Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Mais POURQUOI ???

Crédits photo - Naïm Qachri
Crédits photo – Naïm Qachri

J’ai beaucoup apprécié l’article de Sam sur le fait de trouver des raisons pour croire ce qu’on croit. Mais il y a peut-être une question qui vous est apparue alors que vous lisiez son article.

Il a dit (et vous pouvez lire l’article en entier ici pour vous rafraîchir la mémoire…) qu’il faut savoir tout remettre en cause, et trouver pour soi-même les réponses à ce que l’on croit. Et il conclut en disant :

Rébellutionnaire, tu es encore jeune. Je t’en supplie, ne deviens pas ce genre de chrétien. Remets tout en question à la lumière de la Bible.

À cette affirmation, j’aimerais poser une question, et elle est toute simple : « Pourquoi ? »

Pourquoi la Bible ? Pourquoi la Bible et pas autre chose ? Pourquoi doit-elle prendre le pas sur la science, sur mon expérience personnelle, sur mes intuitions, ou même sur ce que j’ai l’impression que le Saint-Esprit me révèle dans ma vie de tous les jours ? Au nom de quoi ? De quel droit ? Doit-on juste l’accepter, ou ça aussi, peut-on le questionner ?

J’aimerais vous aider à voir pourquoi c’est la Bible qu’il faut suivre, avant toute autre chose. Attention, ce qui suit risque d’être assez complexe. Mais j’ai confiance qu’en vous accrochant vous pourrez non seulement comprendre ce que je dis, mais aussi l’intégrer de telle sorte que vous pourrez vous aussi le ressortir derrière.

Voici où je commence : je crois que la Bible est vraie parce que je crois qu’elle est la Parole de Dieu. Or je crois qu’elle est la Parole de Dieu parce qu’elle dit elle-même être la Parole de Dieu.

STOP ! Argument circulaire !!  Disqualifié !!!

OK, c’est vrai. C’est un argument circulaire. Mais laisse-moi finir. Il s’agit en fait d’un axiome. D’un présupposé. De quelque chose que l’on pose comme fondement, sur lequel on peut ensuite construire. On n’a pas à le défendre, mais l’axiome se montrera vrai si, alors qu’on bâtit tout le reste dessus, on voit que tout tient en place.

Et voici pourquoi il me faut fonctionner, au départ, avec l’argument circulaire du présupposé : prenons l’exemple du couronnement d’un roi. Qui peut couronner un roi ? Ses sous-fifres ? Non : on serait en train de dire par là même qu’ils sont au-dessus du roi. Le peuple ? Encore une fois, on serait en train de dire qu’ils sont plus grand que le roi, et on serait alors en démocratie, pas en monarchie. Quelque chose d’inférieur ne peut pas couronner le supérieur.

Donc on peut essayer de demander à la science d’être l’étalon selon lequel on mesure la divinité de la Bible. Mais en faisant ça, on es en train de placer la science au-dessus de la Bible. Si la science peut couronner la Bible, elle lui est supérieure…

Non, à autorité suprême, il faut un auto-couronnement. Si la Bible est vraiment la plus grande, elle ne peut que se couronner elle-même.

Alors vous me direz : mais c’est trop facile. Je peux alors réclamer être la Parole de Dieu, et parce que je l’ai fait, c’est automatiquement vrai.

Sauf que ça ne marche pas comme ça. Il faut pouvoir tenir sous le poids de cette responsabilité. Il faut, après l’avoir affirmé, que tout soit logique.

Or, à la lumière de la Parole, tout est logique. La science se retrouve à sa juste place : elle existe parce que Dieu est un Dieu d’ordre. L’histoire se retrouve à sa juste place : elle existe parce que Dieu existe dans le temps. Je me retrouve à ma juste place : j’existe parce que Dieu est créateur, et j’ai une relation à Dieu parce qu’il est mon rédempteur.

La science a essayé de faire croire à notre culture qu’elle est l’étalon universel. C’est pour ça qu’on se sent obligé de tout justifier scientifiquement. On doit même justifier scientifiquement le fait que l’on croit que la Bible est la Parole de Dieu. Mais en fait, la science ne tient pas sous le poids de la responsabilité qu’elle s’est donnée en s’érigeant en maîtresse de toute connaissance. Comment la science explique-t-elle la beauté ? Comment explique-t-elle l’honneur ? Comment explique-t-elle le miraculeux ? Elle ne le peut pas. La science, et tout autre domaine lié à la connaissance, est un ministère au service du grand magistère tenu par la Parole de Dieu.

