Pour votre joie… (Partie 3)

Post de John Piper, 65 ans, pasteur et théologien américain, et auteur de Et si je ne gâchais pas ma vie ?

Comment Dieu peut-il m’aimer ?

En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce. (Ephésiens 1:7)

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3 :16)

A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être aurait le courage de mourir pour un homme qui est bon. Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. (Romains 5:7-8)

Dieu  nous montre à quel point il nous aime de deux façons. La première, par le degré de son sacrifice pour nous sauver de la punition que nous méritions pour notre péché ; la seconde, lorsque nous réalisons combien nous sommes indignes au moment où il nous sauve.

Nous pouvons voir l’ampleur de son sacrifice dans les paroles, « il a donné son Fils unique » (Jean 3 :16), ainsi que dans le mot « Christ ». Ce nom vient du grec  Christos, ou « oint », ou « Messie ». Ce terme exprime une grande dignité. Le Messie était destiné à devenir Roi d’Israël. En somme, la personne que Dieu a envoyée pour sauver les pécheurs était son propre Fils divin, son Fil unique, et le Roi oint d’Israël, le Roi du monde (Esaïe 9:6-7).

Lorsque nous ajoutons à ces considérations, la terrible mort par crucifixion qui a tant fait souffrir Christ, il devient clair que le sacrifice du Père et du Fils était plus grand que nous ne pourrions le définir. Nous pouvons même dire qu’il est infini, lorsque nous considérons ce qui sépare le divin de l’humain. Mais Dieu a choisi d’accomplir ce sacrifice pour nous sauver.

La mesure de son amour envers nous est encore plus grande quand nous réalisons combien nous en sommes indignes. « … Quelqu’un peut-être aurait le courage de mourir pour un homme qui est bon. Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5:7-8) Nous méritions un châtiment divin, et non un sacrifice divin.

J’ai entendu des gens dire : « Dieu n’est pas mort pour des grenouilles. Il répondait donc à notre valeur en tant qu’êtres humains. » Ceci ne correspond pas à la grâce de Dieu. Nous sommes bien pires que des grenouilles, car elles n’ont pas péché. Elles ne se sont pas rebellées et n’ont pas traité Dieu avec le mépris de nos vies inconséquentes. Les grenouilles n’ont pas besoin que Dieu meure pour elles. Elles ne sont pas assez mauvaises pour cela, mais nous le sommes. Notre dette est si grande que seul un sacrifice divin peut la racheter.

Une seule explication peut justifier le sacrifice que Dieu a offert pour nous. Il ne s’agit pas de nous. Il s’agit de « la richesse de sa grâce » (Ephésiens 1 :7). Elle est gratuite. Elle ne dépend pas de notre valeur. Elle représente le surplus de sa valeur infinie. En fait, elle constitue l’amour divin : une passion qui captive les pécheurs indignes, à un grand prix, et qui nous donne un bonheur suprême à jamais ; son infinie beauté.

Dans la série Introduction / Pourquoi Jésus devait-il mourir ?

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John Piper

John Piper est un pasteur et prédicateur américain, fondateur du site desiringGod.org et auteur d'une cinquantaine de livres, dont "Et si je ne gâchais pas ma vie ?".

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1 Commentaire

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  • C’est des choses que l’on sait ou que l’a su, mais c’est tellement important, nécéssaire de se le rappeler, de ne pas oublier cette grace, ce pardon que l’on ne mérite pas et son amour immense.
    Merci beaucoup pour ce partage.

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