Connecté à Dieu – Paul Harrison
Facebook est un réseau social, qui regroupe 400 millions de personnes dans le monde…
Texte biblique : Néhémie 8.1-12
Facebook est un réseau social, qui regroupe 400 millions de personnes dans le monde. Dans les dernières années, nous avons eu l’occasion de voir certaines répercussions de ce phénomène récent, l’exhibition de nos vies sur internet, notamment au niveau professionnel. Il semble que pas mal d’employeurs consultent Facebook ou ce genre de réseau sur internet pour avoir une meilleure idée de qui sont leurs employés ou employés potentiels. Une des conséquences de ce phénomène est que les internautes se fabriquent une personnalité équilibrée, et réfléchissent à ce qu’ils exhibent.
De la même façon, si on consulte le Faithbook (La Bible), va-t-on rencontrer un Dieu selon nos attentes, selon nos représentations de lui ? Nous voyons que l’image de JC évolue au fil des siècles, selon les représentations que s’en font les gens. Il est facile de se construire une représentation de JC qui coïncide avec nos attentes. Mais pour avoir une idée juste de qui est vraiment JC, nous devons consulter les témoins, le rencontrer sur la base des Ecritures. De même, nous ne devons pas nous inquiéter si le JC que nous découvrons va à l’encontre de nos expectations. Car si ce que nous lisons vient contredire nos attentes, cela signifie que nous entrons en relation avec le JC authentique, et non une projection de JC.
En étudiant le texte de Néhémie 8 :1-12, nous apprenons qu’Esdras lisait la loi devant tout le peuple de Dieu pendant la journée entière, et que celui-ci, attentif, a pu en comprendre le sens. Ce jour de lecture des Ecritures est désigné comme un jour saint, un jour de Joie. La lecture des Ecritures a permis au peuple de Dieu de réaliser combien ils avaient été déconnectés de Dieu. Tous ensemble, pendant de longues heures, les responsables du peuple ont fourni des efforts pour lire et expliquer la parole de Dieu. La réponse du peuple à cette lecture a été la prière et la confession de leurs péchés.
En effet, la parole de Dieu révèle notre « déconnexion » avec Dieu. Le peuple, à la lecture de la parole, pleure. C’est le signe d’un peuple rebelle qui a rompu son alliance avec Dieu et qui réalise à la lumière de Sa parole que trop longtemps, il a été arrogant et réfractaire, qu’il s’est donné de faux dieux, et qu’il est esclave de sa volonté d’autonomie. Il a accordé à quelque chose d’autre la place qui est réservée à Dieu. De la même façon, nous accordons aussi à certaines choses la place qui devrait revenir à Dieu. Notre désir de plaire ou notre désir d’autonomie, bons au départ, peuvent néanmoins nous mener dans le même genre de trajectoire avec toute la souffrance que cela entraîne.
Le peuple de Dieu a pourtant eu l’occasion de se « reconnecter » à Dieu. Il a compris les paroles écrites, et c’est pour cela qu’Esdras les exhorte à la joie. Malgré la tristesse de voir combien ils se sont détournés de Dieu, ils ont pu goûter à la joie sur la base des paroles et des œuvres de Dieu. La prière adressée au nom du peuple a relevé les deux : tristesse à cause de leurs péchés et joie devant la compassion de Dieu. Les deux devraient se retrouver chez les croyants : tristesse à cause du péché mais aussi joie à cause de ses compassions. Le peuple de Dieu était désormais « déterminé » à être reconnecté à Dieu. Mais, cette relation dépend-elle de nous ? Elle dépend de Dieu. C’est lui l’acteur principal. C’est lui qui permet la reconnexion, dans sa grande compassion, sa justice et sa fidélité, qui se sont manifestées avec le plus de force à la croix. La réalité de la croix ne rend à la fois plus humble et plus fort, plus lucide sur notre passé et plus confiant dans l’avenir.
Comment est-ce que tu fais pour laisser les Ecritures révéler où tu en es dans ta relation avec Dieu ?
Dans ton cheminement, est-ce que tu retrouves les traces à la fois de saines tristesses (à cause de notre péché) et de joies profondes (à cause de ses compassions) ?
7 Commentaires
La première question est vraiment difficile à répondre. J’ai souvent du mal à savoir où j’en suis vraiment avec Dieu.
Bien souvent, mes émotions ne sont pas un indice fiable, car elles viennent et repartent selon mes circonstances, ma condition physique etc. Ma manière de vivre n’est également pas suffisante pour me montrer la condition de ma relation avec Dieu, car il est hélas bien trop possible de faire toutes les bonnes choses sans que mon coeur y soit vraiment. Pourtant, mon coeur est exactement ce que Dieu désire avant tout, ma dévotion, ma confiance et mon attachement entier….
Je chute bien trop souvent. Mon coeur est bien trop souvent attaché aux choses éphémères de ce monde. Je ne suis jamais vraiment à la hauteur des attentes de Dieu pour ma vie. Mince, quel est mon espoir ?
