La vie chrétienne selon… les oies !

Post de Nicolas B., 23 ans, statisticien et responsable d’un groupe de jeunes à Lyon.

Lorsque Dieu a créé la terre, il l’a peuplée de toutes sortes d’animaux. Il y a également placé l’Homme auquel il a dit : « soyer féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ».

Cependant, Jésus nous exhorte à imiter les oiseaux du ciel qui ne sèment ni ne moissonnent, mais que Dieu nourrit (Matthieu 6.26).

Certes, Jésus dit que nous valons beaucoup plus qu’eux, mais en observant une race d’oiseaux, les oies, nous allons voir que nous pouvons nous inspirer de leur comportement pour grandir en tant que famille de Dieu.

Tu as certainement déjà vu des oiseaux en période de migration se diriger vers le sud, passer l’hiver dans un pays chaud. As-tu remarqué que tous les oiseaux volent en forme de V ? Il est très rare de voir des oiseaux se lancer dans un périple de plusieurs centaines (voire milliers) de kilomètres seuls. Pourquoi ? Chaque fois qu’une oie bat des ailes, le mouvement crée un courant d’air ascendant. L’oie qui se trouve derrière peut profiter de ce courant d’air pour ménager ses efforts. Les spécialistes estiment que les oies économisent au moins 70% de leurs efforts en volant en forme de V. C’est ainsi que les oiseaux peuvent parcourir de grandes distances en minimisant les efforts. Et ce n’est pas tout !

Peut-être que tu as aussi remarqué qu’une formation d’oies qui passe est loin d’être silencieuse ? En fait, ce sont les oies de derrière qui crient sans cesse pour encourager les oies qui se situent à l’avant de la formation (et qui produisent le plus d’efforts). Et lorsqu’une oie de tête est fatiguée, elle ne s’obstine pas à rester devant, ce qui pourrait ralentir l’ensemble des oies. Au contraire, elle laisse sa place à une autre et va se placer à l’arrière pour encourager à son tour.

Dernière observation qui est pour moi la plus riche d’enseignements :

Lorsqu’une oie est blessée ou malade et qu’elle ne peut plus suivre la formation, elle quitte ses congénères, et immédiatement deux autres oies la suivent au sol pour la protéger le temps qu’elle guérisse. C’est uniquement une fois qu’elle peut à nouveau voler, qu’elles rejoignent un autre groupe d’oies pour continuer leur voyage.

Quelles conclusions tirer de ces observations ?

Nous pouvons déjà comparer une volée d’oies à une Eglise. En effet, tout comme les oies économisent leurs efforts en volant ensemble, il est beaucoup plus facile pour nous de marcher avec Dieu lorsque nous sommes encouragés par des frères et des sœurs que lorsque nous sommes isolés.

Dans notre vie d’Eglise, ne soyons pas frustrés si nous ne sommes pas au premier plan, mais comme les oies, encourageons les leaders afin qu’ils gardent l’endurance et la force nécessaires à leur tâche.

Si tu as un rôle de leadership au sein de ton groupe de jeunes ou de ton Eglise, prie pour savoir quand le temps sera venu de passer le relais. En effet, un temps viendra où il sera bénéfique pour l’ensemble du groupe que tu te mettes en retrait et que tu cries pour encourager un nouveau leader.

Enfin, comme les oies, quand nous voyons un frère en difficulté, n’hésitons pas à prendre du temps pour lui. Peu importe si nous devons abandonner le groupe un temps et en rejoindre un nouveau, l’essentiel est de tous arriver à destination, à savoir près de notre Père !

Rebellutionnaires, ne laissons pas les oies être plus sages que nous !

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