Quand on oublie qu’il y a un ennemi…

Trop souvent, toi et moi oublions qu’il y a un ennemi. On vit sans se rendre compte qu’il y a une personne dans ce monde dont le seul but est de nous détourner de Christ, peu importe le moyen.

Les deux extrêmes : entre insistance et insouciance

En fait, on peut tomber dans les deux extrêmes. Bien souvent, on a du mal à garder le juste équilibre.

On peut avoir tendance à voir le mal partout, et à attribuer au diable des choses dont nous sommes responsables (« j’ai raté mon bus, c’est une attaque de l’ennemi ! » Non, c’est juste que t’aurais dû prendre ta douche un peu plus vite). Mais on peut avoir aussi tendance à vivre dans l’insouciance la plus totale, comme s’il n’y avait pas d’ennemi.

On peut vivre en oubliant que Satan existe vraiment. En oubliant qu’il cherche à faire tout son possible pour mettre un obstacle à l’œuvre de Dieu, et que tout ce qu’il peut faire pour nous offrir autre chose que Jésus-Christ, il le fera.

Le meilleur des déguisements

Souvent, quand on parle de Satan, on se croit un peu trop dans un jeu vidéo. On s’attend à recevoir des alertes du style : « Attention, vous êtes attaqués ! Le combat commence dans 3, 2, 1, … » ou « Hey, c’est moi ! On fait un combat ? ». Ça fait sourire, mais c’est souvent la façon dont on voit les choses.

Pourtant dans la Bible, il est écrit que « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens 11.14). Personne ne craindrait un ange de lumière. Ça paraît bon, inoffensif. Il ne sort pas du lot comme étant « dangereux », ou quoi que ce soit d’autre. Et c’est comme ça que Satan agit.

Il se déguise. Un véritable caméléon. Le diable n’a aucun mal à prendre l’apparence de quelque chose de bon ou d’inoffensif, pour nous tromper. Il est tellement trompeur que ses ruses n’apparaissent pas comme telles. Après tout, il est le « père du mensonge » (Jean 8.44) …

Soyez sobres, veillez !

C’est pourquoi, nous avons tant besoin de lire, relire, méditer, apprendre par cœur et répéter dans nos cœurs ce que Pierre écrit :

« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » – 1 Pierre 5.8

Notre adversaire rôde, cherchant qui dévorer. Chaque jour, à chaque heure, à chaque instant. Son but est de venir mettre un obstacle à l’œuvre de Christ en attaquant ses disciples. Soyons conscients de ça. Soyons sobres, et veillons.

Nous ne sommes pas seuls

Mais Pierre continue en disant, le verset suivant :

« Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » – 1 Pierre 5.9

Nous avons aussi besoin de nous rappeler que nous ne sommes pas les seuls à vivre ce combat. Ce combat concerne tous les chrétiens, parce que Satan n’épargne personne. Tout le monde est visé – nous ne sommes pas seuls.

Les chrétiens du premier siècle, à qui était adressée cette lettre de Pierre, vivaient des moments très douloureux. Ils étaient dans la persécution, à cause de leur foi. En plus de ces persécutions physiques, du rejet de la part de ceux qui les entouraient, et de tant d’autres difficultés, ils devaient aussi probablement faire face aux mensonges de Satan. « Tu vois bien, être chrétien, ça ne vaut pas le coup. Depuis que tu es chrétien, tout est pire. La vie chrétienne, c’est trop difficile. Tu ferais mieux de faire quelques compromis… ».

Au milieu de tout ça, les impératifs de Pierre sont comme une bouffée d’air pour continuer à avancer : « Soyez sobres, veillez ». « Résistez-lui avec une foi ferme ».

Il y a un ennemi, mais il y a aussi un ami

Oui, le combat est difficile. Les tentations sont nombreuses. On se laisse facilement entraîner. On est faible. On a du mal à rester sur nos gardes. L’ennemi de nos âmes ne nous laisse pas de répit.

Mais si on doit se souvenir qu’il y a un ennemi, on peut aussi et surtout se rappeler qu’il y a un ami.

Un ami fidèle, qui ne manque pas. Un soutien sûr, solide. Un pilier pour nous aider à lutter, un rocher dans lequel nous abriter, un Dieu en qui nous confier… Nous avons un Sauveur qui a remporté la victoire, sur la croix, en réglant définitivement et pour l’éternité le problème du péché. La victoire est certaine, elle va arriver. Ce n’est plus qu’une question de minutes. Jésus-Christ a vaincu. Il est Seigneur. Avec lui nous serons, pour l’éternité. L’adversaire n’est pas plus fort que Jésus.

Alors soyons sobres, et veillons. N’oublions pas qu’il y a un ennemi, le diable, qui cherche à nous dévorer à chaque instant. Mais rappelons-nous aussi que nous sommes dans la main de Dieu, et que nul ne nous ravira de sa main (cf. Jean 10.29). Rappelons-nous qu’aucune créature ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu, manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur (cf. Romains 8.35-39).

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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