Je sais que ma relation avec Dieu est saine lorsque je reviens à la croix. En effet, comme Paul Harrison le dit si bien, « [cette relation] dépend de Dieu. C’est lui l’acteur principal. C’est lui qui permet la reconnexion, dans sa grande compassion, sa justice et sa fidélité, qui se sont manifestées avec le plus de force à la croix. La réalité de la croix ne rend à la fois plus humble et plus fort, plus lucide sur notre passé et plus confiant dans l’avenir. »
Aux pieds de cette croix, je me sens triste, car je suis conscient que mon Sauveur y est attaché à cause de ma rébellion, mais Oh, quelle joie que de savoir que cette croix est également toute mon espérance !
Ainsi, je peux être un rébellutionnaire au coeur léger, car j’ai été entièrement pardonné et accepté !
Les écritures peuvent avec le Saint Esprit nous convaincre de péché et donc nous montrer où est-ce qu’on en est avec Dieu. Je suis d’accord avec Sam P. que cette question est difficile.
Pour la deuxième question, nous sommes bien sur tristes de notre péché parce qu’il y a des conséquences durs parfois, parce qu’on a désobéit à Dieu et on sait que obéir à ses commandements nous donne de la joie, parce que Jésus a été attaché à la croix à cause de nos péchés mais au même temps je retrouve la joie parce que je sais que je suis pardonné et vu comme juste par Dieu grâce au sang de Jésus.
Je ne pense pas que les Ecritures ou Saint Esprit puissent nous pousser à pécher ou nous convaincre de pécher car Dieu ne nous tente pas seul Satan le fait.
Pour ma part je ne sais pas trop comment voir dans les Ecriture ou j’en suis dans ma relation avec Dieu. Je trouve la question très vaste. Parce que je me vois mal dire que je connais Dieu et une relation s’étoffe au file du temps elle peut être brisé et reconstruite…
Je pense que en y réfléchissant bien les Ecritures me montre les péchés que je fais et que je ne savais pas, les actions que je devrais faire pour me rapprocher de Dieu, pour le laisser diriger totalement ma vie, pour que je puisse dire qu’il est mon roi, mon ami, mon Dieu, mon avocat…
Dans mon cheminement je vois effectivement les traces de tristesse laisser par les péchés même ceux que moi seul et Dieu connaissons car je sais que lorsque je les ai fais c’est comme si c’était moi qui avais mi Jésus sur la croix, c’est à cause de moi qu’il a souffert la mort. et les sujet de joie parce que grâce à ce dont gratuit je peux être sauvé, je peux être réconcilié avec Dieu. Car Il me bénit toujours, parce que je peux observer chaque jour ses bienfait.
Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis un pécheur pardonné qui a changé de vie ;)
Amen !
Etienne, je pense que tu as mal interprété l’expression « convaincre de péché » que Ricardo a utilisée. Quand nous utilisons cette expression, nous voulons dire que le Saint-Esprit nous montre de manière persuasive (c-à-d convainc) là où dans notre vie il y a un péché non-confessé. Nous ne voulons aucunement dire que le Saint-Esprit nous pousse (un autre synonyme de convaincre) à pêcher.
et bien, tout ce que je voulais dire, c’est déjà marqué ! ( j’me sens vraiment moins seule d’un coup x) ) .
C’est vrai que c’est dur d’expliquer. Mais je ressens mon péché quand je suis en train de le faire . Enfin je m’explique. Je ne sais pas comment j’en suis arrivé aussi loin que quand je pèche, maintenant je le sais. Je suis mal. Je pèche, je le sais, j’ai mauvaise conscience. Je crois que c’est le Saint – Esprit qui le dévoile ( jai peur de dire une bêtise. )
– et, oui dans mon cheminement j’en ai ressenti des » saines tristesse » . Là encore, j’ai réussi a mettre un mot. Ca m’ai déjà arrivé de me mettre à pleurer a chaud de larmes pendant la louange ( très sensible a tout ce qui touche la musique ). Je pleure parce que j’ai mal, mais après je suis très heureuse et j’ai la paix.
Et quand je réalise ce que Jésus a fait, je me dis que c’est trop beau. Même plus que beau, ça se comprend que certains pensent que c’est » juste » une belle histoire. Il s’est donné, tout lui, pour moi. Pauvre pècheresse qui ne méritait rien. Je me dis que je suis vraiment une » privilégiée » … c’est un cadeau tellement merveilleux !
Merci Samuel, c’est exactement ça que je voulais dire. c’est vrai que convaincre peut vouloir dire beaucoup de choses, j’aurai du utiliser un autre mot.
Effectivement pour moi convaincre c’est juste pousser à, nous incite à donc c’est pour ça que ça m’a fait un peu drôle et que j’ai eu envie de rebondir.
et ben il en faut peu pour être heureux :P effectivement quand je pèche je le sais aussi ou en tout cas dans beaucoup de cas je sais lorsque que ce que j’ai fais est bien et quand ça ne l’était pas. et pour le cadeau que Dieu nous a fait (et qui est toujours valable) je suis tout à fait en accord avec ce que tu as dis :)