Médisance

Crédits photos: republicain-lorrain.fr

Post d’Elisabeth P., 26 ans, responsable d’un magasin et leader d’un groupe de jeunes à Clermont-Ferrand.

« Tu as vu Céline ? La dernière fois, Arnaud est venu la voir et lui a dit ceci. Tu sais ce qu’elle a fait ? … »

Ce genre de phrase t’est familier ? J’imagine que tu dois te reconnaître dans ces propos (comme moi). Peut-être as-tu l’habitude de la médisance, de la calomnie ou bien de « la critique facile » ?

Mais sais-tu seulement que Dieu a cela en horreur ? Que nous soyons homme ou femme, que nous la colportions ou que nous l’écoutions, nous péchons lorsque nous agissons ainsi. Dieu dit dans Psaume 101.5 : « Celui qui calomnie son prochain, je l’anéantirai » (de quoi nous donner des frissons dans le dos !) ; et 1 Pierre 2.10 nous demande de nous débarrasser de toute médisance : c’est on ne peut plus clair !

Bon nombre de passages bibliques nous le montrent. Le psaume 15 dresse ainsi le portrait du juste : « Éternel, qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, pratique la justice et dit ce qu’il pense vraiment. Il ne calomnie pas avec sa langue, il ne fait pas de mal à son semblable et il ne jette pas le déshonneur sur son prochain. Il regarde avec répulsion l’homme au comportement méprisable mais il honore ceux qui craignent l’Éternel ».

Mes amis, nous voyons ici que celui qui aime l’Éternel et qui lui appartient ne calomnie pas, dit ce qu’il pense vraiment, ne critique pas, ne médit pas et n’écoute pas non plus celui qui calomnie.

Ce que je constate dans ma propre vie est que lorsque je calomnie, cela provient bien souvent  de l’orgueil et de la jalousie dans mon cœur. Il nous est tellement difficile « d’élever » les autres, de les encourager, de relever ce qu’ils font de bien et d’avouer souvent qu’ils font certaines choses mieux que nous-mêmes. Nous sommes plus enclins à critiquer et médire plutôt qu’à aimer. Proverbes 20.19 – livre biblique très pratique ! – nous dit : « ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres ». J’insiste sur le fait que celui qui écoute est tout aussi coupable que celui qui médit. Lorsque nous écoutons un(e) autre nous parler de quelqu’un en mal, nous sommes tout aussi responsables de médisance que la personne elle-même.

Je suis personnellement admirative devant des « anciens » de l’Église, homme ou femme, qui mesurent leurs paroles, auprès de qui je n’entends jamais de critiques ou de médisance, et auprès de qui je ne peux trouver un « parti pris » ! Ils ont la bonne attitude : ne pas écouter ni prendre parti lorsqu’il s’agit de calomnie. Gardons ce genre de personnes comme exemple et rendons gloire à Dieu en devenant, par son aide, celui ou celle qui n’accepte pas de participer à ce péché. Comment pouvons-nous agir pour grandir sur ce point-là ?

Commençons par nous repentir devant le Seigneur. Demandons-lui pardon dès que nous médisons.Demandons-lui de nous remplir d’amour envers ces personnes que nous critiquons facilement et que nous jugeons. Prions pour qu’il change nos mauvaises habitudes, nous aide à les laisser de côté, et à ne plus écouter les calomniateurs.

Si un frère ou un ami vient nous parler d’un autre, demandons-lui de ne pas continuer à nous parler ainsi et encourageons-le à s’adresser à la personne concernée.

Et enfin frères et sœurs, retenons ceci : si nous ne sommes pas capables de dire la chose à notre frère/à notre sœur en face, alors ce n’est certainement pas valable ni justifié. Préférons le silence et prions pour demander au Seigneur de transformer notre cœur et d’éliminer ce péché de notre vie. Prions aussi pour notre frère ou notre sœur, mais bien souvent, la personne qui a besoin d’être transformée par le Seigneur, c’est nous-mêmes.

