Es-tu vagabond ou pèlerin ?

Article de Timothée E, 22 ans, Étudiant en Génie Civil à Paris

Quelle est la différence entre un vagabond et un pèlerin ? Le vagabond traîne çà et là sans rien attendre de particulier. Le pèlerin, lui, voyage dans l’espoir d’atteindre un but précis. Ce but lui permet de tenir bon, malgré les difficultés rencontrées sur le parcours, et il éprouve une joie immense lorsqu’il aperçoit de loin la ligne d’arrivée.

L’attitude du vagabond

Caïn fut l’ancêtre des vagabonds, car il fut condamné par Dieu à errer sur la terre (Genèse 4.12). L’image du vagabond sert ici à illustrer le comportement du monde, celui que peuvent avoir nos contemporains (et parfois nous-mêmes !) : une vie sans but précis, dont la direction est dictée par les envies et les passions.

Malheureusement, trop souvent nos envies et nos passions nous éloignent de Dieu et affectent notre relation avec Lui. C’est pour cela qu’il est important d’avoir un but à notre vie, d’avoir le regard fixé sur celui qui nous donne une espérance certaine : Jésus-Christ.

« Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? » (Luc 9.25)

Ne gâchons pas notre temps à nous amasser des richesses sur cette terre, mettons-le plutôt au service du Seigneur pour sa gloire.

L’attitude du pèlerin

Abraham, lui, fut le précurseur des pèlerins puisqu’il fut appelé par Dieu à sortir de son pays, de sa famille, pour aller vers le pays promis (Genèse 12.1). Mais sa vie de pèlerin et d’étranger en Canaan montre que pour lui, tout ne se résumait pas à la vie terrestre. Il attendait « la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 1.10).

Le pèlerin est motivé par l’espoir d’atteindre un but, et il en est de même pour le chrétien, qui est motivé par l’espérance que Dieu met dans son cœur. Pour atteindre ce but, il n’est pas nécessaire d’être le meilleur, ni d’arriver le premier, mais de persévérer jusqu’à la fin. La vie chrétienne n’est pas une compétition pour prouver quelque chose à Dieu ou à soi-même, mais une réelle marche avec le Seigneur, qui doit être menée avec persévérance, courage et surtout dans une réelle dépendance de notre Dieu.

Quel est notre choix ?

Il est absolument impossible d’être à la fois vagabond ET pèlerin. Nous avons donc tous un choix à faire. Comme nous l’avons vu, le pèlerin voyage avec une destination précise. C’est le cas du chrétien sur cette terre : voyageant comme un étranger ici-bas, mais avec Dieu vers une destination céleste. Notre vie terrestre ne peut donc se résumer à l’accomplissement de nos désirs et l’assouvissement de nos passions, sinon nous sommes dans la mauvaise direction. Comme Paul dans sa deuxième lettre à Timothée, est-ce que nous serons capables de dire à l’approche de notre départ :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ? » (2 Timothée 4.7)

Je vous encourage donc à persévérer dans votre marche avec le Seigneur, à marcher de progrès en progrès afin d’obtenir l’héritage qui nous est promis : la vie éternelle en Jésus-Christ.

Rébellutionnaires, soyons des pèlerins sur cette terre !

Digiqole ad

Timothée E.

Timothée, 25 ans, est professeur de Génie Civil à Orléans.

Tu devrais aussi aimer...

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *