Une vie transformée #2 : Matthieu

Voici le 2ème article de notre rubrique « Vie transformée ». Aujourd’hui, c’est au tour de Matthieu, 22 ans, de nous raconter comment il a rencontré le Seigneur. Voici son témoignage :

En raison de problèmes de santé mais aussi de ma place de dernier, j’ai été le « petit protégé » de ma famille de 5 enfants. J’ai acquis un fort pessimisme en regardant beaucoup les informations avec mon père ; je restais souvent choqué devant certains événements dramatiques.

Mine de rien, jusqu’au collège je me trouvai systématiquement parmi les plus forts et influents de ma classe. Ma vie n’était pas faite de beaucoup de bouleversements ; jusqu’au collège… Là j’ai vécu de véritables rejets, impopularités, violences, je me sentais haïs de tous. Je ne trouvais pas dans mon cercle familial le réconfort nécessaire. Je n’avais pas d’affinités avec mes sœurs, pas d’affection avec mon père ; mes frères me rejetaient. J’étais réellement seul. Cette situation a provoqué une dépression accompagnée d’idées noires, pensées suicidaires cachées par une apparente gaieté et des addictions à certains loisirs.

Comparé aux jeunes de mon âge, j’avais de bonnes connaissances bibliques. Du moins elles étaient suffisantes pour me faire croire que je connaissais Dieu. En fait je connaissais les histoires de la Bible ; mais Dieu lui-même ou sa grâce… pas tellement. J’avais plutôt développé un esprit de pharisien… Pourtant je me souviens avoir donné ma vie à Jésus en priant spontanément avec mes parents dès mes 3 ans !

Prise de conscience

Vers 16 ans, j’ai pris conscience que je n’avais pas été au bout des choses. C’était pourtant une période où mon comportement devenait tendancieux… Je n’en n’avais pas conscience car je vivais selon un réel légalisme. En effet je voyais les lois de Dieu comme une liste de choses à faire ou pas et j’essayais de vivre « la liberté » selon le monde en jouant sur les mots pour essayer de ne pas franchir certaines barrières posées par ses commandements.

C’est lors d’une colonie de vacances chrétienne que j’ai approfondis le message de la grâce et compris la nécessité de mettre Jésus à la première place. Une transition s’est enclenchée, mais comme tout dans ma vie, cette transition s’est faite lentement… Bien que je résolus dans ma tête de me faire baptiser, je me disais que ce n’était pas raisonnable avant d’avoir répondu à toutes mes questions existentielles…

Puis un jour, devant un JT exagérément dramatique je me souviens avoir tremblé a l’annonce d’une catastrophe planétaire. Cela a causé en moi la volonté d’approfondir ma démarche, connaître la Bible et le baptême car « nul ne sait si je serai en vie demain » ! Me défaire de mon ancienne vie a pris du temps, c’est encore en cours.

Un processus

Si, à certain, Dieu donne des conversions immédiates et bouleversantes, à d’autres il permet une évolution progressive afin de continuer à le chercher et apprendre à dépendre de lui. Cette progressivité peut amener parfois des doutes ou des questions telles que : « Ai-je réellement l’esprit ? ». Mais la meilleure façon m’en persuader est de regarder en arrière. Là, je suis forcé de constater des changements qui auraient été impossibles sans l’esprit de Dieu et qui témoignent d’une réelle circoncision de cœur.

Ciao le pharisien ! Je ne prétends pas ne plus pécher mais je suis beaucoup plus prudent dans mes choix et activités. Ma vision du monde aussi est différente, je suis devenu optimiste. J’appelle optimisme savoir justifier l’épreuve et non pas avoir un espoir déraisonné en l’homme ou penser que tout ira bien selon une pensée populaire grotesque : « don’t worry, be happy »… Je comprends que la souffrance est conséquence du péché. Mais comme mon espoir est en Dieu, je sais qu’il peut changer le mal en bien ! Je suis totalement conscient que les choses empireront tant que l’Homme gouverne le monde. Jusqu’à l’université, mon unique but était de pouvoir m’expatrier loin du monde sur une île pour vivre en autarcie puis mourir prématurément mais heureux ! Ma conversion a donc donné un sens à ma vie : il s’agit de glorifier Dieu et de m’attacher à son amour et sa justice. Cela entraîne forcément une indignation face à la justice humaine mais cela me pousse à lutter pour la justice sociale tout en me rappelant constamment que c’est lui qui maîtrise toutes choses ! L’Homme n’a pas besoin d’un modèle social et politique parfait, il a besoin de son Créateur!

Dans la même série, tu peux lire le témoignage d’Olivier (Vie transformée #1).

Rendez-vous le 26 juin pour le prochain témoignage !

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Vie transformée

Chaque mois, un jeune chrétien nous raconte courtement comment il a rencontré le Seigneur Jésus, et la manière dont cela a transformé sa vie.

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1 Commentaire

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  • Amen! Beau témoignage qui confirme qu’on n’a « pas besoin d’être un brigand ». Que l’Esprit Saint continue de travailler en toi :)
    GAD

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