Pour finir sur une bonne nouvelle : notre exemple est Jésus-Christ. Recherchons-le jour après jour, cherchons à lui ressembler. Plus nous apprendrons à le connaître, plus nous serons remplis de son amour… et plus nous aimerons ceux qui nous entourent.Plus nous passerons du temps avec lui à travers sa Parole et la prière, plus nous l’aimerons… et plus nous apprendrons à aimer les autres également.

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Elisabeth P.

Elisabeth, 26 ans, est responsable d’un magasin et leader d’un groupe de jeunes à Clermont-Ferrand.

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4 Commentaires

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  • salut elisabeth, je trouve que ce que tu dis es tres interessant, et inspire du saint esprit! Je me trouve souvent en difficulte au lycee face aux medisances de mes amies car je ne veux repondre a leur medisances, mais je ne veux pas non plus leur repondre que ce qu’elles font est mal car elles pourraient penser que c’est impossible d’etre chretienne, je me trompe probablement car je n’arrive pas souvent a prendre position face a ce sujet, tu n’as pas vraiment aborde ca, mais aurai-tu une idee, ou yn conseil?

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    • Salut Deb!

      Je n’avais pas vu ton mail plus tôt, excuse-moi pour ce temps de réponse tardif!
      Je te remercie pour ta question et suis heureuse que tu la pose.
      Il n’est jamais facile de « prendre position » et d’oser dire les choses.
      La 1ère des choses que je te conseillerais est de prier. Commence par remettre ta souffrance et le fait que tu ne sais pas quoi faire au Seigneur car c’est la priorité. Lui seul saura répondre parfaitement à tes interrogations et à ta situation :)

      Ce que moi je peux t’apporter, c’est te dire que tu as le droit de dire les choses ouvertement à tes amies.
      En tant que chrétienne,tu es forcément différente des autres. Je crois que la capacité du chrétien réside dans le fait que nous souhaitons glorifier Dieu t alors que nous aimons la Lumière.
      La meilleure chose à faire, il me semble, et d’oser leur dire que ça te blesse, que si elles sont capables de le faire visà-vis de toi, elle le sont aussi vis-à-vis de n’importe qui d’autres.
      Tu as le droit de partager tes sentiments et de montrer qu’un chrétien n’est pas « une bonne poire » ;) Nous sommes appelés à être honnête aussi et à affirmer nos positions quand nous pensons qu’il est juste de le faire.

      Si ce ne sont pas tes amies,alors tu ne pourras pas leur dire grand-chose il me semble. Dans ce cas, il faudrait laisser tomber et « juste » prier pour toi et pour elles.

      Un non-croyant fuira régulièrement la vérité et la lumière. Il ne serait pa étonnant qu’elles te jugent sur ta foi. Mais derrière leurs jugements, peut-être y’aura-t’il une curiosité de te voir différente et fuir la médisance?

      Sache aussi que nous les femmes, nous sommes prompt à juger, à médire bien plus que les hommes (Tites 2.3-5) . Nous parlons tellement facilement de tout et critiquons tellement facilement tout le monde! On a besoin que le Seigneur nous change aussi sur ce point ;)
      Pour finir, nous ne pouvons attendre que des non-croyants comprennent que c’est « mal » car ils n’ont pas le Seigneur pour ouvrir leurs yeux.

      C’est difficile de répondre via l’écrit mais j’espère que ça t’aideras un peu!

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  • En Islam la médisance est un péché majeur selon la parole d’Allah (Gloire à Lui).Dans La sourate 49, verset 18, il est dit :
    « ….et ne médisez pas les uns des autres. L’un de vous aimerait-il manger la chair de son frère mort? (Non! ) vous en aurez horreur. Et craignez Allah. Car Allah est Grand Accueillant au repentir, Très Miséricordieux »

    La médisance est donc assimilée au cannibalisme même

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  • merci pour les paroles de dieu que tu m as donné . ce sont vraiment les reponses que je cherchai.

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