We need a Christian coming-out (2/2)

Crédits photo : flickr.com / idesofapril06’s

Post de Steve Lionel, Consultant Junior en Management à Paris, et Rébellutionnaire 

 

Nous avons vu dans la première partie que l’identité du chrétien est sa nature, son ADN et que le chrétien a vocation à être la lumière qui éclaire, le sel qui redonne de la saveur.

Comme le dit l’apôtre Paul, le monde l’attend avec une certaine angoisse. Le monde ne le sait pas, très souvent, mais il attend la révélation des fils de Dieu. Il court après tant de choses, les gens qui nous entourent souffrent de tellement de maux, et nous savons, en tant que chrétiens, quel est le meilleur moyen de les libérer. Nous avons les réponses, nous en connaissons le Chemin, nous avons LA solution par excellence. Ils nous cherchent, mais nous sommes les seuls à savoir que ce dont ils ont besoin, c’est de voir Christ en nous afin de Le trouver à leur tour.

Le Pasteur et auteur John Piper exprime bien cette idée par ces termes :

<< La Bible met beaucoup l’accent sur la nécessité de vivre l’Évangile, et pas seulement de le proclamer. Mais maintenant, je tiens à dire que parler de la bonne nouvelle du Christ fait partie des raisons pour lesquelles Dieu vous a mis sur votre lieu de travail. Il vous a imbriqué dans les vies d’autrui pour que vous serviez de canal à l’Évangile. Sans cela, tous nos comportements et notre pratique de l’Évangile manqueront de l’élément décisif capable de vivifier notre vie chrétienne au milieu du monde.

La vie chrétienne passe par la transformation de nos bouches en fontaines de vie. « La bouche du juste est une fontaine de vie » (Proverbes 10.11). Le lien avec la vie éternelle est la foi en Jésus Christ. Aucune reconnaissance de vos qualités d’employé modèle et irréprochable ne sauvera le monde de la perdition. Les gens doivent entendre et comprendre l’Évangile, qui est la puissance de Dieu pour la vie éternelle (Romains 1.16). « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10.17).

L’Église primitive était une bande d’« Évangéli-chanteurs ». Ils ont proclamé l’Évangile. Quand les croyants ont été chassés de Jérusalem en raison de persécutions après l’assassinat du martyr Étienne, ils « vaquaient à prêcher la parole” — littéralement, « évangéliser ou “chanter l’Évangile”» (Actes 8.4). L’Évangile était sur leurs lèvres dans toutes leurs nouvelles relations. Leur identité était « annonciateurs » : « Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2.9). Librement, ils avaient reçu. Librement ils ont donné. >>

Il est manifeste que la proclamation de l’Évangile ne doit pas se faire comme une contrainte, un devoir dont le chrétien doit s’acquitter au plus vite, et donc avec une forme indifférente. Elle doit être vue comme un honneur. Quelle grâce en effet de se faire porteur du message de vie le plus important et le plus précieux que l’humanité n’ait jamais entendu ! Quelle grâce de réaliser que, plus qu’Obama, plus que George Clooney ou Lebron James, tu es cet ovni que le monde attend ! Tu es cette perle rare qui fait l’objet de quêtes multiformes à l’autre bout du couloir de ton étage au travail ou à la maison.

Il faut beaucoup d’amour et d’obéissance, mais aussi beaucoup de présence divine pour agir en accord avec QUI nous sommes et QUI nous devons être. Mais le premier pas et le plus simple de tous est peut-être de comprendre que le monde a besoin de ton “christian coming-out”. Alors ne reste pas tapis dans l’ombre. Tu n’es pas un agent du Mossad, mais une lettre écrite de la main de Dieu à tous les hommes.

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Steve Lionel

Steve est consultant junior en management à Paris et rébellutionnaire.

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