, il s’est passé dans ma vie la même chose que pour Lewis. Il s’est trouvé que les livres qui me passionnaient le plus, les personnes que j’admirais le plus, les idées qui me paraissaient les plus cohérentes… venaient – toujours comme par hasard – du christianisme. Et les histoires de C.S. Lewis « collaient » si particulièrement bien avec ce qui se passait en moi qu’il devait bien y avoir une réalité derrière tout ça. La facilité avec laquelle toute la logique de ce livre pouvait être transposée à la vie chrétienne m’étonnait beaucoup.

C’était loin d’être du hasard, bien entendu. Une œuvre de fantasy qui tient debout, un monde imaginaire qui ne coupe pas du monde réel, mais y ramène… cela  n’existe que si l’auteur y a mis (ou mieux l’a fondé sur) l’essentiel, ce qui est « invisible pour les yeux », bref si Dieu est présent quelque part dans cette œuvre. Allez-y, cherchez : quels sont les histoires, les livres, les films, les dessins animés qui sont restés dans votre mémoire, dont les personnages sont devenus des modèles ou des amis ? Vous verrez que très probablement, ce sont ceux qui, malgré les apparences, sont le plus près de la vie réelle. Pas la « vie réelle » qui veut dire la banalité, la routine quotidienne, la rationalité sans espoir… Au contraire, celle qui est la plus vivante, au fond de nous-mêmes.

Lewis était parfaitement conscient de cela – tout comme l’inventeur du concept de la fantasy, Tolkien. Il savait qu’on fait mieux passer les grandes vérités par des histoires agréables à lire que par des ouvrages énormes de théologie ou de philosophie qui traitent pendant des pages et des pages du sens d’un simple adjectif. C’est nécessaire, mais ce n’est pas la priorité. Jésus discutait avec les docteurs de la Loi, mais la plus grande partie du temps, il enseignait le peuple par des paraboles. C’est comme cela qu’après sa conversion en 1929, Lewis, partant de son expérience d’athée, a voulu exposer dans une langue simple, avec des exemples concrets, les idées du christianisme.

Bien sûr, en tant qu’enfant, on se laisse captiver par les histoires. C’est comme une aiguille qu’on frotte contre un aimant et qui finit par prendre d’elle-même la direction du Nord. Mais en grandissant, il faut se mettre en quête de ce qui est derrière les paraboles. « Moi-même, mes frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants dans le Christ. Je vous ai donné du lait à boire, non de la nourriture solide, car vous n’en étiez pas capables » (écrit Paul en 1 Corinthiens 3.1-2). Mais pour devenir adulte, il faut passer à la nourriture solide, sinon on se perd dans des idées plus que vagues à propos de Dieu et de la foi. Les livres de C.S. Lewis sont pour cela un très bon guide de voyage dans l’aventure chrétienne. Deux d’entre eux sont particulièrement faciles à lire, divisés en chapitres assez courts (pour ceux qui prennent la fuite au-delà de 10 pages alignées…), et pourtant riches d’enseignements concrets et actuels dans tous les domaines de la vie chrétienne. J’aimerais vous parler plus en détail dans d’autres articles de ces deux livres, qui sont faciles à trouver en librairie ou sur Internet : Les Fondements du Christianisme (Mere Christianity) et Tactique du Diable (The Screwtape’s Letters).

Digiqole ad

Neige

Neige, 18 ans, est étudiante en prépa lettre à Nancy.

Tu devrais aussi aimer...

24 Commentaires

    Avatar
  • Vivement la suite, Neige ! :)

  • Avatar
  • J’ai pas tout compris à 100% mais je m’avance quand même, je trouve que ça sonne faux de comparer une fiction à la Bible, la littérature c’est pas des paroles de vérités, c’est humain et non une parole de Dieu, le pseudonyme « Neige » laisse aussi tendre vers une certaine poésie imaginaire qui a plein de significations…
    désolé j’aime remuer un peu dans le bouillon pour que les légumes remontent, ça serait comme parler de Barjavel et de le comparé aux sectes scientifiques…

      Avatar
    • et si Neige était son vrai prénom?

