We need a Christian coming-out (1/2)

Post de Steve Lionel, Consultant Junior en Management à Paris, et Rébellutionnaire 

« Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » Romains 8.17-19

La Bible nous enseigne que nous ne naissons pas enfants de Dieu, mais que nous le devenons. Un changement radical qui se produit non pas au travers de nos actes de dévotion et de piété, mais un changement intérieur qui coule vers l’extérieur. Jésus Lui-même explique que ce changement radical du cœur ne peut se produire de manière humaine, mais uniquement sous l’impulsion du Saint-Esprit ; mais Il dit surtout que sans ce changement (la Nouvelle Naissance), personne ne peut être sauvé et personne ne peut accéder au Père.

Ce passage s’inscrit dans cette lancée avec un appel de l’apôtre Paul à accepter notre statut d’enfants de Dieu. Il dit ici en substance : “Si nous ne souffrons pas avec Christ, nous ne serons pas glorifiés avec Lui (nous ne verrons pas “le paradis, Jésus dans La Gloire »), mais nous prouvons aussi par là même que nous ne sommes pas enfants.” Est-ce un appel à chercher querelles lancé à tous les chrétiens ? Bien sûr que non, puisque l’apôtre Paul dit lui même : “S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes” Romains 12.18. Il ne s’agit donc pas de courir après la souffrance afin de (se) prouver que l’on est enfant de Dieu.

Il s’agit en réalité de dire que pour un enfant de Dieu, il sera  naturel d’être confronté à la souffrance et d’y faire face. Nul besoin de la chercher, car Jésus a expliqué très simplement que : “Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé” Jean 15.18-21. Des paroles qui laissent penser que la souffrance dont parle d’apôtre Paul est donc liée à NOTRE NATURE de chrétiens.

Problème : cette nature a tendance à être masquée, camouflée, ou diluée dans des environnements où justement elle devrait être… affichée et brandie avec zèle. Peut-être parce que le chrétien du 21e siècle n’est pas sot et sait que le cadre dans lequel il évolue est susceptible de lui témoigner une certaine hostilité pour QUI il est. Car être chrétien n’est pas un plus. Un peu comme une application que l’on installe sur son iPhone ou son iPad. C’est en fait la tablette en elle-même ! C’est la carte mère de l’ordinateur, l’ADN de la cellule, bref l’essence même de l’identité et de l’existence du disciple de Christ. Or, le chrétien a vocation à être la lumière qui éclaire, le sel qui redonne de la saveur [Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes. Matthieu 5.14-16].

Nous verrons dans le deuxième article quelle attitude adopter et cultiver en tant que chrétiens dans un monde qui a besoin de nous.