Mon souci pour l’autre : la communion fraternelle véritable

Article de Jonathan P., concepteur de sites web à Paris et responsable de groupe de jeunes.

« Si tu ne t’intéresses pas à la croissance spirituelle de tes frères et sœurs,
sache que tu es très loin de la maturité spirituelle. » – Jonathan P.

Combien de personnes se font réellement du souci pour les personnes qu’elles rencontrent ? L’individualisme nous pousse à le faire uniquement pour nos proches. Ce qui est une attitude qui se rapproche beaucoup de l’égoïsme. En tant que chrétien, il est évident qu’il faut se faire du souci pour n’importe quelle personne que l’on peut rencontrer. C’est indissociable de l’amour.

Comment se fait-il que peu de gens se fassent du souci pour les autres dans l’Eglise ?

Quand on est surchargé de problèmes, on a du mal à penser à l’autre. Lorsqu’on est débordé, c’est également difficile de s’arrêter pour l’autre. Lorsque nos priorités sont mal établies, on peut facilement avoir une vie centrée sur ses propres besoins, et finalement négliger la mission d’aimer son prochain comme soi-même. Ce souci pour l’autre est proportionnellement lié à notre maturité dans la foi. Plus on désire chercher le royaume de Dieu, plus on aime l’autre et plus on s’intéresse à lui.

Ok, j’ai compris, mais de quoi vais-je me soucier pour l’autre ?

  • de sa présence à toutes les réunions d’église ?
  • de sa compréhension de l’évangile ?
  • de ses habitudes de lecture de la Bible et de prière ?
  • … ?

Si on regarde à la Bible, notre souci principal pour notre frère ou notre sœur est qu’il ou elle devienne de plus en plus un(e) disciple, en accord avec la mission principale de l’Église qui est de faire de toutes les nations des disciples (Matthieu 28.19).

Finalement, on peut être bien intentionné envers les autres, mais ne pas répondre correctement à l’appel, et cela à cause de certains mythes dans l’Eglise :

MYTHE 1 : Être le plus souvent à l’église à la place de vivre l’Église

On croit que plus une personne vient à des réunions, plus elle est zélée. D’où vient ce mythe ? D’une mauvaise conception de ce qu’est l’Église et donc d’une méconnaissance de la Parole de Dieu. Vivre l’Église, c’est avant tout partager notre foi avec d’autres croyants, mettre au profit nos dons, et cela qu’importe le lieu.

MYTHE 2 : Il ne faut pas que je m’incruste dans la vie de l’autre

J’entends souvent qu’il ne faut pas trop entrer dans la vie privée de l’autre. Ce n’est que le résultat de la pensée individualiste de la société actuelle. La Bible montre vraiment qu’on est appelé à être une famille. Comment vivre cette dimension, si on ne cherche pas à savoir ce que vit l’autre (profondément) ?

C’est sûr qu’il y a de nombreux autres mythes qui nous empêchent de vraiment pouvoir nous soucier de ce dont Dieu se soucie pour son Église.

Tu en vois d’autres ?

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Jonathan P.

Jonathan est concepteur de sites web à Paris et responsable de groupe de jeunes.

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2 Commentaires

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  • La véritable communion fraternelle, c’est l’Amour. On ne peut donner que ce qu’on a reçu. Or nous avons reçu l’Amour de Dieu par le sacrifice de Christ pour nous. La clé est de prêcher cet amour inconditionnel du Père envers nous. Dieu ne s’attend pas à ce qu’on coche les cases du « bon petit chrétien », mais à recevoir Son Amour inconditionnel et parfait en recevant encore et encore via la prédication du Vrai Evangile de grâce: à savoir qu’on n’a plus rien à faire pour être approuvé de Dieu mais juste recevoir par la foi qu’on est agréée et accepté par Lui via ce que Jésus a accompli sur la croix par sa mort et sa résurrection. Son amour étant infini ne peut que déborder en nous et on peut alors être Ses catalyseurs envers notre famille spirituelle, biologique et aussi nos amis qui ne connaissent pas Dieu.

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  • Whaou ! Excellent ton commentaire David. Tu as résumé l’essence de l’évangile et de la vie chrétienne en un paragraphe !

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