  • Avatar
  • Merci Neige pour ce super article. J’ai lu Le Seigneur des Anneaux l’année dernière pour la première fois. J’en ai raffolé!

  • Avatar
  • Bonjour à tous, merci pour vos commentaires.
    Je voudrais répondre plus particulièrement à Dhorn.
    Emy a bien résumé mon intention : la fiction existe, et tant qu’à faire, autant donner à lire aux enfants qqch qui ne sera pas en contradiction avec la vérité.
    Bien sûr, si tu veux trouver la vérité, toute la vérité et rien que la vérité, lis la Bible. Mais alors, oublie les paraboles, les images prophétiques et même la Genèse, sans compter Jonas ! La Bible est remplie d’imaginaire et pourtant on ne peut pas appeler ça du mensonge.
    En fait, le problème est que le langage humain est trop pauvre pour exprimer l’invisible, le divin. C’est pour cela qu’on peut recourir à l’imagination, qui n’est PAS le mensonge, tant qu’on sait la distinguer de la réalité. Ce que je voulais montrer, c’est qu’un auteur chrétien n’est pas obligé d’abandonner la fiction : l’Esprit souffle où il veut !

    Mais je t’engage à relire le dernier paragraphe de l’article : il ne faut surtout pas s’arrêter là ! Si on reste dans la poésie, l’amour des petites fleurs ou le rêve des elfes, on se perd. Ma sensiblité est en effet, come tu le dit, de ce type, mais je ne me suis pas arrêtée là, sinon le dimanche j’irais offrir des guirlandes aux nymphes des bois au lieu d’aller à l’église. ;) Je ne dis à aucun moment que Narnia est réel ou permet de se passer de la Bible (et même, Lewis renvoie ses héros dans leur monde, et à la fin, des allusions laissent penser que Lucy a découvert la foi chrétienne).
    C’est pour cela que tu pourrais lire avec profit Les Fondements du Christianisme, qui n’est pas du tout fictionnel … et permet d’avoir avec profit un retour sur sa foi.

    J’ai peut être été un peu longue, j’espère avoir pu éclaircir certains points
    Neige

  • […] LE « DANGER » DE NARNIA ET TOLKIEN POUR UNE ATHÉE – Excellent article de Neige, qui témoigne de son expérience de lectrice athée. «En réalité, il s’est passé dans ma vie la même chose que pour Lewis. Il s’est trouvé que les livres qui me passionnaient le plus, les personnes que j’admirais le plus, les idées qui me paraissaient les plus cohérentes… venaient – toujours comme par hasard – du christianisme. Et les histoires de C.S. Lewis « collaient » si particulièrement bien avec ce qui se passait en moi qu’il devait bien y avoir une réalité derrière tout ça. La facilité avec laquelle toute la logique de ce livre pouvait être transposée à la vie chrétienne m’étonnait beaucoup.» […]

  • Avatar
  • Bonjour à tous,

    La lecture de cet article et des commentaires, me poussent à quelques réflexions que j’aimerais partager avec vous.
    Comme le titre le dit, je crois aussi que les contes de fées sont dangereux, mais pas pour les mêmes raisons…
    Tout d’abord, dans la réponse de « Neige » à « Dhorn » qui lui dit qu’il peut oublier les paraboles…Je crois qu’il ne faut pas confondre paraboles et mythes : les paraboles sont des messages allégoriques basés sur la vie de tout les jours ; les mythes sont basés sur la mythologie grec ou romaine notamment. Je suppose que vous savez que pour les grecs et les romains les « personnages » de ces mythes étaient des dieux…
    Puis ne confondons pas imaginaire et imaginaire… L’imaginaire commun à tous (aux enfants qui jouent, aux adultes qui pensent à leur futur…) que j’appellerai plutôt l’imagination ; et l’imaginaire basé sur l’irréel ou plutôt sur l’invisible… je suppose que là aussi, vous savez que si Dieu existe avec ses anges, le diable aussi avec ses démons.
    Ce n’est pas parce qu’un auteur fait des allusions à Dieu ou à la Bible, que ce qu’il écrit est juste…Il est écrit « éprouvez toutes choses ». Reprenez les personnages de Narnia (il n’y a pas besoin de lire les livres pour ça, il suffit d’aller sur wikipédia) et dites moi si vous voyez les naiades, les dryades ou autres magiciens faire affaires avec notre Dieu de la Bible… Il y a un monde « imaginaire » auquel il ne faut pas toucher… (Deutéronomes 18 ; Apocalypse 2 v.18-29 sont à méditer)
    Dernière réflexion : Si Narnia, le seigneur des anneaux ou le très récent hobbit était si criant de vérité voir même « inspiré » de Dieu, croyez -vous que le « monde » serait tellement « fan » de ces histoires ?