C’est pour ça que je crois en la Parole avant tout. C’est mon axiome sur lequel tout le reste a un sens. Elle explique parfaitement Dieu, plus que tout autre livre religieux. Elle explique parfaitement ce monde dans lequel je vis, y compris de l’absurdité du mal. Elle donne un sens à mes sentiments comme à mon intellect. Ce livre est, de son propre témoignage, la Parole de Dieu. Et si Dieu a parlé, alors qui suis-je pour lui désobéir ?

Pour aller beaucoup plus loin dans ce type de réflexion, lisez ce livre, sur Cornelius Van Til. Si vous êtes anglophones, vous pouvez même aller droit à la source, et lire Van Til lui-même (il n’a pas encore été traduit en Français – je commence un lobby pour que ça se fasse, au plus vite). C’est un investissement intellectuel. Mais qui dit « investissement » dit « dividendes », et les dividendes de la lecture de ce gars-là sont juste énormes pour avoir une vraie foi assise, réfléchie et ancrée dans Sa Parole. Van Til part de la Bible pour défendre la Bible, confiant que tout le reste donnera un sens à cette approche.

Donc, Rébellutionaire, si tu n’as rien à faire en ce samedi de mai, va te documenter sur Van Til, et apprends à défendre ta foi en la Bible et en son autorité.

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Nathan L

http://nathanlambert.net/

26 ans, Rébellutionaire depuis une bonne dizaine d'années, marié à Beki, papa d'Emilie et de Caleb, responsable à l'Eglise CVV Paris et auteur du livre Devenir un Homme Selon Jésus.

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15 Commentaires

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  • Coolcoolcool !
    Est-ce que tu saurais quelques références où la Bible parle d’elle même ?
    Merci ;)

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    • Elle présume sa propre vérité et autorité, à chaque fois qu’il est dit « Parole du Seigneur », dans les prophètes en général.

      2 Ti 3.16 nous dit que toute Écriture est inspirée et utile pour éduquer, reprendre, etc…

      Esaïe 55 nous apprend que la Parole de Dieu ne revient pas à lui sans avoir fait effet.

      Le Psaume 119 est une ode à la Parole de Dieu.

      Et toutes les fis où le Nouveau Testament cite l’Ancien Testment, elle présume sa fiabilité et son autorité.

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  • Salut Nathan,

    autant je suis totalement d’accord avec toi sur le fond de ton argumentation, autant, sur tes derniers exemples, je le suis moins. On pourra considérer ça comme du chipotage (j’appellerais ça plutôt de la rigueur scientifique), je pense néanmoins que tu aurais pu en prendre des plus pertinents.

    Je m’explique : « Comment la science explique-t-elle la beauté ? » Elle l’explique très bien (chez les humains c’est toujours un peu plus aléatoire puisque rentre en jeu les conventions sociales/sociétales, mais chez les animaux ça marche très bien) ! En effet, être beau pour un animal est un avantage sélectif, car si il arrive à maturité sexuelle, une femelle le préfèrera à un animal moins beau. Il aura réussi à survivre malgré le fait qu’il se fasse repérer plus facilement par les prédateurs, à cause de son plumage plus tape à l’œil par exemple, traduisant le fait, qu’il a de « meilleurs gènes » que les autres (je simplifie, je ne vais pas faire un cours d’écologie évolutive ^^).

    « Comment explique-t-elle l’honneur ? » L’honneur étant un sentiment, il existe tout un domaine de la neuroscience qui s’exerce à comprendre, comment les sentiments, les émotions existent (mais je ne vais pas non plus faire un cours de neurosciences des émotions, il existe plein de ressources sur internet). Le pourquoi est assez simple à répondre, on suppose que si ils existent encore aujourd’hui, c’est qu’ils ont été favorisés par l’évolution et que donc, ils nous apportent un avantage, nous permettant de vivre mieux, plus longtemps.
    Par contre, ce à quoi, la neuroscience n’a pas encore la réponse (et qui est l’un des trucs les plus passionnant en neurosciences) est l’apparition de certaines fonctions dites émergentes, telle la conscience par exemple (en effet, comment et pourquoi un ensemble de milliards de neurones donnent naissance à une conscience, alors que finalement, en simplifiant, ce n’est qu’un réseau de câble électrique ?).

