La pauvreté, à qui la faute ?

Article d’Eva, 21 ans.

Au 21ème siècle, malgré toutes nos belles technologies et notre grande volonté de voir tout le monde vivre en paix, il existe toujours des milliers d’enfants mourant de faim, des centaines de personnes sans habitations décentes, des famines criantes… La pauvreté frappe et ses effets persistent. Si elle est très difficile à mesurer, il n’est pas dur de savoir qu’elle touche chaque année des milliers de personnes, sur tous les continents.

La question à se poser est simple : est-on responsable ?

De manière intéressante, l’aide humanitaire envoyée par les personnes considérées comme riches est beaucoup plus forte lorsque la pauvreté est créée par un événement naturel (un séisme ou un tremblement de terre par exemple). En revanche, les associations humanitaires reçoivent beaucoup moins d’argent pour la pauvreté dite « stable » (causée par les maladies telles que la malaria, la moralité infantile…). Ainsi, nous sentons une responsabilité différente selon les causes de la pauvreté. Pourtant, les effets sont les mêmes : problèmes d’eau potable, de nourriture saine, de logement décent, de soins adaptés…

De plus, la pauvreté est difficile à comprendre, puisqu’elle est considérée comme un fait social, inévitable, injuste plutôt que comme quelque chose d’inhumain. La différence est très facilement compréhensible si l’on prend l’exemple de la torture. Nous sommes très facilement choqués lorsqu’on entend que des êtres humains sont torturés à l’étranger, on trouve cela inhumain, contre l’humanité.
Pourtant, la pauvreté aussi est contre l’humanité. Elle empêche des milliards de personnes de vivre une vie normale. Elle force des pères de famille à mourir de faim, des enfants à ne plus pouvoir se lever, des filles à ne jamais se soigner… les effets sont démultipliés.

Alors que peut-on faire, à notre petite échelle ?

On pense souvent que la pauvreté est liée aux gouvernements et à la corruption. C’est le cas, mais pas uniquement. La pauvreté est liée à une multitude de facteurs, à un nombre immense d’acteurs, dont nous faisons tous partie et dont chacun peut contribuer à sa petite échelle. Alors oui, la pauvreté ne peut pas être résolue par une bande de rébellutionnaires aussi motivés soient-ils, mais elle peut être diminuée, et la vie de certaines personnes ainsi transformée.

Il existe beaucoup de solutions pour aider : parrainer un enfant (avec le SEL par exemple), envoyer de l’argent à des associations chrétiennes (International Justice Mission par exemple) ou non (Human Rights Watch, …), créer des actions pour envoyer des produits dans les pays en développement (dentifrices, crayons, …), ça peut s’organiser de manière individuelle ou au sein d’un groupe de jeunes (comme ce groupe de jeunes qui est parti en Inde)…

Dans la Bible, que ce soit dans l’ancien testament ou dans le nouveau, les personnes en situation de faiblesses ont une place particulière. Dans le psaume 113 par exemple, on parle de la bonté de Dieu pour les pauvres,
le psaume 72 de la pitié envers eux. Du coté du nouveau testament, la veuve et l’orphelin sont présents plusieurs fois, (voir 1 Timothée, Jacques, … ) à chaque fois il est demandé d’en prendre soin. De même, dans les évangiles, Jésus allait soigner les malades, rencontrer les mendiants… La Bible présente cette charité comme importante puisque que chaque humain est aimé de la même manière, personne ne mérite de vivre dans la pauvreté.

Alors, quelle approche veux-tu avoir de la pauvreté ?

En bonus, voici une petite vidéo qui fait réfléchir… Et nous t’encourageons à suivre la campagne [Agir contre la Pauvreté] du SEL, en dessins.

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Eva

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