3 défis simples à relever, à la portée de tous

Article traduit de l’anglais de Annalysa Cagasan. Tu peux trouver l’original ici.

La première fois que j’ai lu le livre Génération Challenge, j’étais super enthousiaste. J’étais inspirée, ravie et prête à changer le monde. Je suis alors entrée dans cet élan où l’on a plein de projets, mais j’ai fini par être déçue car les choses ne marchaient jamais vraiment. C’est vers mes 13-14 ans que je me suis rendue compte de quelque chose : je négligeais les « petites » bonnes œuvres. J’étais tellement emportée par l’engouement et l’originalité des idées du livre et par cette idée de relever des défis pour Dieu en tant que jeune, que j‘en avais négligé les petites choses, ces petits défis du quotidien tels qu’être agréable avec mes frères et sœurs ou faire mon lit tous les jours (je continue d’y travailler).

Lorsque j’ai réalisé que j’avais besoin de travailler sur mes défis les plus basiques, le premier d’entre eux a été l’humilité. Et c’est alors que j’ai commencé à voir les choses différemment.

Prendre la décision de lire la Bible

Au début de l’année 2015, j’ai pris la résolution d’avoir un moment de lecture de la Bible tous les jours.

Je n’avais pas réalisé combien ce serait difficile, par moments, de la lire tous les jours. Si je ne l’avais pas lue le matin, je me couchais plus tard pour y arriver. Mais il y avait là quelque chose qui n’allait pas. Une fois, après avoir manqué plusieurs jours, je m’étais décidée à la lire un après-midi, un peu à contrecœur, et c’est ce qui m’a frappée.

Je ne faisais pas cela dans le but de nourrir ma relation avec Dieu, mais parce que j’avais un item nommé « lire la Bible » à faire sur ma liste du jour. Lorsque j’ai réalisé ce que j’étais en train de faire, j’ai été anéantie et ai demandé à Dieu de me pardonner.

C’est vrai, il y a des jours où je ne me sens pas d’attaque pour lire. Parfois il y a des millions de choses à faire sur ma liste et je me bats déjà avec. Parfois je suis distraite. Mais au bout du compte cela en vaut toujours la peine.

Grandir auprès de Dieu, c’est quelque chose que je veux faire pour le reste de ma vie. Et ça commence maintenant.

Aider les femmes vulnérables

La première grande opportunité pour un projet m’a été offerte en février 2015. Ma mère revenait alors d’une conférence pour des femmes et est rentrée avec un package d’un organisme « Women At Risk ». C’est une association qui sort des femmes de l’esclavage et leur offre un travail sain en confectionnant des bijoux et accessoires. L’argent récolté est reversé aux maisons d’accueil qui reçoivent ces femmes.

J’ai été passionnée des sujets traitant sur la justice durant une grande période. J’ai fait beaucoup de recherches et ai même fait des flyers sur le trafic humain pour mon école. Cela a été une opportunité de mieux explorer le sujet.

J’ai toujours voulu collecter des fonds pour faire quelque chose mais je n’avais jamais vraiment eu le temps. Lorsque ma mère m’avait remis ce package, je savais que Dieu me donnait l’occasion de faire quelque chose. J’ai prié pendant des semaines pour savoir ce que je pourrai faire qui m’aiderait à faire la différence.

Cette association aide chaque hôte et recueille leurs bijoux afin de récolter les fonds pour ces femmes sur place. Je ne suis pas particulièrement talentueuse en confection de bijoux mais j’ai tenu à le faire car c’était pour une bonne cause. J’ai décidé de le faire après avoir passé plus de temps dans la prière et après en avoir parlé avec ma mère. J’ai ainsi pris part à ce projet grâce notamment à la collaboration d’une amie, de ma sœur et de ma mère lors de nos « soirées bijoux ».

J’avais pour but de récolter 1000 dollars ; je savais que ça serait sûrement difficile, mais c’est toujours bien de rêver, non ? Bien qu’il plût ce jour-là, et qu’il y eut seulement environ 20 commandes, nous avons récolté près de 1600 dollars pour aider à sortir des femmes de ces milieux et soutenir les femmes à risque.

Cela a été une grande expérience qui m’a beaucoup appris. J’ai découvert que les gens ont des personnalités différentes et que la patience est un des points sur lequel je dois vraiment progresser.

Être ouvert en amitié

Récemment j’ai fait un autre grand pas dans mon Église locale. Étant l’une des trois ou quatre seules filles à avoir fait l’école à la maison dans l’église, je n’avais jamais réellement accroché avec le reste du groupe de jeunes. Après un an passé dans le groupe, j’ai décidé d’aider à l’école du dimanche avec les enfants. J’ai pu travailler mon leadership, mon petit frère faisait partie du groupe des enfants à ce moment-là.

Dans le groupe de jeunes, je n’avais jamais vraiment été proche des ados, du moins sur le long terme, même si j’y tenais vraiment. Tous mes bons amis vivaient loin ou dans d’autres États, mais je voulais réellement avoir de bons amis proches.

Il y avait une fille à laquelle je tenais dans mon Église. Elle était discrète et sortait avec le reste du groupe de jeunes mais je sentais qu’il y avait quelque chose de différent en elle. Bien que nous nous croisions, nous n’avions jamais été plus loin qu’un simple bonjour.

Quelques semaines plus tard, j’ai décidé de franchir le cap de l’amitié avec elle. J’ai commandé le livre Génération Challenge et y ai ajouté quelques notes avant de le lui offrir.

J’attends de voir ce qu’il en adviendra mais je continue de prier pour elle et aspire à découvrir les choses à venir que Dieu a prévues pour moi.

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Annalysa Cagasan

Annalysa est une jeune fille de 15 ans qui vit aux Etats-Unis. Elle veut glorifier Dieu dans tout ce qu'elle dit et fait.

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