Dieu et la culture pop (1/3) – #Perdus

Article de Clément Dv, notre ancien éditeur !

Bienvenue à tous pour cette série intitulée « «Dieu et la culture pop ». Cette série se veut être une synthèse des messages du même nom, que présente Raphaël Anzenberger lors de camps chrétiens. Comme tu l’as sûrement deviné, cette série concerne notre façon d’analyser le divertissement proposé aujourd’hui par notre société.

Cette série comportera 3 parties. Celle d’aujourd’hui s’attachera à présenter la grande Histoire de l’humanité, sur la base du passage du « Fils prodigue » dans Luc 15. Puis, nous verrons demain les questions à nous poser lorsque nous sommes en face d’un divertissement. Enfin, nous ferons après-demain un exemple d’application avec un clip musical. Prêt pour une expérience qui va laisser des traces dans ta vie ? C’est parti !

L’histoire du fils #perdu

Regardons ensemble Luc 15.1-24. Le but n’est pas ici de faire une exégèse du passage, d’ailleurs nous n’aborderons volontairement pas les versets 25 à 32 qui concernent le fils aîné. Cependant, je te propose de considérer 4 évènements, 4 actes dans cette histoire :

• Acte 1 : Squatte la maison, « Un homme avait deux fils. »
• Acte 2 : Quitte la maison, « [il] partit pour un pays éloigné… »
• Acte 3 : Retourne à la maison, « J’irais vers mon père. »
• Acte 4 : Kiffe la maison !, « Mangeons et réjouissons-nous »

Essayons de transposer cela à notre époque, avec quelques adaptations. Il était une fois un homme. Cet homme a deux fils. L’un de ces fils est un adolescent. Il squatte la maison, il ne fait pas grand-chose à la maison, si ce n’est essayer de ramener des bonnes notes. C’est l’acte 1 : Squatte la maison. Un jour, il en a assez de devoir obéir à ses parents. Sur un coup de tête, il décide de tout balancer, va voir son père et lui réclame tout l’argent de son héritage (qu’il accepte !). Puis il part. C’est l’acte 2 : Quitte la maison. Il va à Las Vegas (gros cliché !), se fait rapidement beaucoup d’amis (l’argent, ça aide) et dilapide tout son argent dans le casino, les prostituées, l’alcool. Alors, il ne lui reste plus rien. Pas un centime d’euro. Il est désespéré… Il aurait pu tout claquer en l’air et se suicider. Mais non, dans sa situation plus que précaire, il lui reste un petit semblant d’espoir : « Et si j’allais voir mon père ? Ok, je l’ai considéré comme mort en lui demandant ma part d’héritage, mais sait-on jamais, s’il accepte de me revoir… Je suis prêt à travailler pour lui ! ». Sans plus tarder, il commence à rentrer chez son père. C’est l’acte 3 : Retourne à la maison. Ce qu’il ne sait pas, c’est que son père, se doutant de sa situation précaire (il le connaissait bien, lui, et surtout sa gestion de l’argent), a envoyé ses employés à sa recherche. Lorsque ceux-ci lui ont indiqué qu’il était sur le chemin du retour, il décide de prendre lui-même la Mercedes pour le retrouver. Le fils tout penaud, lui dit : « Je t’ai méprisé, j’ai mal agi contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils. » Et là, c’est incroyable, le père dit à ses serviteurs : « Appelez tous les membres de la famille, ses amis pour un banquet et faisons une immense fête ! » C’est l’acte 4 : Kiffe la maison ! L’histoire ne dit pas si la musique était de l’électro, mais ce qu’il faut retenir, ce sont véritablement ces 4 situations successives.

L’histoire d’une humanité #perdue

Maintenant, prenons du recul. Pour faire simple, l’homme était en parfaite relation avec Dieu. Acte 1. Puis, il a décidé par lui-même de désobéir à Dieu, de choisir lui-même ce qui est bon ou mauvais. Il quitte sa relation avec Dieu. Acte 2. Ensuite, l’homme vit une vie sans Dieu, et regrette sa décision, sa situation. Il décide de retourner vers Dieu. Acte 3. Enfin, Dieu l’accueille favorablement et fait la fête dans le ciel avec lui. Acte 4, happy end !

Je pourrais mettre plusieurs versets sur chaque acte pour illustrer encore plus mes propos, mais je compte sur toi pour le faire ! Réfléchis, ça ne te rappelle rien ? Bien sûr que si, c’est l’histoire de l’humanité ! Cette histoire, ce n’est pas seulement une histoire qui peut arriver à un homme. En fait, cette histoire illustre parfaitement où nous en sommes, chacun d’entre nous, en tant qu’homme. A l’époque d’Adam et Eve et avant la chute, c’était l’acte 1. Puis après la chute, chaque homme qui n’est pas régénéré (né de nouveau) en est à l’acte 2, il a quitté Eden, il est dans le monde, comme le fils cadet. Dieu par amour pour nous, a donné Jésus-Christ pour nous sauver, pour nous permettre de retourner à la maison. Ceux qui se sont repentis et l’ont suivi comme disciples sont dans l’acte 3. Et l’acte 4 concerne cette fête dans le ciel lorsque nous serons en sa présence, après son retour !

L’histoire d’une culture #perdue

Revenons à notre chère culture pop, à notre chère société post-moderniste. Celle-ci diffuse des divertissements qui racontent tous une histoire : une chanson, un clip, un film, une série, une image publicitaire. Toutes ces choses racontent une histoire. Or, Il n’y a pas d’histoire qui soit neutre, qui serve de divertissement « à l’état brut ». Toute histoire fait référence à une vision du monde bien particulière, avec des valeurs bien particulières. Nous devons lire toute histoire au travers de la grande Histoire. Cette grande Histoire que nous avons vue au grand point précédent. En résumé, ça n’existe pas de « juste se divertir ».

Comme le précise Raphaël, en tant que témoin de Christ dans un contexte bercé par la culture pop, nous nous devons de cultiver une lecture à 2 niveaux : d’un côté, connaître ce que la Bible dit de l’Histoire, pour de l’autre, affirmer, discerner et la confronter aux autres histoires. En d’autres termes, il s’agit de faire preuve de discernement quant à ce que nous regardons. Libre à nous ensuite de choisir de continuer à regarder ces choses, à condition qu’elles ne nous fassent pas chuter (aïe).

Pour consulter le deuxième article de la série c’est par ici !

NB : la version anglaise des actes est bien plus simple :

Acte 1 : Home
Acte 2 : Sick of home
Acte 3 : Homesick
Acte 4 : Home