    Après, un miracle étant, par nature inexplicable, la science ne peut évidemment pas l’expliquer.

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    • ok, même si l’explication des sentiments par la neuroscience est toujours sujette à caution (il faut voir les caractères étudiés qui ne sont pas toujours représentatifs du sentiment en entier, même si on les mets bout à bout) – mais soit, c’est un domaine intéressant et on voit une part du support génétique et environnemental des sentiments ; d’un point de vue évolutif, c’est aussi intéressant, mais parfois on lui fait dire beaucoup de chose à l’évolution, il faut aussi se méfier. Même Francis Collins (« grand scientifique », responsable du séquençage public du génome humain et chrétien) ne valide pas entièrement tout cela et reprend des arguments de C.S. Lewis en combattant les thèses de certains évolutionnistes (notamment pour les gènes « altruistes ») dans son livre « The language of God ».
      Et oui, la conscience ou la présence du « Loi morale universelle » pour reprendre le terme de Lewis et Collins, ça reste un mystère … divin :)

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      • Je ne rentrerai pas dans ce débat, n’étant pas scientifique. Mais je vous remercie pour vos corrections et précisions ;-)

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        • Désolé de ma réponse un peu brève de l’autre jour – heureux événement oblige…

          En fait, je n’ai pas voulu aller à fond dans l’argumentation, parce que l’article est déjà assez complexe, et je sais que notre lectorat n’est pas composé exclusivement de personnes à la fibre philosophique (on m’accusera de jouer au jeu du plus petit dénominateur commun… Coupable ! Je crois que Dieu aussi l’a fait en Christ X-P).

          Mais voici mes deux arguments principaux contre le magistère de la méthode scientifique (et c’est plus un théologien qu’un scientifique qui parle):
          1. Comment peut-on dire que la méthode scientifique est la méthode de connaissance la plus pure alors que cette affirmation même ne se soumet pas à la méthode scientifique ? Prouve moi selon la méthode scientifique que « toute vérité doit-être démontrable scientifiquement ». Tu ne le peux pas. On pourrait dire que la méthode scientifique s’est déjà prise pour un Boeing en plein vol alors qu’en fait, elle ne d’école même pas de la rampe de lancement scientifique. Elle a besoin de quelque chose de plus haut pour lui donner de la validité. En revanche, si par exemple, nous prenons pour présupposé de base la révélation divine en la Bible, nous y voyons un Dieu qui ordonne la création selon des règles et qui nous y place. La science devient alors contingente et non plus absolue. Van Til et ses disciples diront que la science rationaliste est en fait un irrationalisme au point le plus primal : son axiome de départ de contredit lui-même…
          2. Si le pourquoi du sentiment de beauté peut être expliqué (de façon un peu fumeuse selon moi, mais soit…) dans les sciences évolutives, ce que la science ne peut pas prouver est que je ressente ou pas le sentiment de beauté. Similaire à ton argument sur la conscience (les évolutionnistes purs et durs pourront dire que ce ne sont que les personnes qui ont évolué une aptitude à rechercher le bien commun qui survivent le mieux, d’où notre sentiment éthique et le développement de notre conscience…), la question n’est pas le comment ou le pourquoi, évolutivement parlant, mais plutôt de savoir me définir la substance même du sentiment de beauté. De par sa subjectivité, celui-ci n’est pas définissable ou démontrable selon la méthode scientifique. Pourtant c’est un fait que je trouve ma femme époustouflante de beauté. La subjectivité de certains éléments de notre connaissance rendent la méthode scientifique nulle dans sa prétention d’être la méthode ultime de connaissance. Mais à nouveau, la connaissance personnelle, expérientielle, ne peut pas se réclamer d’universalité, car elle est, justement, subjective. Les postmodernes diront que, justement, n’est vrai que ce que je perçois comme vrai, mais les limites d’une telle pensée sont très aisées à percevoir. Or la personne trouve sa capacité à connaître de façon personnelle lorsque la Bible est affirmée comme Parole de Dieu, avec le fait que Dieu nous crée en tant qu’individus et qu’il entre en relation avec nous en prenant en compte notre individualité – que dis-je, en la sublimant !