    Je vous laisse sur ce verset : 2 Corinthiens 11 verset 14.

      Avatar
    • C’est vrai, les paraboles ne sont pas des mythes et je suis d’accord avec ta distinction entre deux imaginaires.

      Mais je pense qu’il est bon de rappeler que cet article est écrit du point de vue d’un agnostique, ce que je voulais souligner c’est que Dieu peut se cacher partout.

      Il ne faut pas voir les choses dans l’autre sens ! (un chrétien qui cherche dans les films ou la littérature de quoi soutenir sa foi. Dans la culture (et même dans la mythologie antique !) on peut trouver des indices d’un certain ordre du monde, mais si on veut remettre ces élements DANS la foi, c’est du syncrétisme et du paganisme , voire de l’occultisme (la vague New age est basée là dessus )

      Neige
      PS : effectivement, Lewis emploie toutes ces allusions magiques et mythologiques en tant qu’écrivain déjà chrétien. ça pose le problème très complexe des limites entre la foi et la littérature.
      Mais peut être justement, le monde est attiré par cet imaginaire parce qu’il cherche autre chose que la réalité matérialiste et sans espoir, mais sans chercher dans la bonne direction ….

        Avatar
      • PS : On trouve quand même un imaginaire au sens de mythe (ou plutôt de symbole) dans le début de la Genèse et dans l’Apocalypse. Les arbres qui donnent la connaissance ou la vie, les dragons, ça faisait partie de l’univers culturel de la composition de la Bible, mais le symbole permet de comprendre la Vérité.
        Je pense que si les symboles sont pris dans le bon sens, ce qui est le cas dans Narnia ou le seigneur des anneaux, c’est quand même plus sain que dans d’autres bouquins pour enfants, même hors de l’imaginaire, qui pervertissent ces symboles (des gentils sorciers, des gentils dragons, deux gentils princes qui veulent se marier ensemble etc)

          Avatar
        • Je crois, que dans certain cas, il n’est plus question de prendre les choses « dans le bon sens ». Par définition, il n’y a qu’une Vérité, qu’un Bon Sens. Une sorcière est une sorcière, un dieu grec est un dieu grec.
          Il y a une différence fondamentale entre l’Apocalypse et Narnia : Jean a eu une vision inspirée pas Dieu, Lewis est un littéraire laissant son imaginaire.

            Avatar
          • Mais je n’ai jamais dit que Lewis était inspiré par Dieu au même titre que Jean !
            Seulement que le fantastique est présent dans la Bible, et que globalement, l’oeuvre de Lewis n’est pas incompatible avec la foi chrétienne.
            cf ses autres livres …

  • Avatar
  • Emy, tu dis qu’une œuvre tient debout si elle est marquée par l’empreinte de Dieu. J’aimerais juste préciser que toute œuvre où les valeurs chrétiennes sont prônées, n’est pas forcement marquée par l’empreinte de Dieu.

    Tout comme un athée trouve que le seul défaut de l’auteur de son livre préféré est d’être chrétien, il ne faudrait pas que tous les chrétiens accueillent à bras ouverts n’importe quelle œuvre, sous prétexte qu’elle ait été écrite pas un chrétien, ou qu’elle soit pleine de valeurs chrétiennes.

