D’une logique implacable.

Post de Chris M. , 21 ans , tout juste diplômé de Covenant College aux Etats-Unis.

Il y a 4 ans, le Bac S me terrifiait. Je suis un perfectionniste. J’ai en conséquence absolument tout donné pendant la période de révisions – même si mes résultats n’avaient aucune incidence sur mes études supérieures aux États-Unis. J’ai acheté un livre de révision qui résumait toutes les satanées matières scientifiques. Inutile de dire que ce livre était mon meilleur ami ! et ce, pendant les 6 mois qui ont précédé l’examen. Je l’emmenais partout. Si je prévoyais d’attendre quelque part, je l’emportais avec moi. Si je voyageais quelque part, il était toujours dans mon sac. Si j’étais séparé de lui pendant plus de quelques heures, je commençais à paniquer. Ma vie tournait autour de ce livre, car je savais que sans lui, il n’y avait aucun espoir pour que je réussisse. Logique, non ?

Imaginez que vous rêviez de travailler dans un grande boîte depuis votre plus tendre enfance. Que feriez-vous si vous saviez que vous alliez avoir un entretien d’embauche dans cette compagnie? S’ils vous embauchaient, vous gagneriez un énorme salaire, seriez traité comme une star, et auriez l’assurance de ne jamais perdre ce travail.  L’entretien d’embauche porterait uniquement sur le contenu d’un livre de 1000 pages sur le fonctionnement de l’entreprise et votre rôle dedans. Feuilletteriez-vous ce livre de temps en temps, jusqu’au jour de l’entretien ? Prendriez-vous 10 minutes chaque matin, alors que vous êtes à moitié endormi, pour en lire quelques pages ? Le liriez-vous seulement quand vous avez un peu de temps libre ? Liriez-vous seulement quelques chapitres par-ci par-là, pour avoir une idée globale de son contenu ?

Cela paraît absurde !

Et si je vous disais que vous pourriez vivre la meilleure vie imaginable pour un humain : la vie la plus joyeuse, la plus pleine, la plus satisfaisante ? Si je vous disais que vous pourriez vous réjouir dans la connaissance d’un être tout puissant, plein d’amour et de compassion…. que vous pourriez vivre la vie pour laquelle vous avez été crées et trouver le but de votre vie ?

La condition pour cela ? Connaître Dieu. Et comment ? À travers sa Parole .

Si nous croyons vraiment que la Parole de Dieu « est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner […] afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre », comment pouvons-nous justifier logiquement la façon dont la plupart d’entre nous traitent la Bible ? S’il est vrai qu’en elle, le Dieu infini se révèle à nous, que si nous faisons de lui nos délices, il nous donnera ce que nos cœurs désirent (Psaume 37 : 4), et qu’en lui il y a d’abondantes joies (Psaume 16 : 11), ceci est bien moins une question de spiritualité qu’une question de logique. Si nous nous disons chrétiens, n’est-ce pas la seule chose logique à faire, que de chercher à connaître Dieu de mieux en mieux à travers sa Parole ?

Cette logique est clairement biblique. En Deutéronome 17, Dieu ordonne au roi d’Israël de copier toute la loi et de la méditer tous les jours de sa vie. Dieu  ordonne à Josué, avant d’entrer dans la Terre promise, de méditer sur la parole de Dieu nuit et jour, pour qu’il puisse prospérer dans tout ce qu’il entreprendra. Le Psaume 1 nous dit que l’homme qui médite sur la Parole jour et nuit est béni. Le Psaume 19 nous dit que la Parole est bonne et plaisante….

Je veux rappeler quelque chose : la connaissance intellectuelle simple de la Bible ne suffit pas. C’est l’Esprit qui nous apprend à connaître Dieu profondément dans nos cœurs à travers la Parole, et non la connaissance intellectuelle. Mais comment pouvons-nous prétendre connaître Dieu profondément si nous ne connaissons pas d’une façon approfondie ce qu’il nous dit sur lui-même ?

Le challenge ici est d’être logique. Rendons-nous compte de ce que Dieu est prêt à nous offrir ! Ouvrons les bras pour recevoir de lui ce qu’il veut nous offrir à travers sa Parole. Travaillons-y de tout notre cœur, car dans la logique divine, Dieu est glorifié en nous quand nous sommes satisfaits et joyeux en lui ! Et nous sommes satisfaits en lui quand nous le connaissons profondément.

 Connaissons-le, mes chers Rébellutionnaires, connaissons-le ! Il en vaut la peine !