Contre l’injustice, s’engager petit pas par petit pas

Le monde est injuste. Bien avant de connaitre la joie d’une fête et la vitesse des oiseaux, j’ai découvert les catastrophes naturelles, la pauvreté, la mort. Il y avait cet enfant, allongé sur le ventre rouge de sa maman, ce cyclone qui arrachait les fleurs des champs, ces gouffres autour des prisons décrépies. Je ne sais pas définir la justice, mais je peux vous parler en détails de l’injustice. On est tellement habitué à toutes ces choses pas belles, pas naturelles.

Parfois, c’est la faute à pas de chance. Parfois, on aurait aimé être prévenu. Comment savoir ce qui doit être et ce qui aurait pu ne pas être ?

Petit humain sur la terre, je me demande où est la morale, l’éthique, la justice. J’aimerais croire que les humains sont bons et qu’ils se veulent du bien. Mais non, c’est faux. Alors bien sur, il y a des supers humains, des gens bons, souriants qui veulent la vie. Mais il y a tous les autres, égoïstes, sans compassion, cupides, avares, fatigués, fatigants, fainéants, faibles,…

C’est un peu moi aussi tout cela.

Je me demande comment trouver une clef à notre problème, comment trouver une solution à notre injustice.

Et si il suffisait d’aimer son prochain comme soi-même ?

Peut-on rêver d’un futur où les catastrophes engendrent la compassion, les famines la moisson, et où la solitude finit par la rencontre ?

J’ai envie de m’engager, mais je ne sais pas vraiment comment. Je voudrais être une différence, mais je ne suis rien. J’ai la vie devant moi et 7 milliards d’humain à mes cotés. Je suis invisible. C’est injuste, pourtant je sais que je suis capable d’aider.

« Sur une plage, après une tempête, des milliers d’étoiles de mer sont échouées. Une petite fille arrive et, lentement, les prends, une par une, pour les remettre à la mer.
– Ma jolie, c’est bien, ce que tu fais. Mais il y en a bien trop. Tu ne pourras jamais toutes les sauver.
La petite en prend une dans sa main et la jette le plus loin possible dans l’eau.
– Je sais, monsieur, mais pour celle-ci, je viens de changer sa vie. »

Et si la justice c’était un « petit à petit » ?

« Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand t’avons–nous vu avoir faim, et t’avons nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons–nous donné à boire ?’
(…)
Et le roi leur répondra : ‘En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait’. » – Matthieu 25.37-40

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Eva

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