Même pas peur !

Post de Gilbertine Ikili, 24 ans, étudiante à Grenoble.

L’accrobranche et moi…

Pour la première fois de ma vie, j’ai pratiqué avec mes collègues de classe un sport extrême qui s’appelle «l’accrobranche». J’ai dû affronter l’une de mes grandes peurs : la peur du vide. Peut-être penses-tu que ce n’est pas un problème, mais pour moi, c’en était un. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque temps, j’avais le tournis rien qu’en me tenant debout sur une table à un mètre du sol. Alors imagine dans quel état je pouvais me trouver à 5 mètres, 7 mètres du sol.

C’est une activité sportive qui consiste à réaliser un parcours d’obstacles. Il fallait traverser ces obstacles en passant d’arbre en arbre, sur des cordes, tout en étant attaché et maintenu par des sangles. Je me croyais dans un film sauf que c’était réel et c’était moi qui en étais l’actrice la plus apeurée.

Chaque fois que j’arrivais à un endroit où il fallait que je me jette dans le vide comme Tarzan pour rejoindre un filet, ou marcher en jouant l’équilibriste sur une corde à 5 mètres – parfois 7 mètres – du sol, je ne cessais de me répéter : « mais quelle stupide idée, pourquoi m’être embarquée dans ce challenge ?! En plus, je ne peux pas faire demi- tour ». En effet, il me fallait continuer tout en espérant arriver au bout du parcours en un seul morceau. Il arrivait que je prenne une bonne dizaine de minutes pour passer un obstacle. Je  n’ai jamais autant transpiré de frayeur que ce jour-là. J’avoue que je pensais ne jamais y arriver.

La peur et la vie chrétienne

Pourquoi je raconte cette histoire ? Parce que j’en ai tiré une grande leçon qui me sert dans ma relation avec le Seigneur.

Quand j’ai commencé à me remémorer ce jour, je me suis rendu compte que parmi mes collègues de classe, j’étais la plus effrayée. Je me suis donc demandé pourquoi, et en y réfléchissant, trois hypothèses bien distinctes sont sorties du lot :

  1. Je ne savais pas que les normes de sécurité pour ce genre de sport étaient très à la pointe.
  2. Je n’avais pas confiance dans le matériel qui me soutenait pour réaliser le parcours.
  3. J’avais déjà un handicap : la peur du vide.

En analysant de plus près ces différents éléments, j’en tire les conclusions suivantes : ma peur qui, il faut l’avouer, était inutile, a été en partie renforcée par  mes incertitudes vis-à-vis des règles de sécurité… et  mon manque de confiance à l’égard du matériel utilisé.

Durant le parcours, j’étais tellement apeurée à l’idée de sauter ou de me laisser glisser d’un arbre à l’autre que je ne pouvais avancer. A chaque fois, je pensais que la corde casserait, ou que les sangles se détacheraient et que je tomberais comme une crêpe, ou que je coulerais comme une pierre.

J’ai donc compris que mes incertitudes conduisaient à mon manque de confiance, lequel renforçait ma peur inutile et paralysante. C’est de là que m’est venue l’idée de faire le  parallèle avec  ma relation avec Dieu.

Si j’ai souvent peur d’obéir au Seigneur et si je n’ose pas relever certains défis, c’est parce qu’en fait je ne connais qu’une très, très infime partie de Lui. Car comment pourrais-je lui faire confiance, si je ne sais pas ce que la Bible dit de Lui ? Il y a en effet des récits qui nous révèlent ses différentes caractéristiques. C’est le cas dans Exode 13.21-22 :  « L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer afin qu’ils marchent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait pas de devant  le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit ». C’est assez clair, Dieu n’abandonne jamais ses enfants. Il veille sur eux jour et nuit. Il veille quelles que soient les circonstances.

C’est le cas dans Daniel 6.23 : « Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions qui ne m’ont fait aucun mal… ». Là encore, je remarque que c’est un Dieu qui sauve. Je pourrais citer d’autres passages tels que ceux de  David, de Josué, de Salomon, de Job, de Jérémie, de Moise, de Paul, de Gédéon, de Joseph…

Ce qui m’a frappé dans la vie de tous ces hommes, c’est qu’ils ont personnellement expérimenté la Grâce, la Miséricorde, la Patience,  la Bonté, l’Amour, la Fidélité, le Secours de Dieu en Lui laissant les occasions de  les conduire sur des voies qu’ils ne maîtrisaient pas.

J’ai donc choisi d’enrichir ma connaissance de Dieu pour pouvoir mieux le servir. Je ne dis pas que mes peurs disparaîtront. Car un ami m’a fait remarquer que le Seigneur peut parfois permettre des situations inquiétantes pour que nous apprenions à mieux le connaitre (2 Corinthiens 1.8-10).

Je ne pense pas non plus  que je pourrai connaître le Seigneur dans sa totalité mais plus ma connaissance de Lui croîtra, moins mes peurs inutiles me contrôleront. Ainsi, je désire prendre exemple sur David, qui a su relever le défi d’affronter Goliath sans se laisser intimider par la carrure et la force de celui-ci, puisqu’il connaissait l’Eternel son Dieu (1 Samuel 17.12-52).

Dans sa parole, Dieu nous commande de le connaître : « Ainsi parle l’Eternel : que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître » (Jérémie 9 :22-23).

Me voici donc lancée dans une nouvelle quête, qui consiste à approfondir ma connaissance du Seigneur. Une quête qui va certainement durer toute ma vie. Et la première question qui me vient en tête c’est : Comment faire pour mieux connaître Dieu, et surtout, par où commencer ?

Rebellutionnaire, me rejoindras-tu dans cette quête ?

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Gilbertine I.

Gilbertine, 24 ans, est étudiante en systèmes d’information et d’organisation à Grenoble.

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