    1 Thessaloniciens 5:21

  • […] Du même auteur Les contes de fées sont dangereux… […]

  • […] Le monde de Narnia, de CS Lewis. Une épopée de presque 1000 pages qui t’emmènera loin, très loin, et te permettra de t’évader dans un monde magique. Lewis est maître dans l’art de l’allégorie spirituelle, et ne sois pas surpris d’avoir ton coeur touché à de nombreuses reprises. (La Rébellution en a publié une recension.) […]

  • Avatar
  • « tout comme l’inventeur du concept de la fantasy, Tolkien » – Une petite précision Tolkien n’a pas inventé le concept, en revanche Tolkien a popularisé le « concept » de la fantsay. Des auteurs comme Mc Donald ou Morris, du 19ème peuvent prétendre à être des précurseurs de ce style littéraire.

  • Avatar
  • Bonjour à tous ! Je suis touchée par cet article car moi-même j’ai beaucoup aimé Le Monde de Narnia de Lewis.

    Contrairement aux pensées de certains, l’auteur a basé cette histoire sur la Bible en reprenant des passages phares, n’oublions pas dans le 2e livre lorsqu’Aslan se sacrifie à la place d’Edmund. Il se sacrifie là entant qu’innocent pour laver la faute d’un enfant non conscient de l’importance de ces actes. N’est-ce pas ce que Jésus a fait pour nous tous ?
    Et dans le 1er livre, lorsqu’Aslan demande à ces invités de nommer chacun des animaux et qu’il y a un déchirement entre la Reine Blanche et Aslan …. Tiens, la création et le déchirement entre un ange puissant et Dieu ….

    Le Monde de Narnia est un livre chrétien qui répond à une foi un peu fragile. Ce livre permet de répondre à des questions inavouées et il est beaucoup moins impressionnant que la Bible (même s’il a le même nombre de pages … ^^). Attention, je ne dis pas que le Monde de Narnia remplace la Bible en aucun cas et je pense qu’il faudrait tous qu’on se fixe l’idée que la Bible n’est pas remplaçable.

    Ensuite, dire que les contes de fées sont dangereux … Je pense que comme toutes autres choses, les contes peuvent être dangereux, mais à nous d’agir avec intelligence.
    Pour ceux qui blâment Disney ou désapprouvent certains films (ce que je comprends totalement), sachez que Walt Disney était chrétien et que son but premier n’était pas seulement de créer des films pour enfant mais surtout de donner de l’espoir.

    Prenons par exemple Cendrillon. Lorsque j’en discute avec des amis, beaucoup disent : mais elle est trop bête, pourquoi elle est jamais partie ? Pourquoi elle s’est pas barrée en ville parce qu’elle était dans une maison où elle était le larbin.
    Pourtant, elle est restée, elle est restée silencieuse, obéissante, digne et consciente de sa situation. Elle a toujours rêver d’épouser un homme qui l’aimerait pour sa valeur intérieur. Et puis un jour, pouf, comme ça, une fée arrive et lui réalise ses souhaits, elle rencontre le prince, petite mésaventure avec la belle-mère qui l’enferme dans sa chambre et puis happy-end, elle épouse son prince.

    Ca c’est la version visuelle, celle qu’on a en cassette ou en dvd dans notre salon.
    Maintenant creusons : Cendrillon obéit à sa belle-mère … Tiens, Dieu nous demande d’obéir aux autorités.
    Et puis Cendrillon espère en un rêve, elle le chante, elle en parle … Tiens, ne serait-ce pas ce que l’on fait lorsqu’on prie ?
    Et puis une bonne fée arrive … Tiens, mais Dieu nous envois des signes, nous aide et accomplie des miracles que Ses divins plans se réalisent.
    Et Happy-end ! Dieu espère-t-il autre chose pour nous qu’une fin parfaite où sa gloire resplendit dans notre joie ?

    J’ai grandi dans les disney et encore aujourd’hui je ne me lasse toujours pas de les regarder. Je ne dirais pas que ce sont ces films qui ont constitué ma foi mais en tout cas, c’est eux qui m’ont aidé à comprendre ma foi. Quand on croit en Dieu quand on est enfant et qu’on a uniquement l’histoire de Moïse et de Jonas pour comprendre … C’est très dur.

    Alors, n’ayez pas peur des contes de fées. Au contraire, faites-en votre force. Si la fin ne vous plait pas et que vous souhaitez le partager quand même à votre enfant : changez la fin, c’est un moyen d’user de notre créativité !

