Arrête de te prendre la tête pour rien !

On dit que s’inquiéter est un manque de foi, n’est-ce pas ? Pourtant, tu connais aussi bien que moi la nécessité de se remettre en question. Ah, qu’est-ce que je peux envier les personnes indifférentes à toutes choses ! Bon, je te l’accorde, en affirmant cela je choisis la facilité… Angoisser pour rien ou être insensible. C’est une bien belle tentation que de se ranger dans l’un de ces extrêmes.

« Et si… »

En général, nous, les filles, sommes réputées pour nous « prendre la tête pour rien ». Mais ce phénomène touche aussi les garçons. Tu veux savoir à quoi je fais allusion ?

Par exemple, relire sans arrêt une conversation par message pour y trouver un sens caché ; éprouver le besoin de se justifier constamment ; ressasser des souvenirs déplaisants. Bref, tu m’as compris. Je pense qu’on pourrait ajouter « et si… » à presque toutes nos phrases pour parler du passé et du futur. « Et si je lui avais répondu ceci ou cela, peut-être que les choses seraient différentes aujourd’hui ? » ou « Et si je n’avais pas la moyenne ? ».

En s’inquiétant, on espère avoir exagéré pour mieux accepter l’issu de la situation. On cherche aussi l’approbation générale. Du coup, on passe à côté de quelque chose. Tu ne crois pas ?

Et si je passais à côté de l’essentiel ?

« Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » – Matthieu 6.27

S’inquiéter gâche notre temps. Et oui, pendant que ses disciples angoissaient dans la tempête, Jésus dormait paisiblement (Marc 4.35-41).

« Celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte. » (Romains 10.11)

Même si une situation apparaît comme étant « trop la honte » sur le coup, Dieu nous promet le contraire si l’on a foi en lui. Mais, Jésus nous pose la question suivante : « Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? » (Jean 5.44).

Les pharisiens ont fait cette erreur. Ils se prenaient la tête pour des choses futiles et sont passés à côté de l’essentiel : le Prince de la paix.

Jésus le reproche aussi à Marthe alors qu’elle se plaint de sa sœur qui a choisi d’écouter la Parole plutôt que de l’aider à travailler. Il lui dit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Luc 10.41-42). On comprend alors que s’inquiéter de faire la volonté de Dieu est la « seule chose nécessaire ».

« Et alors ? »

Au contraire, les filles reprochent généralement aux garçons de ne pas avoir vu, fait ou dit quelque chose. Ils ne se « prennent pas assez la tête ». Inutile de te préciser que les filles sont aussi concernées. La société veut que nous soyons des adeptes du « et alors ? ». Oui, depuis que le péché est entré dans le monde, l’homme s’est rebellé contre Dieu (Ésaïe 59.2). L’idéal est d’ignorer ce que pensent les autres, surtout ceux d’un livre vieux de 2000 ans… Or, Christ nous a réconcilié avec le Père par sa mort (2 Corinthiens 5.18).

Et alors ? Ce n’est pas comme s’il y avait une vie après la mort…

La Bible affirme qu’il est réservé à l’homme de mourir une fois, ensuite vient le jugement (Hébreux 9.27). Les gens de l’époque de Noé ne s’étaient pas inquiétés des bonnes choses.

« Dans les jours précédant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche. Ils ne se sont doutés de rien jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous » – Matthieu 24.38-39

Notre objectif : être un arbre ?

Une amie m’a récemment partagé son désir d’être comme l’homme du Psaumes 1.3. Celui-ci « est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu’il entreprend réussira ». Il est stable, équilibré et porte du fruit. Les deux premiers versets nous disent aussi qu’il est « heureux », qu’il « ne suit pas le chemin des pécheurs et ne siège pas avec ceux qui ricanent ». Dit autrement, il ne s’inquiète pas de plaire au monde. Mais, il « se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit » !

S’accrocher à l’arbre parfait

Quelle joie de savoir qu’en tant que disciple de Christ, nous sommes accrochés à lui. Il dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. ». C’est une promesse de notre Seigneur. D’ailleurs, en lui faisant confiance, Noé n’a pas été déçu (Hébreux 11.6-7). De même, croyons qu’il nous donne sa paix si nous la lui demandons avec ferveur. Prions aussi pour avoir pour seule inquiétude de faire sa volonté.

Finalement, se rebeller contre les mensonges de cette société, être des révolutionnaires qui laissent Christ changer les mentalités en brillant dans nos vies… n’est-ce pas cela être un rébellutionnaire ?

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Noémie G

Noémie G

24 ans, disciple de Jésus, étudiante en droit, membre à Agape Campus Paris. Mais aussi : émerveillée par l'action de Dieu dans nos relations humaines !

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1 Commentaire

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  • Merci pour cette article, j’en avais bien besoin. C’est un rappel extra. Je veux être un arbre qui porte du fruit et je veux m’appuyer sur Jésus. Je veux que mon arbre ressemble au sien. :) Je veux que mon arbre prote du fruit comme lui. Je veux être le reflet de son arbre. Etre stable, équilibré et porter du fruit.

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