L’histoire de Bonjark le criminel

L’histoire de Bonjark se déroule dans le royaume de Sigmar, en 1435 (histoire fictive).

Bonjark (prononcez Boniark) était le renégat de la société. Il était haï de tous, sans exception. Sa tête était mise à prix. Le chef de la cavalerie avait promis des tonnes d’or à quiconque le livrerait à la justice. Tous le rejetaient. Et à juste titre, on serait tenté de dire !

Bonjark, le malfaiteur

En effet, Bonjark avait causé beaucoup de mal au royaume de Sigmar. Non seulement il avait commis de nombreux vols, mais c’était aussi un meurtrier. Pour assouvir son désir de violence, il avait mis à mort de nombreux citoyens, semant le trouble et la discorde dans le royaume. Il avait mis en pièces les maisons de nombreux villageois, laissant à la rue et à la merci des brigands beaucoup de familles. Bonjark était le chef du clan le plus redouté du royaume : la horde des Odalrik. Assurément, Bonjark était digne d’être haï.

Un événement inattendu

Mais lors de cette fraîche matinée d’hiver, quelque chose de particulièrement notable se passa dans le royaume. La nouvelle se répandait de maisons en maisons, à la vitesse d’un éclair : la garde royale avait enfin réussi à mettre la main sur Bonjark. C’était l’effervescence dans le royaume. Enfin, il allait être jugé ! Il allait être condamné ! Il le méritait, après tout ?!

Maintenant, la question qui était dans toutes les pensées était la suivante : quelle allait être la sentence ? Bonjark allait-il être condamné à devenir l’esclave du roi, jusqu’à la fin de ses jours ? Allait-il être mis au cachot, à perpétuité ? Subir la flagellation ? Le suspense était à son comble, dans le royaume Sigmar.

L’après-midi même, Bonjark fut jugé. Et la décision fut sans appel : il devait être mis à mort. Il devait être battu, flagellé jusqu’à l’agonie. C’est bien le juste salaire de ses crimes, se disaient les habitants du royaume !

L’heure du jugement

Le lendemain, tout le royaume était réuni. C’était le jour où Bonjark allait payer pour ses fautes passées. Lui, le meurtrier, le coupable, qui avait ruiné la vie de nombreuses familles, allait enfin récolter la haine qu’il avait semée.

Bonjark était là, debout devant tout le peuple. On pouvait encore lire dans ses yeux la méchanceté et le mépris. Ses sourcils étaient froncés, et il dévisageait la population d’un air arrogant. Rien qu’en le regardant, on pouvait frissonner de peur.

Le bourreau était prêt. Son fouet, armé de lanières de cuir et de pièces en métal, allait bientôt faire crier de douleur le meurtrier, lacérant sa peau jusqu’à son dernier souffle. Déterminé à débuter le supplice, le bourreau brandit son arme quand soudain quelque chose d’incroyable se passa. Le roi, resté silencieux jusque-là, fit arrêter l’exécution… Il monta sur l’estrade, érigée pour permettre à tout le peuple de contempler le sombre tourment, et prit la parole.

« C’est moi, dit-il, c’est moi, qui vais payer à sa place ! » Un profond silence s’établit sur toute l’assemblée. Les yeux étaient rivés vers le roi, et l’incompréhension régnait. « Bonjark, reprit-il en s’adressant au criminel, je te pardonne tout le mal que tu as fait à mon royaume. Je veux t’offrir une seconde chance, un nouveau départ. Mais puisque quelqu’un doit payer pour les crimes que tu as commis, je vais mourir à ta place. Les coups que tu dois subir, c’est moi qui vais les porter. »

Bonjark était abasourdi. Après avoir mis le malfaiteur de côté, le roi somma au bourreau d’entamer le supplice. Après quelques instants d’hésitation, et sous l’insistance des ordres du roi, le bourreau entama le vil châtiment. Il continua, jusqu’au dernier souffle du roi.

Bonjark était là, tout penaud. Il était bouleversé. Le roi, le chef du royaume, l’innocent, était mort à sa place. Il méritait d’être puni à cause de ses fautes. Il devait mourir. Mais le roi a choisi de prendre sa place, par amour.

Pour Bonjark, il était hors de question de continuer à vivre une vie de brigand. Il avait reçu une seconde chance. Il était un homme nouveau. Sa vie avait été changée.

Fin de l’histoire.

Et nous, dans cette histoire ?

Vous vous imaginez la reconnaissance qu’a dû avoir Bonjark vis à vis du roi ?
Chrétien, cette reconnaissance devrait être la nôtre, car le Roi des rois a pris sur lui le salaire de nos fautes, à Golgotha. Il est mort à notre place. Alors que nous ne le méritions pas, que nous étions dignes d’êtres haïs (cf Tite 3.3). Cette histoire, bien qu’imparfaite, illustre en partie ce que Jésus-Christ a fait pour nous. N’est-ce pas un amour extraordinaire ? Face à tant d’amour, comment réagissons-nous ?

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Benjamin Eggen

Benjamin Eggen

25 ans, français exilé à Bruxelles, passionné par l'Evangile, les bons livres et la mission. Auteur du livre Soif de plus ? et co-auteur de Une vie de défis. Vous pouvez suivre Benjamin sur sa chaîne Youtube et son compte Instagram.

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3 Commentaires

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  • Super article

    Ps: Attention « c’est moi qui vaIS » pas c’est moi qui va!!!

      Benjamin E
    • Merci Axel, c’est corrigé !

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  • Merci frère Benjamin que Dieu te bénisse pour cet artice qui vient de m’ouvrir les yeux. Combien notre Dieu est BON.

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