Moi, mentir ? Jamais ! (1/3)

Crédits photo : ladepeche.fr

Post de Eléonore J.P., 19 ans, étudiante en 2e année de prépa kiné

Je voulais aujourd’hui vous parler d’un sujet qui me tient à cœur, sujet particulièrement sensible pour tout le monde et surtout parmi les chrétiens : le mensonge…

Combien de fois nous est-il arrivé de raconter une version « arrangeante » de quelque chose qui s’était passé ? Une version « améliorée » de la situation comme nous aimons dire… Ou encore un mensonge « pour le bien de l’autre » ? Combien de fois avons-nous exagéré ?

Je vais développer mon article en trois parties :

  1. La racine du mensonge
  2. Le mensonge pour le bien de l’autre
  3. L’exagération

1. La racine du mensonge

Posons-nous la bonne question :

Pour quelles raisons mentons-nous réellement ?

Parfois il est vrai que nous mentons par égard pour les autres, pour ne pas leur faire de la peine, mais nous devons tous reconnaître que, la plupart du temps, nous mentons uniquement par pur égoïsme, pour nous justifier, pour éviter une question dérangeante, pour sauver la face ou encore pour paraître mieux que ce que nous sommes réellement…

J’ai récemment vu une étude qui affirmait qu’une femme ment en moyenne trois fois par jour et un homme six fois… Nous mentons donc entre 21 et 42 fois par semaine, ce qui fait entre 1 095 et 2 190 fois par an !!! Je n’ose même pas calculer combien de mensonges cela fait en une vie entière… N’est-ce pas affolant ?

Dans la Bible, en Jean 8 : 44, nous lisons que SATAN est le père du mensonge ; voulons-nous vraiment que ce qui sort de notre bouche vienne de Satan, que Satan soit le père de nos paroles ?

En Proverbes 6 : 16-19, Dieu dit qu’il a en horreur le mensonge : « Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent du sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. » Le mot choisi, « abhorrer » (ou dans d’autres versions « avoir en horreur ») est très fort ; ce n’est pas juste un péché que Dieu n’aime pas, il en a horreur… Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je n’ai guère envie que Dieu ait en horreur ce qui sort de ma bouche !

Dieu est le père de la vérité et Jésus en est la plus belle démonstration. Est-ce que, quelque part dans la Bible, il nous est dit que Jésus a menti pour le bien de quelqu’un ? Ou même pour sauver sa propre vie ? Je crois pouvoir dire de manière certaine que Jésus n’a jamais menti, pour la simple et bonne raison que Dieu est le Père de Jésus. Jésus ne pouvait donc pas avoir Satan pour père par ce qui sortait de sa bouche. Dieu nous dit bien dans sa Parole que « nul ne peut avoir deux maîtres », et celui de Jésus était clairement Dieu !

A suivre demain…

Rébellutionnaire, le mensonge, ça te parle ?

Digiqole ad

Eléonore J.P.

Eléonore, 19 ans, étudiante en 2e année de prépa kiné

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2 Commentaires

  • […] ← Précédent […]

  • […] avoir développé les deux premiers principes du mensonge ICI et ICI, place au troisième principe […]

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