      Avatar
    • Salut, t’es sûr de toi pour Walt Disney qu’il est chrétien ? Car je lis sur wiki : « Bien qu’il fût baptisé chrétien, Walt Disney ne fut pas un fréquent visiteur des églises. Des personnes pieuses lui demandèrent occasionnellement de réaliser des films sur la religion mais Walt déclina. « 

        Avatar
      • Il avait des convictions chrétiennes mais ne le montrer pas. Il ne voulait pas que son travail soit catégoriser. Mais c’était un fait sociétal également car montrer qu’on était chrétien à ce moment là avait ses difficultés de l’époque. Un peu comme tout le temps.

        Par contre, c’est intéressant que tu te sois arrêté sur ce détail et pas sur d’autres dans mon commentaire ! ^^

          Avatar
        • Ok, je veux bien te croire ! Non mais c’est juste que pour ce que tu dis d’autres, bah je n’ai rien à rajouter ^^
          Seulement, mon prof d’histoire m’a appris des faits de sociétés et faits divers pas très enchantants pour la mémoire de Walt Disney ; collaborations nazis entre autres….

            Avatar
          • Dans cette société, on aime rendre les choses simples totalement compliquées. Par exemple avec Disney, on aime montrer qu’il y a des images sexuels dedans, qu’il y a eu des collaborations politiques …
            Ne peut-on pas s’empêcher de chercher la petite bête où il n’y en a pas ?

            Je connais des parents qui interdisent à leurs enfants de regarder ou même lire Disney. Je pense que c’est trop extrême, car comme je l’ai expliqué avant, il faut voir les choses simples.

            Disney vient des USA, dans un contexte différent, dans une société différente de la notre, on est et on sera toujours le vieux continent. Nous aimons dans ce monde nous offusquer d’un rien et lorsque le scandale n’existe pas, nous aimons le créer. C’est par exemple le cas avec les télés réalités. Mais là où je trouve notre état d’esprit dangereux c’est pour la jeunesse. Comment leur laisser les choses innocentes si nous les rendons sombres et presque malsain.

            Et dans le monde chrétien, ce sont des questions que nous évitons trop souvent.

              Avatar
            • Bien sûr que l’exemple que tu cites est un peu voire trop radical à mon goût, c’est rajouter des lois pour rien en quelques sortes.
              En tant que prof il s’agissait de rendre compte d’une analyse critique de Walt Disney, non pas de prendre position pour dire s’il fait des bons films ou pas (et de toute manière on ne peut que dire oui) ! Et il se trouve que à travers lui, avec le recul d’aujourd’hui, il y aurait eu de quoi l’accabler, voilà tout.

                Avatar
              • lili, l’auteur de l’article ne parle pas d’un danger qui pourrait nous porter atteinte de façon négative, mais plutôt du risque d’éveiller une curiosité à propos de Dieu et du christianisme grâce aux contes de fées .

  • Avatar
  • @Julien, merci de la précision… 100% d’accord mais je voulais faire simple !

    @Lili, merci de ton commentaire, c’est exactement ce que je voulais dire. J’ai d’ailleurs regardé Cendrillon il n’y pas longtemps, et je me suis fait la réflexion que la foi de Cendrillon en sa marraine qu’elle n’a jamais vue ressemble un peu à la foi que nous pouvons avoir en Dieu…

    @Lionel : sans vouloir entrer dans la polémique sur Walt Disney, il faut quand même signaler le contexte de l’Amérique après guerre était très marqué par des références religieuses et que ce n’est pas étonnant de les retrouver dans ces films, quelles que soient les opinions personnelles de Walt Disney… En tous cas, on peut constater que les gentils y sont gentils et les méchants méchants et que le Bien finit par triompher, ce qui n’est déjà pas si mal … quand on voit les films actuels ce n’est pas si simple or les enfants ont besoin de repères. Et je connais des gens nés dans un milieu totalement athée qui ont quand même un sens presque religieux du bien et du mal, grâce à ce qu’ils lisaient ou regardaient enfants !

    @Tat effectivement, c’est dans ce sens que j’ai pris « dangereux » : c’est-à-dire le risque de se retrouver à croire sans l’avoir prévu, que Dieu peut se cacher n’importe où.

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *