Connecté au monde – Brett Harris

Lorsque j’étais petit, je détestais les douches. Lorsque mes parents me forçaient à en prendre je me sentais comme abandonné, mal aimé. Ce matin, je me suis douché sans réfléchir. L’impossible est devenu possible. Qu’est ce qui a changé ? Quelles sont les différences entre les défis des adultes et ceux des enfants ?

Lorsque j’étais petit, je détestais les douches. Lorsque mes parents me forçaient à en prendre je me sentais comme abandonné, mal aimé. Ce matin, je me suis douché sans réfléchir. L’impossible est devenu possible. Qu’est ce qui a changé ? Quelles sont les différences entre les défis des adultes et ceux des enfants ?
C’est la complexité des défis qui a augmenté, mais pas leur difficulté. Quelle est la différence avec la manière dont vous faites face aux défis maintenant ? Peut-être vous donnez vous des excuses. Mais n’est ce pas aussi ridicule pour un enfant de dire « je ne suis juste pas capable de prendre des douches » que pour vous de vous excuser devant les défis aujourd’hui ?
Sortons de notre zone de confort. Pourquoi les enfants réussissent-ils leurs défis ? Parce qu’on s’attend à ce qu’ils réussissent. Nous sommes sensibles aux attentes médiocres. Or, nous sommes des fils du roi, et il a de grandes attentes. Nous devons le glorifier, faire de grandes choses car en Christ tout est possible. Dieu ne nous appelle pas à tout faire. Mais pour grandir, il attend de nous des choses difficiles. C’est le seul plan valable pour notre croissance. Les choses faciles ne testent pas nos limites ni la confiance que nous pouvons avoir en Dieu. Nous devons donc relever des défis, pour qu’au travers de la persévérance notre foi se développe, même si nous avons peur. Le courage en effet n’est pas l’absence de peur, c’est la foi dans la toute puissance de Dieu. Il nous donne force et courage lorsqu’on marche par la foi. Les échecs sont acceptables, si nous sommes sincères devant Dieu. Continuons à lui obéir même lors des échecs. « L’homme droit tombe sept fois et se relève », parce qu’il a continué à se battre. Dieu est satisfait lorsque nos échecs produisent la croissance et la persévérance. « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans tes faiblesses » (2 Corinthiens 12.9).
Si vous pensez être forts, relevez quand même les défis qui se présentent à vous. On ne se compare pas aux hommes, car nous travaillons pour Dieu. Cherchons sa sainteté, ne pas être « le plus », mais s’élever aux standards de Dieu.
Tout le monde peut grandir s’il fait des choses dures. Dans quels domaines n’ai-je pas atteint les standards de Dieu ? Où est ce que je me satisfais de ma médiocrité ? Où est ce que j’ai juste baissé les bras ? Développons notre potentiel, ne gaspillons pas nos vies. L’idéal chrétien est difficile, et reste souvent non atteint…