Retour sur un congrès inouï !

Inouï : la rencontre à Captown rassemblant 4200 délégués provenant de 198 pays en Octobre dernier afin de se pencher sur l’avancée de la mission mondiale. Ce congrès a été l’occasion de contempler l’extraordinaire œuvre de Dieu à travers le monde. Nous avons tous été frappés par le zèle des frères nigérians, émerveillés par la joie et l’espérance de nos frères et sœurs d’Amérique latine, émus par la compassion bouleversante pour son peuple d’une jeune nord-coréenne de 18 ans dont la famille a payé un prix très fort pour l’évangile.

Inouï : la remise en question lors de ce congrès lorsque j’ai appris que 27 % de la population soit près de 2 milliards d’individus naissent et meurent sans avoir eu l’occasion d’entendre une seule fois le nom de Jésus. C’est effrayant de savoir que 86% des musulmans, hindous et bouddhistes n’ont jamais entendu l’évangile. Si à Porto-Rico une personne entend parler de l’évangile une fois toutes les 15 heures, en Afghanistan la moyenne est d’une fois tous les 30 ans!

Inouï : Dans le Nord de l’Inde, on compte parfois 1 chrétien pour des millions d’habitants. Ce témoin du Christ n’a souvent que ses pieds comme moyen de locomotion pour aller partager l’évangile. De surcroît, dans ces contrées n’existent ni radio, ni télévision, ni internet. Pas étonnant hélas que pour le seul jour où vous lirez cet article des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants passeront dans l’éternité sans avoir su que Jésus était venu sur cette terre il y a 2000 ans pour les sauver.

Inouï : l’injustice dont l’église de Jésus-Christ est responsable : pour 100 euros donnés par un chrétien à son église, seuls quelques centimes d’euros seront consacrés pour atteindre ces peuples n’ayant aucun accès à l’évangile. Il nous a d’ailleurs semblé avec les amis de la délégation française, que les églises françaises ignorent totalement ces peuples. Beaucoup d’entre elles ne consacrent aucun euro à ces peuples. Pourtant ne serait-ce qu’acheter un vélo à un implanteur d’églises autochtone peut faire une différence incroyable.

Inouï : les réveils qui peuvent avoir lieu parmi ces peuples lorsque l’évangile arrive. Le salut par grâce est unique au christianisme. Des hindous qui jusque-là faisaient des sacrifices extrêmes pour apaiser les Dieux sont soulagés de savoir que Jésus s’est déjà sacrifié. Des musulmans qui suivaient fidèlement leurs devoirs religieux sans savoir s’ils obtiendraient le pardon, apprennent que la grâce de Dieu est disponible. Ainsi des villages entiers se tournent vers le Dieu vivant.

Inouï est le titre du livre de Jossy Chacko le fondateur de la mission Empart qui implante des églises dans le Nord de l’Inde. Le Nord de l’Inde est l’endroit où existent le plus de peuples non atteints par l’évangile. J’ai lu ce livre pour m’informer un peu plus sur ces peuples non-atteints, et l’ai recommandé à mes amis. Nous avons tous été bouleversés par notre ignorance sur le sujet mais aussi ébahis par l’œuvre de Dieu. Maintenant nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas…

Inouï : parler avec des chiffres comme je l’ai fait ci-dessus peut nous faire oublier qu’au-delà de ces statistiques se trouvent des personnes. Dieu a tant aimé chacune d’elles, qu’il a envoyé Jésus payer un prix infini pour qu’elles puissent le connaître.

Que ferons-nous pour ces personnes? Est-on prêt à s’engager d’une manière ou d’une autre pour qu’elles aient l’occasion d’entendre parler du sauveur?

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1 Commentaire

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  • Réaction à l’article n° 10 de la déclaration de Lausanne qui traite de l’Évangélisation et de la Culture

    À la lecture de cet article de la déclaration de Lausanne, on peut y voir plusieurs aspects. En premier lieu, si l’homme dans sa culture est mauvais c’est qu’il a besoin d’être changé. L’Évangélisation n’est pas pour ceux qui pensent n’avoir besoin de rien. Voir le mal et le dénoncer n’apporte rien. Le comportement du missionnaire évangéliste devrait être celui de quelqu’un qui a les yeux de la foi : c’est-à-dire en arrivant dans une nouvelle culture il est désireux de voir des changements y être apporté par la Parole de Dieu. Sa relation personnelle avec Dieu, le soutien par la prière accompagné d’un devoir d’informations, et une connaissance de la Parole en vue de la véracité biblique sont donc importants.
    Par le miracle de la croix, Jésus est venu étendre le salut aux autres nations et nous a donné comme dernier commandement de porter témoignage jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 1. 8) Pendant ses trois années de ministère, Jésus a été confronté à des pharisiens farouches et attachés à leur propre culture religieuse qui les aveuglait, tandis que des aveugles, des boiteux, des nécessiteux étaient guéris par la foi. Le missionnaire évangéliste ne doit pas devenir comme ces pharisiens soucieux du détail doctrinal, et qui serait dans l’incapacité de voir les besoins de son prochain.
    Une culture est une communauté de personnes qui se regroupent car ils ont des points communs. L’Église ne doit pas créer une culture qui lui est propre composée de personnes qui se ressemblent, mais doit montrer par sa diversité la mise en application du commandement d’aimer son prochain. Et les problèmes de confrontation culturelle lorsqu’un missionnaire arrive dans un pays pourraient être évités si l’Église n’essaie pas d’amener ses façons de faire ou d’amener sa culture. Malheureusement notre culture occidentale influence notre façon de considérer nos relations. Nous nous plaisons à aller uniquement vers ceux qui nous ressemblent alors que nous devrions ouvrir nos cercles relationnels afin d’être des témoins dans ce monde. C’est la prière de Jésus pour ses disciples : Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les y envoie. (Jn 17. 18)
    Il est important d’être préparé en ayant une ouverture d’esprit : il ne faut pas juger les comportements mais les comprendre afin de s’adapter et de développer son relationnel. Être confronté à une autre culture nous permet de dissocier ce qui est culturel d’avec ce qui est biblique afin de retransmettre uniquement ce qui est biblique. C’est là que nous pouvons mesurer à quel point nous aimons notre prochain qui nous ressemble peu.

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