Le livre du mois « La vraie croix » – César Malan

Un homme couché sur un gazon verdoyant au pied d’une croix, son esprit adonné à se redire l’Évangile, un moment avec Jésus. C’est dans cette condition que l’auteur de La vraie croix se trouve avant cet entretien inattendu qu’il relate dans ce savoureux ouvrage. Comprendre la différence entre les œuvres faites pour le salut et les œuvres faites grâce au salut est une question cruciale. Un vieil homme – dont l’âme fatiguée cherche en vain le repos dans les sentiers de la religion catholique– s’approche de cette croix pour débuter une conversation qui changera sa destinée éternelle.

Un témoignage baigné dans l’Évangile

La vraie croix est un témoignage écrit comme on en trouve peu de nos jours. En effet, nous sommes noyés dans une littérature de plus en plus mystique, quand elle n’est pas centrée sur les hommes ou trop centrée sur les sentiments subjectifs des hommes. Il est devenu rare de lire un ouvrage si baigné dans l’Évangile de Jésus-Christ. Ce livre de César Malan (1787 – 1864) est un outil précieux dans la providence de Dieu. Le lecteur chrétien s’en trouvera non seulement le cœur réchauffé par l’exposition simple et profonde de l’assurance chrétienne qui découle de la vraie croix ; mais encore, il trouvera un modèle de discussion empreinte de foi en Dieu, de connaissance du Seigneur Jésus et d’une tendre compassion pour l’âme sans paix.

Une lecture facile, à offrir à nos amis catholiques

César Malan, entrant dans l’œuvre que Dieu avait préparée d’avance, s’informe de la santé de l’âme du vieil homme puis le conduit dans une découverte lumineuse. Assez facile à lire (74 pages, des chapitres cours et fluides), ce recueil d’anecdotes (deux en suppléments à la fin) est un livre à redécouvrir encore et encore. Bien que ce livre contribue à l’édification du chrétien, il servira à nos amis catholiques, en particulier, mais aussi à tous ceux qui en dehors de la religion catholique n’ont pas la paix à cause d’une recherche de cette paix par les œuvres.

Voici un court extrait que je vous laisse savourer :

« Je répondis à mon compagnon :

 

– Dieu me rendit capable aussi de croire la promesse adressée à tous ceux qui croient sincèrement en Jésus, à savoir : « Celui qui croit au nom du Fils de Dieu, doit savoir qu’il a la vie éternelle ».

 

« Je pus donc tirer pour mon âme la conclusion que j’avais la vie éternelle, selon la déclaration de Dieu, puisque j’avais le bonheur de croire au nom du Fils de Dieu. Dès ce jour-là, j’ai possédé la paix, et je me suis appliqué à rendre à Dieu l’obéissance qu’il requiert de ses enfants, au nombre desquels il dit m’avoir mis.

 

– Je suis hors de moi, monsieur, en vous entendant, dit-il, car tout ce que vous dites est si simple et si puissant, et en même temps si opposé à tout ce que je me suis imaginé jusqu’à ce jour. Il me semble avoir donné un faux sens à chaque mot de ma religion. »

Si vous vous demandez ce qui a pu troubler ce vieil homme, pourtant profondément ancré dans la religion des œuvres méritoires, ce livre est disponible ici pour moins de 10 euros.

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