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  • « On n’a pas à le défendre, mais l’axiome se montrera vrai si, alors qu’on bâtit tout le reste dessus, on voit que tout tient en place. »

    Je me permets d’exprimer mon désaccord ferme avec cette phrase.
    Tu as le droit de considérer un proposition vrai (attention, je pense que tu n’utilises pas correctement le terme axiome ici, axiome= vérité indémontrable, or montrer qu’il est vrai= pas de possibilité de dire « l’axiome se montrera vrai) en revanche, la méthode que tu proposes pour définir ce qui est vrai ou ce qui ne l’est pas est fausse (à mon avis, que je vais tenter de développer trop brièvement ) et dangereuse!
    Ce n’est pas parce qu’un système est cohérent qu’il est vrai.
    Deux exemples, le marxisme, la psychanalyse sont des systèmes cohérents (contestés, habilement critiqués, mais néanmoins cohérents) mais ils sont sur certains points inconciliables avec le christianisme (je pense notamment à la vision Feuerbachienne du christianisme dans le marxisme).

    Or, voilà ce que ta phrase implique :
    Si A(christianisme) est cohérent, alors A est vrai
    A implique B, donc B est vrai.

    M (marxisme) est cohérent, alors M est vrai
    M implique nonB, donc B est faux.

    Or,
    B ne peut pas être à la foi vrai et faux.
    Raisonnement par l’absurde en logique classique
    Il te suffira de me dire que tu récuses les lois de la logique, mais auquel cas, rejoignons le roi Néboukadnetsar manger de l’herbe comme des bêtes.
    Ou alors, il te suffirait de me dire que le marxisme est incohérent, mais en réalité, comme toute idéologie ou dogmatique, il a cette capacité surprenante de résilience, lui permettant de s’adapter à toutes critiques. (Je ne suis pas marxiste, crois moi, pas plus qu’adhérant à la psychanalyse freudienne (sur tout les points du moins) )

    Je te met en garde mon frère, contre une telle vision de la méthode qui conduit à la vérité.
    La méthode scientifique (Popper), que tu sembles critiquer ardemment (et je pense, en partie avec raison, dans sa prétention à s’ériger en juge de toute prétention à vérité) dit à peut près ceci:
    on ne peut jamais prouvé un énoncé vrai, mais seulement qu’il est faux (c’est la recherche constante du vilain petit canard)
    Je pense qu’il faudrait plutôt dire quelque chose comme ceci: la science ne peut jamais prouver quoique ce soit, vrai ou faux (le nombre de théorie soit disant démontrées fausses, qui ne l’était pas en réalité, Einstein en parlerait bien mieux que moi…pauvre ignorant que je suis)

    En Christ,

    Joker

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  • Ce n’est pas parce qu’un axiome est indémontrable de lui-même qu’il ne s’avérera pas être vrai si tout le reste, bâti sur l’axiome, ne fait pas d’un seul coup sens.

    Attention ! Je ne dis jamais que parce que le christianisme est système fermé qui est cohérent de façon interne qu’il est vrai. Je dis que la foi en la Parole de Dieu, si elle fait sens du reste du monde, se montrera être vrai. Donc je ne cherche pas la cohérence. Comme tu le dis, le marxisme est cohérent. Mais il ne fait pas sens de tout le reste. Ma volonté humaine ne tient pas dans le marxisme. Donc il ne fait pas sens de mon expérience personnelle (or il s’agit d’un des éléments clés en épistémologie). Il ne donne pas non plus de valeur au fait que la nature produit des choses d’elle-même. Il ne donne de la valeur qu’au travail humain. Donc il ne fait pas sens de tout le reste. Il se tient de façon interne, mais il fait que j’ignore des facettes clés de ma réalité pour pouvoir y tenir.

    Mais sérieusement, lis Cornelius Van Til. Cet homme est brillant, et a un apport à l’apologétique philosophique sans égal dans ces derniers siècles (oui, plus encore que CS Lewis…)

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  • Bonjour, je dois avouer que je reste perplexe devant ta réponse.
    Au delà de ta vision du marxisme, qui me semble un peu réductrice, je comprends mal tes arguments. (Je pense que les anglicismes n’arrangent pas les choses).
    Pourrais-tu s’il te plait, développer quelques points :
    Qu’entends tu par « faire sens du monde » et qu’elle est le lien entre l’épistémologie et l’expérience individuelle (que tu sembles ériger en règle fondamentale)?

    En Chirst,

    Joker

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    • Bonjour Joker.

