Mon voyage au Cambodge – Réflexions

Chers amis, chers frères et sœurs, je reviens tout juste d’un voyage missionnaire et humanitaire au Cambodge. J’aimerais vous faire part de deux choses qui m’ont particulièrement touchées, ainsi que vous partager un passage de la Bible. Que ces lignes puissent nous encourager à vivre le mandat missionnaire, la mission que Jésus nous a donnée : faire de toutes les nations des disciples.

Premièrement, la simplicité de vie des Cambodgiens par rapport à la plupart des Occidentaux (dont nous faisons partie) m’a interpellée. Avec le peu qu’ils ont, j’ai eu l’impression qu’ils sont plus heureux que nous, ils vivent sans problème dans le contentement et dans la suffisance, sans se frustrer de la moindre impossibilité à obtenir ce qu’ils voudraient. Cette attitude qu’ils adoptent est entièrement différente du raisonnement français : on cherche à avoir le meilleur le plus tôt possible, peu importe le prix. Les Cambodgiens ne demandent pas spécialement des biens matériels, ils sont loin d’être des misérables. Apprenons donc d’eux et vivons comme Paul le disait, dans la richesse mais aussi dans le contentement et la pauvreté. En tant que chrétiens, rappelons-nous que notre bien est dans les cieux et que nous aspirons à la Jérusalem céleste.

Pour le second aspect, je me permets de reprendre la structure de Romains 5.20 pour exprimer mon propos : là où la pauvreté a abondée, les occasions d’annoncer l’Évangile ont surabondé. Plus précisément, j’ai vu que le Seigneur est vraiment tout-puissant, car avec la pauvreté – quelque chose de franchement négatif – il a réussi à produire du bien. Contrairement à la France où les besoins sociaux sont beaucoup moins flagrants (en vous baladant dans les villes au Cambodge vous vous en rendrez vraiment compte, d’autant plus dans les villages), le Cambodge a besoin d’énormément d’aide, que ce soit la mise en place d’infrastructures modernes et hygiéniques, d’établissements scolaires de tout niveau, de médecins, etc. En plus, ce pays ressort d’une période tragique durant laquelle un grand nombre d’habitants ont perdu leur habitation, tous leurs biens et certains sont morts (l’épisode des Khmers Rouges). La difficulté des Cambodgiens nous donne une porte grande ouverte pour créer un lien avec la population, pour vivre l’Évangile en répondant concrètement à leurs besoins précis et finalement bien sûr, leur annoncer le pardon des péchés et la repentance pour entrer dans le Royaume de Dieu.

Enfin, je vous invite à lire Ézéchiel 37 (merveilleux chapitre découvert durant ce voyage) et à placer votre confiance en Dieu. C’est lui qui peut, en nous utilisant, nous et notre annonce de l’Évangile, faire revivre les os desséchés. Ces os sont les hommes non-régénérés. Et Dieu veut faire naître d’en-haut des hommes spirituellement morts et perdus dans leur corruption totale. Quelle grâce de savoir que Dieu nous inclut dans son plan et dans l’histoire de la rédemption en tant qu’instruments utilisé pour diffuser sa grâce !

Que Dieu ait pitié de notre monde perdu, et de nous, chrétiens, qu’il nous accorde la grâce de vivre un réveil spirituel en nous donnant le zèle et la piété que nous avons largement oubliés.

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Laurent

Laurent

23 ans, Rébellutionaire et étudiant.

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