Les relations garçon-fille : trouver le principe

Crédit photo : Stefano Costanzo

Tout principe éthique, pour moi, doit se trouver dans le fait que nous sommes créés à l’image de Dieu. Je pourrais disserter longuement sur le pourquoi de cette affirmation, mais ce sera pour une autre fois.

Le fait est que la Bible commence avec un Dieu créateur, et un épicentre de cette création : les humains. La création est faite pour refléter et glorifier Dieu, et ceux qui le représentent et le glorifient le plus sont les humains, qui sont appelés à se reproduire et à apporter partout sur la Terre cette image de Dieu, afin que ce monde soit glorieux autant qu’il peut l’être, car il portera l’image de Dieu un peu partout.

Et Genèse 1.27 nous dit quelque chose de fondamental sur cette image de Dieu : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu. Il les créa homme et femme. »

Ce passage, pour moi, est en train de dire que c’est en tant qu’hommes et femmes que nous reflétons l’image de Dieu. Autrement dit, à moi tout seul, je ne reflète pas toute l’image de Dieu. Dans ma personnalité, je reflète le fait que Dieu est un Dieu passionné, zélé et visionnaire. En revanche, je ne reflète pas du tout le fait qu’il est un Dieu d’ordre. En tant qu’homme, je reflète la force de Dieu, parfois sa colère juste et son caractère protecteur, sa capacité et sa volonté d’agir en regardant le monde et l’histoire avec une vision panoramique. Les femmes refléteront en général beaucoup plus la douceur de Dieu, son soin pour nous et son aptitude à s’intéresser aux petits détails de nos vies.

Ces attributs de la masculinité et de la féminité ne sont pas absolus, et tous les hommes ne reflètent pas tous les « attributs masculins » traditionnels (je ne suis pas mathématicien pour un sou !) et toutes les femmes ne reflètent pas tous les « attributs féminins » traditionnels. Mais en généralisant, l’homme et la femme reflètent des attributs différents de la personne de Dieu.

Maintenant, certaines personnes commenceront à se sentir un peu dévaluées. Peut-être se diront-ils : « Mais moi je ne suis pas marié(e). Est ce que je reflète donc moins bien l’image de Dieu que toi, qui est un homme marié, et qui, par ton union avec ta femme, reflètes plus d’attributs de l’image de Dieu que moi ? Suis-je une demi-personne ? »

À cette question, la réponse est évidemment « non ». Nous sommes ainsi faits que dans chacune de nos relations (sociales, amicales, professionnelles, familiales etc.) nous reflétons plus l’image de Dieu que lorsque nous sommes seuls. En tant qu’équipe d’édition de la Rébellution, nous avons des dons, des talents et des personnalités différentes. Et à nous tous, nous reflétons mieux l’image de Dieu que lorsque nous sommes seuls. Ceci a des implications profondes sur notre compréhension de l’Église par exemple ! Nous ne sommes jamais censés être en mission seuls, et l’Église peut être le lieu par excellence où l’image de Dieu se reflète avec le plus de force, d’éclat, de gloire. Si vous avez des relations avec d’autres êtres humains, quels qu’ils soient, alors vous commencez à mieux refléter l’image de Dieu que lorsque vous êtes seuls.

Ayant dit cela, il y a toutefois un aspect particulier de l’image de Dieu qui ne se reflète qu’au travers d’une relation amoureuse entre un homme et une femme. Cet aspect est développé par Paul dans Ép 5.21-30 que je résume : « […] Tout comme l’Église se soumet à Christ, que les femmes aussi se soumettent en tout à leur mari. Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Église. […] Ce mystère est grand, et je dis, moi, qu’il se rapporte au Christ et à l’Église.« 

Voyez-vous ? Les relations amoureuses sont censées refléter de la manière la plus éloquente possible que Christ aime l’Église avec passion et que son Église se soumet à lui avec joie. La relation amoureuse a l’opportunité d’être une pancarte géante sur laquelle est écrit en rouge vif : « Christ aime l’Église et celle-ci lui est soumise ! Monde, accepte ton Sauveur ! »

Mais tout comme chaque élément de l’image de Dieu que nous portons en nous est dévalué par la chute, cette image de Christ et de l’Église peut être détournée, déviée, détruite par des relations amoureuses mal vécues. C’est à nous de retrouver cette image et de la refléter correctement. L’enjeu est énorme les amis : le monde peut se faire des mauvaises conceptions de l’amour du Christ pour nous si nous ne vivons pas bien nos relations entre nous.

Ainsi, en regardant à différents aspects de ce que nous savons sur la relation entre Christ et l’Église, nous pourrons commencer à retirer des principes sur comment les relations amoureuses sont censées être vécues. C’est ce que nous ferons au cours des prochains articles.

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Collectif de la Rébellution

Nathan, Fidji, Sam et Sarah étaient les membres de l'équipe de la Rébellution quand ils ont publié cette série sur les relations gars-filles.

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6 Commentaires

  • […] festive, nous reprenons la série sur les relations garçon-fille !! Après avoir vu ici et ici le fait qu’il y a un principe régulateur dans les Écritures pour bien vivre nos […]

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  • Merci pour cet article.. y a 2 paragraphes en particulier qui m’ont richement bénis.. je les ai partagés sur facebook. (1) « Voyez-vous ? [..] accepte ton Sauveur !  » et (2) « Mais tout comme [..] nos relations entre nous. » Sois béni Nathan!

  • […] avons déjà vu vu ici et ici qu’il y a un principe régulateur dans les Écritures pour bien vivre nos relations entre […]

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  • Penser, en 2013, que les femmes doivent se soumettre à leur mari, ou tout du moins l’écrire noir sur blanc, sur Internet, me laisse penser que vous vivez dans une société qui va à reculons du progrès et de l’égalité.

    Je trouve cet écrit édifiant pour la réflexion qu’il impose aux relations qui n’appartiennent qu’au domaine du ressenti et du personnel. Tout relier à l’église, c’est vivre replié, vous faites preuve d’un obscurantisme triste à pleurer.

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    • Bonjour,
      Je suis une femme chrétienne. Et pour ainsi dire je suis d’accord avec ces versets bibliques d’éphésiens 5 v21-30. J’avoue avoir eu du mal au début, quand j’étais plus jeune, par manque de compréhension. Juste pour dire que la soumission à propos dans ce texte n’est pas la soumission comme on peut le penser de nos jours, de manière contemporaine.
      Si vous vous arrêtez sur ce passage biblique, bien qu’étant ancien, il reste et demeure actuel. C’est-à-dire que l’époux est le chef de la femme, pas supérieur à elle ou qui a plus de droits qu’elle, mais qu’il représente une autorité aimante, comme Dieu aime son église (qu’on appelle communément aussi l’épouse).
      Alors si vous recherchez dans la bible, les moments où Dieu aime son église, sachez que c’est de manière parfaite. Alors si mon futur conjoint tend à la perfection de l’amour de Christ(=de Dieu) pour son église, je suis totalement partante pour être soumise. Son amour me comblera, ça j’en suis certaine ! :-)

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    • je répond à ce commentaire des année après la publication et votre remarque, mais je viens découvrir l’article.
      Je pense que vous sortez le texte de son contexte ! Il est dit « femme soumettez-vous a votre mari » mais la suite dit « Mari aimez votre femme, comme Christ a aimé sont église » (je paraphrase)
      Mais une chose que j’ai découvert en lisant les évangile est que Christ dans son amour à servit l’église.
      Ses disciples l’appelaient maitre, mais il a laver les pied de ses disciple. Ses disciples lui ont dit qu’ils le suivraient partout, mais Jésus, par amour pour eux, est monté seul sur la croix !

      Quand la parole nous dit: « mari aimez votre femme comme Christ a aimé son église »; je pense qu’il nous demande d’être prêt a aidé notre femme « en se mettent à genoux pour lui lavé les pieds  » (j’utilise l’image de Jésus pour bien comprendre) et par amour nous sacrifier pour notre femme.
      Du coup on est cote à cote avec la femme.
      Que pensez vous de cela ?

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