      Par « faire sens de », j’entends : « mettre à une position qui soit conforme à la réalité » Par exemple : si je dis que la science est maîtresse, elle ne sera pas à sa bonne place, parce que la réalité me montre qu’il y a des choses qui vont au delà de la science. De dire que « la science est maîtresse » ne fait donc pas sens de la réalité.

      Est ce que c’est plus clair ?

      Deuxièmement : l’épistémologie étant la(les) théorie(s) de la connaissance, il nous faut avouer qu’il y a plusieurs moyens au travers desquels les humains « connaissent ». Une d’entre elle est l’expérience personnelle. Je sais parce que je l’ai vécu. Je le sais parce que je l’ai goûté. Etc… La connaissance positive, suivant la méthode scientifique, est une autre forme de connaissance. Globalement, dans ces derniers siècles, il y a eu un énorme basculement de la connaissance positive (aussi appelé modernisme) vers un mode de connaissance plus expérientiel (une des composantes clé du postmodernisme).

      Mon argument (ou plutot celui de Van Til) est qu’il y a un troisième mode de connaissance, qui surpasse la connaissance positive et l’expérience personnelle : la révélation divine. Elle agit sur notre connaissance en conjonction avec la connaissance scientifique et la connaissance-expérience, mais ultimément, c’est d’elle que découle la connaissance de tout le reste, que toute autre connaissance trouve sa source et sa légitimité.

      Est ce que c’est plus clair ? Si non, je te propose d’aller voir directement à la source de Van Til, ou d’un de ses disciples les plus brillants, John Frame, dans « The Doctrine of the Knowledge of God », où il développe ces idées de façon très claire et bien argumentée.

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  • Hello,
    Je souhaite trouver des livres qui m’aident à mieux défendre ma foi, à avoir « moi peur » des questions… Tu cites Van Til, mais est-ce qu’il y a d’autres auteurs / livres que tu (ou un autre internaute) me conseillerais ? qui soient également « pratiques » dans les contacts avec les personnes non chrétiennes ?
    Merci d’avance :)

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    • Hello Marielle,

      Je me permets de répondre à la place de Nathan. Voici quelques livres qui pourrait t’être utiles:
      Bien plus qu’un charpentier, de Josh McDowell. Sûrement la meilleure introduction aux arguments rationnels en faveur de la foi chrétienne.
      La raison est pour Dieu, de Tim Keller. Un peu plus costaud que McDowell (Tim est pasteur à Manhattan à NY). Sûrement l’un des livres d’apologétique les plus profonds et pertinents.
      L’évangélisation légèrement moins difficile, de Nick Pollard. Ne te laisse pas rebuter par la couverture un peu kitch. L’auteur donne des pistes pour rendre notre évangélisation au quotidien plus naturelle et moins intimidante.

      J’espère que ces quelques lectures te seront utiles :).
      Bon courage!
      Sam

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      • Merci pour ces titres Sam. J’ai lu La Raison est Pour Dieu de Tim Keller et il est vraiment pas mal.

        La série de Lee Strobel « Plaidoyer pour… » Est aussi intéressante. Je trouve « Plaidoyer pour Christ » particulièrement bon, mais il y a aussi « plaidoyer pour la foi », « plaidoyer pour un créateur » etc…

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        • Ah et sans oublier « Dieu et les Autres Divinités » de Ravi Zacharias.

          Pour aller dans du plus ancien, il y a un classique absolu : « L’Homme Éternel » de GK Chesterton. C’est un catholique, mais un catholique dans ce qu’ils font de tout meilleur. Il écrit en 1900 mais on dirait qu’il écrit aujourd’hui, tant les défis auxquels il répond sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui (rien de nouveau sous le soleil).

          Il y a aussi plusieurs œuvres de CS Lewis. Je ne les ai pas tous lu. J’ai lu « l’abolition de l’homme » qui explique le besoin d’un être universel pour pouvoir fonder la morale, et il y défend qu’en se débarrassant de Dieu, on se débarrassera de l’homme (je ne sais pas s’il pensait si bien dire, à la date où il l’écrivait…).

          Voilà, ça te fait déjà de la bonne lecture d’introduction à l’apologétique.

          Mais vraiment, si tu veux pousser loin, mis du Cornelius Van Til et du John Frame ;-) (genre le gars qui ne veut pas lâcher le morceau!!)

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          • Super, merci pour vos réponses ! :)

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